Chapitre 18: Les perles des Néréides
Aider par les fées gardiennes à descendre les îles du royaume des fées, Percy et ses amis se retrouvèrent rapidement au portail qui les avaient guidés jusqu'ici, retournant dans le jardin des fées. Sur leur garde en se rappelant de la bête qui avait capturé Jeanne, ils passèrent le pont assez rapidement, sortant du jardin des fées pour que le vent sauvage vient leur fouetter le visage.
— Nous ne pouvons pas aller plus loin, champion. Notre limite est là. Fit la gardienne.
— Merci de nous avoir raccompagner. Serais-tu par hasard comment aller au royaume des nymphes ? Demanda Percy.
— Trouver des perles de Néréides. Elles vous aideront à aller au royaume des nymphes. Faites attention, il y a beaucoup de famille de nymphe, ne vous confondez pas. Fit la gardienne avant de se retourner.
— Attendez ! Où peut-on trouver les Néréides ? Demanda Annabeth.
— Je ne peux pas vous aider. Fit la gardienne avant de disparaître sous les yeux hébétés des adolescents.
Annabeth se retourna pour voir ses amis, tout aussi surprit de la réponse de leur nouvelle amie.
— Comment faire pour les trouver ? Demanda-t-elle.
— Ne t'en fais. Allons à l'île la plus à l'Est de la Bretagne. Nous pourrons y retrouver ce que l'on cherche. Répondit Chiron.
— Comment aller à l'île ? À la nage ? Demanda Annabeth.
— Non, j'ai une meilleure idée ! Fit Percy en se rapprochant des côtes.
Le vent amplifiait la grandeur des vagues qui se fracassaient sur les parois rocheuses de la péninsule. Le château qui surplombait la côte nord était magnifique malgré le fait qu'il s'était écroulé à cause du manque d'entretien sur les pierres taillées et par le temps écoulé.
Suivi par ses amis, Percy s'assit sur l'herbe devenue humide par les vagues hautes. Il sourit en voyant un petit chemin de roche qui le menait sur le sable de la côte. Il se mit en position comme s'il allait glisser sur le toboggan et glissa de la pente à la surprise de ses amis. Percy se retrouva vite sur le sable et son jean tâché de terre. Le sable chaud se frotta à ses chaussures ailés et Percy se remit à genoux près de l'eau qui les mouilla. Il trempa sa main dans l'eau salée et ferma les yeux.
— Allez papa, aide-nous à aller sur l'île. Nous avons besoin d'un moyen de transport. Fais-le pour moi, comme tu l'as fait pour Tyson. Déclara Percy.
Il prenait une grande respiration et sentit ses doigts picoter. Il rouvrit les yeux et se redressa, voyant que le calme était revenu à la mer. Rien ne se passât. Il sentit la main chaude d'Annabeth sur son épaule et se tourna vers elle, tristement. Annabeth le prit dans ses bras pour le réconforter par l'indifférence de son père. Il faisait tout pour que Poséidon répond à ses appels, mais rien n'y faisait. Pourquoi son père accordait de l'importance à Tyson, son demi-frère comparé à lui alors qu'il était le vrai fils de Poséidon ? Il se mordit la lèvre inférieure, rageur.
— PERCY ! Tu as réussi ! Regarde ! S'écria Grover en parcourant en sautant comme un crabe la petite pente de terre qu'il avait glissé.
— Quoi ?! S'écria Percy en se retournant.
Song:
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Il écarquilla les yeux en voyant son amie marine sauter dans l'eau comme un dauphin. C'était l'hippocampe que Tyson avait appelé la première fois lorsqu'ils devaient aller sur le bateau de Luke pour sauver Grover. Il se rappelait d'avoir été jaloux sur le fait que son père avait répondu à la demande de Tyson comparé à lui, quand il avait beau essayer d'appeler son père, celui-ci ne lui répondait jamais tandis que pour Tyson, c'était tout autre. Ça l'avait extrêmement frustré.
— Hey, coucou ma belle. Salua Percy en caressant la tête humide de l'hippocampe quand elle fut arrivée.
— Il t'a répondu, c'est génial ! S'écria Annabeth en rejoignant Percy de très près, épaule contre épaule.
— Oui, après tout ce temps d'avoir essayé. Fit Percy tout en sentant une chaleur immense monter dans son corps.
— Les enfants, je ne pourrais pas venir avec vous. Je dois prendre un ferry. Rejoignons-nous là-bas. Déclara le centaure.
Percy se retourna et hocha la tête, comprenant la difficulté de Chiron pour monter sur l'hippocampe. Le jeune homme monta sur l'hippocampe et lui caressa le coup avec tendresse, heureux de la retrouver tandis que Grover et Annabeth montaient sur l'hippocampe. Dans un geignissent, l'hippocampe commença sa course, comparé à Grover, Annabeth et Percy retrouvaient un sentiment qu'ils avaient perdu depuis leur dernière quête. L'excitation, la paix, une certaine harmonie et un sentiment de magie naissaient entre eux à nouveau.
Quant à Grover, il ne se sentait pas bien, il avait le goût de vomir à cause de la rapidité de l'animal et du paysage qu'il voyait en double.
— Quand est-ce qu'on arrive ? Je ne me sens pas très bien ! S'exclama Grover faisant rire ses amis.
— Bientôt ! Regarde, l'île est devant nous ! Fit remarquer Annabeth, montrant du doigt l'île.
Grover soupira de soulagement en voyant la grosse île surplomber la mer et quelques minutes plus tard, l'hippocampe atterrissait à l'orée de la plage. Percy, Grover et Annabeth descendaient de l'animal marin qui geignit heureuse d'avoir pu retrouver le fils de Poséidon. Annabeth ria en voyant Grover se courber et vomir dans un buisson non loin d'eux tandis que Percy faisait un dernier au revoir à l'hippocampe qui repartit sans demander son reste. Une certainesatisfaction naissait en lui, il était soulagé, son père l'écoutait.
— Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Demanda Annabeth.
— Cherchons les Néréides en attendant que Chiron arrive. Répondit Percy.
— Par où on commence, alors ? Demanda Grover.
Percy regarda autour de lui et écarta les bras, soucieux.
— Je ne sais pas, l'île à l'air super grande. On ne devrait pas pénétrer les bois avant l'arrivé de Chiron, nous devons rester groupés. Déclara Percy.
— Pour une fois que tu dis quelque chose de censé, je suis d'accord. Fit Grover.
— Hey ! S'offusqua Percy.
Après quelques minutes à poireauter sur la petite plage, ils virent un ferry s'approcher de l'île. Ils virent Chiron dans un fauteuil roulant descendre avec un homme de la sécurité la rampe du ferry.
— Vous êtes sûr de rester ici, monsieur ? Vous n'allez pas vous coincer dans le sable ? Demanda le monsieur, inquiet.
— Oui, j'ai mes élèves, ils m'attendent. Dit Chiron en montrant les trois adolescents.
— Comment ? Demanda-t-il en suspend en les voyant venir vers Chiron à la course.
— Merci Monsieur, on s'occupe du reste. Fit Annabeth.
Le monsieur encore hébétée regarda les adolescents, se demandant comment ils ont fait pour arriver ici, car le seul moyen d'y arriver c'est par son ferry et Chiron s'éloigner sur la plage.
— Ils sont fou, ils sont fous. Se répétait le monsieur en remontant.
Il secoua la tête comme si ce qu'il se passait était une illusion et il retourna sur son ferry pour repartir au large. Quelques minutes après avoir attendu que le ferry s'éloigne, Chiron reprit sa forme normale.
— Bien, commençons à chercher les Néréides. Déclara Chiron.
— Mais professeur, comment faire si, elles viennent de l'eau ? Ne devrais-je pas les appeler comme je suis le fils de Poséidon ? Demanda Percy.
— Non, elles vont venir d'elles-mêmes. Peut-être sont-elles déjà ici. Répondit Chiron en souriant.
Song : The legend of the blue sea – mermaids Sea 3
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Dès qu'il finit sa phrase, il se retourna tandis que Percy, Grover et Annabeth se placèrent en ligne à ses côtés pour observer l'étrange phénomène qui se produisait devant eux. Une grosse vague s'approchait et ils entendaient des hennissements de cheval ou des bruits de dauphin. Plus la vague approchait, plus elle devenait grande et plus ils voyaient des chevaux parcourir en courant sur l'immense vague. Dessus, ils voyaient des femmes-poissons.
— Des sirènes ? Les Néréides sont des sirènes ? Demanda Percy, surprit.
— Non, pas exactement. Elles ont la forme des sirènes, mais ce sont bien des nymphes. Déclara doucement Chiron.
— Alors c'est à ça que ressemble une nymphe des eaux. Déclara Annabeth, admiratif.
— Tu en as déjà entendu parler, Annabeth ? Demanda Chiron.
— Dans un livre. Répondit Annabeth.
Chiron sourit chaleureusement face à la réponse de son élève. Bientôt, par peur de se prendre la vague, Percy, Annabeth et Grover se reculèrent, se plaçant derrière leur professeur qui restait à sa place. L'énorme vague finit par s'échouer sur le sable, les éclaboussant quelques peu et une armée de cheval accompagné de leurs nymphes des eaux se montraient devant les adolescents.
— Qui êtes-vous ? Que faites-vous sur notre île ? Demanda l'une des nymphes, sûrement la chef.
Elle se rapprochait de Chiron. Elle était grande, elle portait une tunique bleue qui lui collait à sa peau blanche comme du cristal. Elle avait de long cheveux noirs humides qui faisait ressortir la couleur de sa peau blanche. Elle avait des yeux bleus comme ceux de Percy et des bracelets en or étaient sur ses chevilles, ses poignets et sur ses avant-bras. Des perles rosées ornaient sa longue chevelure noire.
— Nous voulons aller au royaume des nymphes et on nous a dit que vous seules pouvez nous y emmener, chères Néréides. Déclara Chiron.
— Tu sais ce qui est arrivé à ceux qui ont fait la même demande que toi ? Demanda-t-elle d'une voix angélique, ils sont devenus nos perles. Renchérit-elle en touchant ses cheveux de perles.
Song:
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Percy déglutit et se tourna vers Annabeth, inquiet.
— Je vois que le fils de Poséidon est présent. Enchanté, je m'appelle Earwen. Dit la chef.
— Enchanté, je suis Percy. Se présenta-t-il.
Earwen ne disait rien, elle regardait Annabeth et cette dernière la regardait avec méchanceté faisant sourire la nymphe des eaux.
— Je ne peux vous donner facilement nos perles. Mes amies ne l'accepteraient pas si docilement. Pourquoi voulez-vous nos perles ?
— Earwen, chaque royaume court à sa perte. La mère-nature a été empoisonnée et nous devons aller chercher les ingrédients qui nous seront utiles pour créer l'antidote. Pour cela, nous devons aller au royaume des nymphes. Déclara Percy las, fatigué de tout le temps répété la même chose.
— C'est pour cela que l'océan dépérit...Souffla Earwen en se rappelant que les coraux pourrissaient et se détachaient de leurs parois tout comme l'encre noire qui commençait progressivement à remplir l'étendue d'eau.
Earwen soupira et hocha la tête. Elle détacha de ses cheveux noirs, quatre perles rosées.
— Servez-vous s'en avec délicatesse, Percy. On ressent la douleur lorsque la perle est utilisée. Dit-elle en déposant de ses propres mains humides dans celles fines de Percy.
Percy retient un dégoût lorsqu'il sentit les mains de la nymphe des eaux dans les siennes. Elles étaient visqueuses comme si des algues formaient la main. Il regarda les yeux bleus de la nymphe et sursauta en les voyant se changer en des yeux verts et la pupille noire en ovale, comme des yeux de chats. Il déglutit et la nymphe sourit, s'éloignant et ses yeux reprirent leurs formes normales. Percy donna les perles une à une à ses amis.
— On fait comme avec les perles de Perséphone, Chiron ? Demanda Percy.
— Exactement. Répondit la nymphe, devançant Chiron.
Ils les placèrent sur le sable et doucement, appuyèrent sur la perle rosée faisant hurler Earwen de douleur tout en disparaissant pour se retrouver au royaume des nymphes à la vitesse de l'éclair. Ils se retrouvèrent dans une petite clairière tandis que les nymphes repartirent dans l'eau.
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