Chapitre 12: Marie Morgane
Ils atterrirent sans encombre près de la colline aux cascades et l'effet de la fiole s'épuisa. Percy enleva ses chaussures volantes et remit ses propres baskets noirs et blancs. Ils prirent le temps d'observer la grande verdure et les animaux qui les entouraient. Des petits mammifères courraient la verdure à perte de vue, des papillons voltigeaient ici et là autour d'eux ou se reposaient sur leur fleur de milles couleurs. Des poissons nageaient dans les cascades qui formaient quelques arcs-en-ciel en bas de leur chute à cause des rayons du soleil qu'accompagnait ce beau paysage. Des écureuils parcourraient les branchages et ramassaient les glands pour l'hiver.
—C'est magnifique ! Fit Jeanne les yeux brillants.
—Oui. Je n'ai jamais vu un royaume aussi beau. Dit Annabeth sur la même longueur d'onde que Jeanne.
Jeanne hocha la tête et d'un commun accord, ils avancèrent vers la cité, passant à côté de la petite colline de cascade inversée et des deux grandes statues qu'ils pouvaient voir surplomber la colline aux cascades. Les jarres entre leur main étaient tournées vers la colline aux cascades comme s'ils prenaient de l'eau ou faisait couler l'eau dans le lac qui entourait la colline, crée par les cascades.
Plus ils avançaient, plus ils étaient éblouis par la beauté du paysage et l'air pur qui s'en dégageait. Ils arrivèrent bientôt à l'orée de la cité qui était surplombé par les montagnes et deux îles éloignés au-dessus des montagnes. La cité était entourée de verdure, les maisons étaient comme incrusté dans les arbres et certaines étaient décoré par des lianes. Jeanne déglutit en repensant aux lianes vivantes du jardin lorsqu'elle avait été attaquée. Elle en gardait un mauvais souvenir.
Grover appuya son épaule droite pour la rassurée et elle lui sourit. Continuant d'observer la cité, ils remarquèrent que les toits des maisons étaient faits de branches fines, lisses et solides ou par de la verdure rattachée à des lianes. Les maisons n'étaient ni hautes ni trop basses comme si c'était des maisons de gnomes ou comme s'ils étaient représentés comme des géants. Des petits escaliers faites en bois faisaient parfois le tour de certaines maisons comme pour accéder aux étages. Les ruelles faites de pavés de pierre de la cité étaient étroites et courbées, parfois en petite pente.
Les adolescents arrivèrent devant un énorme arbre à trois troncs, au fond de la cité. De grands feuillages ornaient le haut des troncs et où des baies rouges parsemaient les feuilles. Des petites fenêtres illuminées étaient incrustées dans les troncs et une grande porte en forme d'arche, rassemblant en une courbe les trois troncs entrelacés ; formant la porte de la demeure de la reine des fées.
Les adolescents pénétrèrent dans l'arbre et furent illuminés par les lustres en forme de champignons suspendus aux branches. Des petites lucioles confinées dans des bocaux et incrustés aux troncs éclairaient le grand espace de la cour comme des flambeaux. De grandes tables toujours en forme de champignons remplissaient la cour, de petits tabourets faites par l'écorce des troncs étaient positionnés autour des tables. Un escalier en colimaçon construit dans le tronc intérieur montait à l'étage où une énorme plateforme suspendue était placée au centre. Elle était rattachée par des lianes, des cascades découlaient de la plateforme, mais étrangement ne touchaient pas le sol.
Alors que Percy regardait l'intérieur grandiose de l'arbre, Annabeth touchant les tables en forme de champignons et Grover se promenant pour s'imprégner de l'ambiance féerique, Jeanne avançait comme attirée vers la plateforme. La tête levée, elle ne regardait pas où elle allait et elle se cogna contre un mur. Baissa la tête, fronçant les sourcils, elle toucha la paroi devant elle qui semblait...
—Invisible ? Se demanda-t-elle en la touchant à plusieurs reprises.
Des petites ondes traversèrent la paroi jusqu'aux lianes qui émit les ondes jusqu'à la plateforme comme s'ils allaient déclencher un piège. La seconde d'après, reculant de stupeur, Jeanne vit de sublimes créatures ailées descendre de la plateforme suspendue.
—PERCY ! GROVER ! ANNABETH ! Appela-t-elle.
Les concernées se retournèrent et se rapprochèrent de la jeune fille, éberluée. Percy, inconsciemment, se plaça, dans un geste protecteur, près de Jeanne, encerclant ses épaules et colla son dos contre son torse. Les petites créatures voltigèrent près d'eux et un petit bruissement leur parvinrent.
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—Qu'est-ce que vous voulez ? Que faites-vous ici ? Qui êtes-vous ? Demanda l'une d'elles d'une petite voix cristalline et aiguë.
—Je...Nous cherchons une plante au nom de Cardamine pratensis. Déclara Percy.
—Fichez-le camp ! Vous n'avez pas à être ici ! Fit-elle avant d'être interrompu par une de ses semblables qui lui chuchota à l'oreille.
La créature ailée—qui leur était présenté à eux— était de peau mate, ses vêtements tâchés de vert et de brun comme dans les tons marécageux. Ses petites ailes étaient de couleur vert pastel.
La petite fée se tourna vers ses invités tandis que ses semblables retournèrent vers la ruche et finit par claquer des doigts. Concentrée sur les ailes translucides de la petite créature, Percy, Grover et Annabeth s'évanouirent sous les yeux interloqués de Jeanne qui se fit soulever par la magie des fées.
—Hey ! GROVER ! ANNABETH ! PERCY ! Reposez-moi ! Qu'est-ce que vous leur avez faits ? Demanda-t-elle en faisant des gestes brusques.
Ses membres balayant l'air, ne touchant à rien et n'impressionna pas la fée, l'épuisa. Jeanne finit par atterrir, assise sur les genoux devant une énorme cours à péristyle. De grandes colonnes ornés de lianes qui faisaient le tour de la colonne était de chaque extrémité de l'allé de pierre.
Une verdure entourait la moitié de la plateforme tandis qu'un grand arbre était le centre de son attention, était placé au nord. Ce qui l'émerveilla était qu'une souche était la source d'un grand ruisseau qui était séparé par des petits étages de pierre, formant des cascades faisaient la longueur de la plateforme. Des flambeaux en forme de luciole comme au sous-sol étaient installé sur des branches où la pointe partait en forme de trèfle.
Au pied de l'arbre géant entouré de colonnes, sur une petite estrade de terre, était assis sur un trône fait en écorce d'arbre, une magnifique fée.
Elle était grande, elle avait de grandes ailes translucides, elle portait une longue robe rose qui formait bien ses formes de son corps, les mettant en valeur et une longue chevelure blonde ondulait dans son dos. Une couronne dorée et où l'ornement était des feuilles d'or ornait son front, indiquant son statue. Un sceptre où une boule de cristal vert ornait le bout de son bâton était positionné dans sa main.
—Bienvenue à toi, au royaume des fées. Je suis Marie Morgane, la reine. Se présenta-t-elle en se levant avec grâce faisant papillonner ses grandes ailes, en regardant avec bienveillance son invitée.
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