Chapitre 11: Le royaume des fées.
Les quatre adolescents descendirent la petite colline et Jeanne regarda derrière elle. Elle fronça les sourcils en voyant le portail du sorbier des oiseliers se fermer, faisant disparaître la lumière qui les avaient transportés. Elle suivit Percy, Annabeth et le satyre.
De grandes montagnes les entouraient, surplombant les îles qui étaient proches les unes des autres. Les nuages ornaient le sommet de chaque montagne comme s'ils étaient l'auréole d'un ange. De grandes cascades découlaient d'un point sur chaque île, tombant dans le vide, ce qui étonnait tout le monde, une seule île avait une grande cascade et où l'eau dégoulinait à sens inverse. Les cascades formaient de petits arcs-en-ciel. Deux grands archipels étaient reliés entre elles, les adolescents purent voir une magnifique citée sur la deuxième grande île, la plus éloignée,et la deuxième, la plus proche d'eux semblait être un terrain de jeu pour les fées.
Une grande arche était installée au bord de l'île, faisant couler l'eau dans le vide et entourant la grosse colline. Un arc-en-ciel traversait de gauche à droite la colline. Juste à côté, une grande île remplie de cascade en forme d'entonnoir et où une petite montagne ornait le dessus était incrustée dans l'île flottante.
En se rapprochant de plus près des îles volantes, puisqu'ils étaient arrivés sur la colline des déesses. Les adolescents virent deux grandes statues, chacune représentant une déesse où la posture était courbée, elles étaient asymétriques et où la déesse maintenait dans ses bras une jarre qui faisait couler de l'eau vers l'intérieur. Plus à l'ouest, il y avait une grande colline courbée en arche où il y avait des grands arbres, des champignons et des gros rochers. Au niveau des rochers, une autre cascade dégoulinait, touchant les parois rocheuses de la colline et tombant dans un énorme lac qui entourait une autre petite île incrustée au sol.
—Comment on fait pour aller sur les îles ? Demanda Jeanne, intriguée.
—Avec ceci. Fit Annabeth en sortant une paire de chaussure volante de son sac.
—Tu as vraiment pensée à tout, Annabeth. Complimenta Percy.
Annabeth rougit et hocha la tête. Elle tendit la paire de basket à Percy. Le jeune homme se rappela alors le combat épique qu'il avait fait avec Luke et lorsqu'ils avaient cherché la deuxième perle au panthéon d'Athéna à leur première quête.
—Comment vous allez faire vous ? Luke m'avait donné qu'une seule paire. Fit remarquer Percy, inquiet de laisser ses amis derrière lui après avoir commencé leur quête ensemble.
—Chiron nous a donné une fiole qui pourrait nous être utile pour ces cas-là. Apparemment, il connaissait très bien le royaume des fées et il est allé à plusieurs reprises. Dit Annabeth en montrant trois fioles rosées dans la paume de sa main droite.
Grover siffla d'étonnement, anticipant le fait que lui, un satyre, allait pouvoir voler.
—Tu es sûre que c'est fiable ? Demanda Grover, inquiet quand même pour sa sécurité.
—Ne t'en fais pas, Chiron ne nous aurait pas donné quelque chose s'il ne l'avait pas déjà essayé auparavant...Du moins, je l'espère. Fit Annabeth.
Annabeth donna les fioles à ses amis et pendant que Percy mettait sa paire de basket, les autres burent le liquide de la fiole. Percy se réhabitua à la paire de chaussure volante et commença à s'élever. Après un certain temps, rien ne se passa pour ses amis, inquiet, il redescendit sur la terre ferme après avoir fait quelques pirouettes.
—Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Percy.
—Je ne sais pas, Chiron ne m'a pas dit comment ça fonctionnait... Dit tristement Annabeth.
—Quoi ? Tu nous as fait avaler quelque chose dont tu ignores toi-même le fonctionnement ? Demanda Grover, offusqué que son ami l'ait trompé.
—Non, ce n'est pas ça—wooouah ! Cria Annabeth avant de se faire emporter.
Ses amis la regardèrent s'éloigner, intrigués et ils ne pouvaient qu'entendre Annabeth crier de frayeur. Les bras et les jambes d'Annabeth faisaient des gestes brusques dans le vide et ses cheveux virevoltaient au grès du vent qui lui fouettait le visage. Percy mit du temps à reprendre ses esprits et s'éleva dans les airs pour essayer de rattraper Annabeth qui agissait comme un oiseau qui n'avait pas d'ailes.
—Annabeth ! Annabeth ! L'appela-t-il pour essayer de calmer la frayeur de son amie.
—Percy ! Aide-moi ! Implora-t-elle.
Percy se rapprocha de la jeune fille et l'observa en souriant, amusé.
—Ne me regarde pas comme ça et apprend-moi à voler plutôt ! S'écria Annabeth offusquée.
—Déjà calme-toi, respire et écarte tes bras en horizontale. Prévient Percy.
Annabeth essaya de se calmer, en vain, elle ne faisait qu'empirer la chose et son corps chuta, la faisant crier de plus en plus fort. Percy la rejoignit et lui maintient son corps contre lui. Annabeth rougit en sentant les pectoraux de Percy contre son dos et en sentant ses mains fermes sur ses hanches.
—Calme-toi. Bon, visualise quelque chose de reposant, qui te passionne. Cela devrait t'aider à te stabiliser. Dit Percy.
Annabeth ferma les yeux en rougissant et visualisa qu'elle embrassait son meilleur ami. Elle sentait son corps frissonner par le vent qui parcourrait tout son être et par le fantasme qu'elle venait de visualiser.
—C'est ça ! Je te lâche à présent. Prévient Percy en souriant.
Annabeth respira de soulagement et ouvrit les yeux lorsqu'elle sentit les mains de Percy se détacher de son corps. Elle sentit un vide et qu'il lui pinçait le cœur. Elle sourit en voyant le magnifique paysage qu'elle avait devant les yeux et se rapprocha des cascades afin de caresser du bout des doigts, l'eau cristallisée.
Après un petit tour, Percy et Annabeth retournèrent auprès de ses compagnons qui les attendaient, inquiets. Heureux de les revoir sain et sauf, ils se précipitèrent vers les revenants.
—Annabeth, tout va bien ? Demanda Grover.
—Oui, c'était magique ! Allez, vous devez l'essayer ! Répondit Annabeth, excitée.
Jeanne et Grover se regardèrent inquiet.
—Tout d'abord, vous devez vous calmer, libérez votre esprit et visualiser quelque chose qui vous fait rêver. C'est la seule solution qui pourrait vous faire voler. Fit Percy.
Grover et Jeanne hochèrent la tête. Toujours craintives, ils essayèrent de visualiser ce qui leur semblait être leur rêve. Soudainement, ils se sentirent soulever du sol et sentirent des frissons parcourir leur omoplate comme si des ailes avaient poussés dans leur dos, ils ne faisaient plus qu'un avec le vent. Ils se dirigèrent tous vers la cité des fées sur les deux îles flottantes.
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