Chapitre 10: Le jardin des fées

Le lendemain matin, Annabeth fut la première à se réveiller et à se préparer pour leur randonnée. Elle réveilla Jeanne qui sommeilla et se frottât les yeux pour mieux se réveiller. Elle se prépara à son tour, mettant un jean bleu avec un haut rouge qu'Annabeth lui avait prêtée. Elle se coiffa les cheveux et sortit de la chambre en compagnie d'Annabeth. Elles se dirigèrent vers Percy et Grover qui déjeunaient à une table.


— Bonjour les filles. Salua les deux jeunes hommes.

— Salut, bien dormi ? Demanda Annabeth.

— Très bien, comme un bébé. Répond Grover.


Percy hocha la tête, affichant un visage moqueur face aux propos de son meilleur ami et regarda Jeanne, inquiet.


— Tout va bien, depuis hier soir ? Demanda-t-il.

— Oui, ça va mieux. Dit Jeanne.

— Qu'est-ce qui s'est passé, hier soir ? Demanda Annabeth, interloquée.

— Rien de spécial. Mentit Percy.


Jeanne sursauta face à l'audace de Percy. Un regard de la part de Percy fit enlever sa crainte.


— Nous partons lorsque le petit-déjeuner sera fini. Prévient Grover.


Annabeth hocha la tête, intimant Jeanne à la suivre, les deux jeunes filles se dirigèrent vers le comptoir de la salle de repos et demandèrent un petit-déjeuner à l'aubergiste. Une fois qu'ils eurent tous déjeuner, retournant dans leur chambre pour reprendre leur affaire sous les yeux suspicieux de l'aubergiste, ils quittèrent l'auberge.


— Ah ! On n'a oublié de demander où serait le sorbier des oiseleurs ! Peut-être que l'aubergiste saurait quelque chose ! S'écria Jeanne faisant arrêter ses amis.

— D'accord, attendez-moi je vais aller lui parler et je reviens. Prévient Grover.


D'un hochement de tête de la part de ses confrères, Grover retourna à l'intérieur de l'auberge et les trois autres attendirent Grover, appuyé sur un petit muret engloutit par les lianes. Ils sourirent en voyant leur ami revenir vers eux, le sourire aux lèvres.


— Venez, suivez-moi ! S'écria Grover en guidant ses amis vers le Nord.

— Alors, où est-ce que ça se trouve ? Demanda Percy.

— Dans un jardin botanique, c'est un parc floral, il est situé près d'un château en ruine. Le jardin est ouvert au public, ça va être facile pour y entrer, mais pour en ressortir...C'est autre chose. Répondit Grover.


Après plusieurs heures de marche sous le soleil tapant, les adolescents arrivèrent en haut d'une petite colline, le vent fouettant leur cheveu et les herbes, les laissant sans voix. Le château médiéval était entourée d'eau, située sur une petite colline, un pont-levis était abaissé afin de laissez les habitants visiter le château. Sa vieille structure était faite de quatre tours : les deux premières étaient carrées et les deux autres, plus reculés,étaient en forme de cercles.


De longues remparts fortifiaient la construction et s'effritaient avec le temps et forment trois enceintes. Une grande cour devait être enseveli sous des pierres. Des rochers surplombaient le château et la mer entourant la péninsule de la Bretagne rendait le paysage plus féerique. Des grosses vagues s'entrechoquaient contre les parois rocheuses, laissant un merveilleux spectacle aux adolescents. L'air devenait de plus en plus insupportable, bruyant et sauvage.


Autour d'eux, cela ressemblait plus à une clairière, il n'y avait aucun village, aucune autre bâtisse, sauf le jardin qui longeait la forêt à droite.


— Ça devait être le jardin du roi à l'époque. Déclara Annabeth en commençant à descendre la petite colline.

— Allons-y. Déclara Percy.


Le petit groupe entrèrent dans le jardin et à leur grand étonnement, ils ne virent aucun habitant parcourir les allés du jardin. Les plantes étaient maître des lieux, recouvrant le sol sableux et caillouteux qu'ils retrouvaient. Les plantes ornaient les vestibules et les ponts qui étaient installés pour laisser aux visiteurs de passer à travers le jardin. De grands arbres et de grands buissons longeaient les allées et l'air.


— Séparons-nous pour trouver le sorbier. Proposa Grover.

— D'accord, je vais à gauche. Prévient Percy.

— Je vais au centre. Annonça Annabeth.

— Et moi à droite. Déclara Grover.


Les adolescents suivirent chacun de leur chemin, laissant Jeanne au point de départ, interloquée par les plantes qu'elle n'avait jamais vues. Il y en avait des jaunes, des blanches, des violettes, des roses, etc. Plus elle avançait, plus ses yeux s'écarquillèrent face à la beauté du jardin qui avait plusieurs odeurs, parfumant l'air de plusieurs ondes. Jeanne entendait même des petits clapotis d'eau comme si une cascade s'écoulait à l'intérieur. Elle se dirigea vers le ruisseau et sourit en le voyant, il y avait même des pétales qui surplombaient la surface de l'eau, rendant le ruisseau plus romantique. Un petit pont était à sa gauche, elle se pencha vers la surface de l'eau et nettoya son visage pour sentir à nouveau l'eau dégouliner sur sa peau sèche.

https://youtu.be/BN2HksvqOBE

Jeanne se redressa et ses yeux s'écarquillèrent en voyant un petit arbre sur l'autre rive. Entouré d'un cercle de cailloux où elle vit des lettres incrustées dans la pierre.


Les branches étaient blanches, presque grisâtres et les feuilles qui surplombaient les branches étaient finement dentées et de couleur verte. Les pétales étaient regroupés en corymbes et semblaient être composé de quinze à dix-sept folioles. Un grand tronc qui semblait frêle de loin, supportait les branchages et les petites baies rouges. Des petites baies rouges ornaient le petit arbre qu'elle venait de trouver. Autour du petit arbre qui ne dépassait même pas sept mètre, des dalles qui l'entourait étaient surplomber par des rochers qui découlaient au ruisseau.


—PERCY ! ANNABETH ! GROVER ! Appela-t-elle en criant très fort.


Ses appellations parviennent miraculeusement aux concernées qui revinrent sur leur pas.


—Je l'ai trouvé ! Annonça Jeanne en se retournant vers ses amis et en pointant le petit arbuste sur l'autre rive du ruisseau.

—Je n'y crois pas. Conclu Annabeth.


Percy sourit et lui tapota l'épaule droite avant de se diriger vers Jeanne pour la prendre dans ses bras afin de la féliciter. Jeanne rougit et vit le regard noir d'Annabeth sur sa personne. Elle baissa la tête et remercia Percy qui se dirigeaient vers le pont afin de le traverser, suivi par Annabeth, Jeanne et Grover.

https://youtu.be/HWWwRvT_NRc

Alors que Jeanne se dirigeait vers ses amis, elle cria en se sentant éloigné du sol et son cri s'amplifia lorsqu'elle se fit secouer de part et d'autre. Percy, Annabeth et Grover se retournèrent au même instant.


—JEANNE ! Appela Percy.


Jouant au héros, Percy sortit son stylo à bille et l'activa, formant une belle épée qu'il lui a été offerte par Chiron. Il s'élança et essaya de couper la liane au-qu'elle Jeanne était prisonnière. Celle-ci cria de plus en plus fort et son visage se décomposa lorsqu'elle sentait la liane se serrer progressivement sur ses hanches, la faisant suffoquer.


Avant qu'il n'eût le temps de faire quoi que ce soit, Percy se fit projeter par une grosse liane un peu plus loin, l'éloignant de Jeanne.


—PERCY ! Appela Annabeth et Grover en même temps.


 Se relevant et enlevant de la poussière à la commissure de ses lèvres, il regarda le monstre resserrer son emprise sur Jeanne puisque celle-ci émit un nouveau gémissement de douleur. Percy regarda Annabeth qui venait de lancer une flèche sur la liane qui se mit à hurler et brusquement à lâcher Jeanne qui atterrit au sol, lourdement. Immédiatement, Percy vient la relever et ils quittèrent la rive gauche pour aller sur la rive droite les bras l'un dans l'autre.


—Que fait-on ? Demanda Percy.


Le silence suivit sa question, laissant perplexe Percy. Il vit Annabeth continuer à tirer des flèches sur la plante vivante et Grover fouiller les affaires d'Annabeth.


—Qu'est-ce que vous faites ? Demanda Percy.

—Pendant que tu t'occupes de Jeanne, j'ai demandé à Grover de fouiller dans mon sac. J'y ai mis une fiole qui pourrait nous être utile contre ce genre d'adversaire. Je savais qu'il nous serait utile. Répondit Annabeth.

—C'est ça ? Demanda Grover précipitamment et en montrant une fiole à Annabeth.

—Oui, merci. Accepta Annabeth.


Elle prit la fiole sous les yeux interloqués de ses amis, la décapsula et une odeur nauséabonde en ressortit faisant plisser leur nez.


—Mais qu'est-ce que c'est ? Demanda Percy, dégoûté.

—De la bouse imbibé par de l'huile. Répondit Annabeth.

—Quoi ? S'écria Percy, choqué.

—As-tu du feu ? Demanda Annabeth à Grover.


Pendant qu'Annabeth imbibait sa troisième flèche, Grover lui revient avec un briquet et elle l'alluma pour donner la flamme à sa flèche qui prit feu. Elle sourit et s'avança avec détermination. Elle releva son arc, plaça la flèche en étirant ses bras avec perfection et regarda sévèrement la bête.


—Prends ça ! Lâcha-t-elle avant de tirer la flèche.


La flèche toucha la bête qui était faite de  liane et dans un grognement assourdissant, elle prit complètement feu, elle agonisa. Annabeth se retourna vers ses  amis et écarquilla les yeux en voyant le sorbier des oiseleurs s'illuminer. Ils se dirigèrent tous vers le sorbier et ils y pénétrèrent lorsqu'ils virent une brèche s'ouvrir.


Ils restèrent estomaqués lorsqu'ils virent un archipel d'îles volantes, entourés de verdures, de montagnes, d'eau et de nuage. Des dômes et de grands arbres ornaient les îles tandis que des arcs-en-ciel les traversaient  comme s'ils les reliaient entre elles.


—On y est... Le royaume des fées est juste devant nous, les gars. Déclara Grover.

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