Chapitre 08: Sorbier des oiseliers
Song: Various Artists - Dream Catcher ( Instrumental )
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Ils s'éloignèrent de l'entrée du campement et la forêt faisait frissonner Jeanne de peur tellement que le brouillard avait engloutit le tronc des arbres. Les rayons de lune époussetaient les feuillages des buissons à travers les feuilles des arbres avec grâce. Annabeth siffla avec l'aide de ses doigts et immédiatement, une voiture volante arriva à la vitesse de l'éclair dans un torrent de fumée. Jeanne sursauta et elle pouvait voir Percy déglutir, celui-ci se rappelant de la dernière fois qu'il l'avait utilisé. Il ne voulait sûrement pas revivre la même chose.
— J'ai toujours détesté ce moyen de transport. On ne peut pas prendre le bus, Annabeth ? Demanda Percy, déglutissant.
— Non, on n'a pas le temps de traîner. C'est le meilleur transport que je connais. On fait juste demander notre chemin et on est déjà arriver. Contredis Annabeth en se dirigeant vers la vieille voiture qui semblait toute cabossée.
Jeanne ne faisait pas confiance aux chauffeuses de ce taxi jaune, elles semblaient louches et mal intentionnées. Craintivement, elle prit la main de Percy comme pour le rassurer qu'il ne fût pas le seul à craindre face à ce moyen de transport, qu'elle-même ne connaissait pas, n'en n'ayant jamais vu. Face à ce geste, Percy sursauta et rougissait en voyant leur doigt s'enlacer par automatisme comme s'ils étaient fait l'un pour l'autre.
— Ne t'en fais pas, Jeanne. Tout va bien aller. Dit Percy.
— L'instant d'avant, tu disais le contraire. Fit remarquer Jeanne, moqueuse pour détendre l'atmosphère tendue.
— Allez, dépêchez-vous ! Cria Grover qui était déjà monter à l'arrière.
Percy déglutit et suivi par Jeanne, ils se rapprochèrent du char de la damnation. Annabeth ouvrit la marche et la portière d'un claquement assourdissant. Ils s'installèrent lentement dans le taxi. Jeanne sursauta en voyant les trois vieilles femmes se retourner d'un même mouvement et rire pour un rien. Une grille installée sur le rebord des sièges jusqu'au plafond de la voiture séparait les clients des chauffeuses. Le tableau de bord était inutilisable et le volant était emmitouflé dans un tissu jaunâtre poilus et vieux de plusieurs siècles.
Song:Frozen Epica - Remember - War of the Son
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— Pas de dollar, pas de carte de crédit, des drachmes uniquement car on est prié de faire la pointe.
— Allez, allez, on monte dans le taxi. S'impatienta une vieille femme à la voix aiguë.
— Oui, nous venons tout juste de désinfecter le taxi de la damnation. Dit la première chauffeuse d'une voix aigre.
— Mais pas cette année. Termina la femme du centre.
Les adolescents se regardèrent exaspérée du même discours lorsqu'ils montaient dans le taxi New-yorkais tandis que Jeanne restait surprise face au pourrissement de la voiture.
— Excusez-moi, nous voulons allez au royaume des fées. Dit Percy.
— Quelles destinations ? Demanda l'une des trois vieilles femmes.
— En Bretagne, madame. Répondit Annabeth face au regard incertain de Percy.
— Oh ma course préférée. Dit la première chauffeuse.
— Ce n'est pas la plus cher, ma sœur. Dit la troisième.
Les trois chauffeur rirent de bon cœur et la chauffeur du centre, abaissa le levier tout en actionnant le contact pour démarrer à nouveau le taxi. Brusquement, la voiture s'accéléra et les adolescents furent repoussés aux dossiers tout en criant face à l'accélération amplifié du taxi qui était à une vitesse hors de la normale.
— Attachez bien vos ceintures. Dit l'une des femmes avant de tirer le levier à la droite.
Subitement, le taxi fut séparé en deux pour échapper un arbre auquel ils allaient foncer dessus et le passa sans trop de difficulté. Au soulagement de Jeanne, le taxi reprit sa forme initiale. La vieille femme mania à nouveau le levier et le fit tourner à gauche, puis vers le bas avant que la voiture n'accélère de plus en plus vite jusqu'à disparaître dans un portail temporel qui venait d'apparaître entre les bois ; toujours sous les cris des adolescents tandis que la noirceur se fit plus clair progressivement.
— Destination achevée. Bienvenue en Bretagne. Dit la troisième chauffeur.
— Merci. Remercia Annabeth.
— Allez, on se dépêche ! S'impatienta la femme du centre.
À peine avaient-ils sorti de la voiture que celle-ci partit brusquement. Les adolescents se regardèrent, encore sous le choc de cette course.
— Je n'y ferais jamais à ce transport. Prévient Percy en remettant la lanière de son sac à dos sur son épaule droite.
— Je me ferais une joie de reprendre le transport, pour ma part j'ai assez bien rigolé avec les trois femmes. Elles sont amusantes. Déclara Jeanne tandis que toutes craintes auparavant s'étaient envolés.
—Tes comme le frère de Percy. Il a adoré ce moyen de transport ! S'exclama le satyre.
—Tu as un frère, Percy ? Demanda Jeanne, intrigué.
—Oui. Mais cela fait longtemps que je ne l'ai pas revu. Répondit Percy.
—Pourquoi ? Demanda Jeanne intriguée d'une telle distance entre frères.
Percy soupira, l'air frais lui balayant le visage. Jeanne soupira en voyant qu'elle avait touché un point sensible. Ils reprirent leur chemin, ils n'avaient pas de temps à perdre. Ils finirent par regarder autour d'eux afin d'essayer de se repérer et virent qu'il n'y avait que des arbres qui les entouraient. Le sol était plutôt sableux et caillouteux. Ils pouvaient entendre le bruit des vagues s'écraser sur les parois de la péninsule. L'air marin fouettait leur cheveu les faisant danser au grès du vent.
— Bon, où est-ce qu'on doit aller ? Demanda Jeanne.
— Selon la carte que Zeus nous a donné, on doit aller au pied du sorbier des oiseleurs. C'est sûrement dans un jardin botanique. Répondit Annabeth.
— Le sorbier des oiseleurs ne seraient-ce pas un arbre sacré pour les fées ? Demanda Grover, en voyant que le nom lui était familier.
— Oui, c'est comme l'entrée du royaume des fées, Grover. Expliqua Annabeth.
— Tu t'y connais en fée, dis-donc. Fit Percy, admiratif.
Annabeth rougit face au compliment de Percy et hocha la tête.
— Ce n'est pas compliqué, c'est Monsieur D qui nous a tout appris. Je conçois que tu n'as pas écouté en cours. Dit Annabeth.
Percy s'arrêta de marcher et resta stoïque sous les rires de Grover et de Jeanne. Reprenant ses esprits, il continua sa marche au pas de course pour suivre ses amis. Ils arrivèrent rapidement à l'entrée d'un village. Ils se regardèrent souriants et fatiguées de la route, ils louèrent deux chambres dans une auberge en plein cœur du village.
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