Chapitre 04: le camp des Sang-mêlé


Bienvenue, au camp des Sang-mêlé. Dit Percy en écartant les bras montrant le campement.


Dès qu'elle posa les yeux autour d'elle en suivant le mouvement de Percy, elle fut admirative par la beauté du camp. Des arbres les entouraient, d'autres jeunes adolescents pratiques les arts d'épée et d'arche au sol comme sur des plateformes installées dans les arbres pour un parcours peut-être plus avancé. Les jeunes adolescents portaient des vêtements plutôt sombre et ample pour plus de liberté dans leurs mouvements.


En plus de cela, des petites cabanes étaient à disposition pour l'armurerie et le ravitaillement. Des cibles pour les archers avait été mit en ligne non loin d'eux et d'autres statues en bois étaient à disposition pour les épéistes. On avait mit une estrade un peu plus loin afin que les campeurs puissent apprendre des mouvements de défenses et de combats avec plus de légèreté de mouvement. Des Sang-mêlé avaient allumé des flambeaux pour éclairer le campement même en plein jour pour plus de lumière et le feu laissait libre place à la fumée qui picotait les yeux.


Plus ils marchaient dans le camp, plus ils s'éloignaient du petit espace d'entraînement pour s'aventurer dans une grande plaine où un lac surplombait la clairière entourée de petits arbres et de hautes montagnes. Près d'eux, il y avait une cabane pour une salle de repos et à côté une grande tour pour entreposer les armes. Jeanne écarquilla les yeux en voyant l'étendue d'eau qui brillaient face à l'éclat du soleil et sursauta en sentant la main d'Annabeth se poser sur son épaule.


Ici, on apprend à maîtriser nos pouvoirs, à être des meneurs, des guerriers et peut-être même...à devenir des héros. Dit-elle.

Quoi ? Vous vous battez ici ? Vous n'êtes pas tous amis ? Demanda Jeanne.


Percy sourit face à la surprise de la jeune rousse et Annabeth l'observa tout en restant interloqué face au propos de Jeanne.


En faites, on s'entraîne pour devenir plus fort, plus qu'on l'ait déjà. On s'entraide et on renforce nos liens dans cette clairière. Déclara Percy tout en jetant un coup d'œil à Annabeth qui rougit.

Je comprends mieux et qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ? Demanda Jeanne intriguée.

— Tu verras en fin d'après-midi. Dit mystérieusement Percy tandis que des souvenirs de son arrivé ici lui revenait à l'esprit.


Ils s'avancèrent dans la clairière et Jeanne vit des guerriers s'acharner sur les statues en bois et des poutres. D'autres se musclaient un peu plus loin, à l'abri des coups de certains combattants. Ils s'avancèrent sur la rive et bifurquèrent dans un petit sentier forestier avant de descendre une petite pente. Percy dégagea une branche qui gênait le passage rocailleux et laissa les deux filles le devancer comme un bon gentleman le ferait. Puis, il descendit la petite pente et ils arrivèrent sur une rive de plage. Les vagues s'échouant sur le sable comme une valse et une légère forêt de feuillage ornait une dune d'arche séparé par l'eau de là où ils étaient. Jeanne put voir l'énorme étendue d'eau de plus près. Dès qu'elle posait les yeux sur l'eau, elle sentait ses pieds frémir dans le sable et son cœur tambouriner dans sa cage thoracique. Elle voulait y retourner, pour y nager. Tout son être lui criait d'aller nager pour sentir l'eau parcourir son corps. Elle secoua la tête et Jeanne vit Percy courir vers un jeune homme à la peau mate.


— Hey mec ! Salua Percy en faisant un check avec son meilleur ami.

— Tout va bien ? Elle s'est réveillée ? Demanda Grover.

— Ouais, elle est avec Annabeth, là-bas. Dit-il en montrant les deux jeunes filles au bord du rivage.


Grover sourit en voyant la jeune fille qui avait presque la même apparence qu'Annabeth. On pouvait croire qu'elles étaient sœurs, peut-être étaient-elles des cousines éloignées. Grover ria à son idée sous les yeux interloqués de Percy.


— Qu'est-ce qui te fait rire, mec ? Demanda Percy.

— Annabeth et la jeune fille, on dirait qu'elles sont sœur ou cousine. Qu'il y ait un lien de parenté entre elles, ce ne serait pas impossible. Avoua Grover, délibérant son fond de pensée.

— Je me suis dit la même chose. Dit Percy en souriant.

— Allez mec, allons les rejoindre. Dit Grover.


Rapidement, Grover et Percy rejoignirent les deux jeunes filles qui s'étaient très vite lier d'amitié. Jeanne regarda avec stupeur le meilleur ami de Percy et son choc fit rire ses nouveaux amis. Elle se reprit et salua le satyre.


— Je m'appelle Jeanne. Se présenta la sirène.

— Grover, je suis le meilleur ami et le protecteur de Percy. Je connais tout de lui. Se présenta le satyre.

— On dirait mon meilleur ami, Fishy, il connait tout sur n'importe qui et il connait les profondeurs de chaque océan comme sa poche. Dit Jeanne en souriant.

— Cool ! Ton ami est plongeur ? Demanda Percy, intéressé et content que quelqu'un aime l'eau comme lui.

— Non, Fishy est un poisson. J'ai toujours été avec lui, mais j'ai dû me séparer de lui pour prouver quelque chose à mon père. Répondit Jeanne.

— Quoi ? S'exclamèrent avec stupeur les trois adolescents.


Jeanne souriait, tandis qu'Annabeth trouvait de plus en plus bizarre le comportement de la jeune fille. Grover riait en voyant le visage de Percy se décomposer face à l'annonce de Jeanne. Percy, bien qu'il ait été sous le choc, il ne put s'empêcher de se dire que Jeanne devait sûrement adorer l'eau — peut-être même plus que lui— pour avoir un poisson comme meilleur ami. Il avait hâte de nager avec la jeune fille si c'était le cas. Par ailleurs, Jeanne était un très bon prénom. Il était heureux de pouvoir avoir un prénom pour identifier l'adolescente.


La jeune fille ne serait plus, à partir de maintenant, une inconnue pour lui.


— D'ailleurs, qu'est-ce que tu fais là, Grover ? Demanda Percy.

— J'étais venu voir Chiron. Il entraîne les centaures, j'attendais qu'il ait fini pour discuter avec lui. Répondit Grover.

— À propos de quoi ? On n'est plus en danger, on n'a plus de quoi s'en faire. Déclara Percy, intrigué.

— Je ne sais pas, mais il m'a demandé de venir le voir et après on aurait une discussion tous les quatre. Déclara Grover tout aussi curieux.

— Tous les quatre ? Toi, Anna, Chiron et moi ? Demanda Percy, surprit.

— Oui. Confirma Grover.


Dès qu'il eut fini de confirmer les propos de Percy, il put entendre au loin les bruits de sabots et il se retourna pour voir les centaures arriver à vive allure. Un centaure se dirigea vers eux et s'arrêta. Il passa une de ses mèches de cheveux bouclés derrière son oreille afin de mieux voir le petit groupe avec bienveillance.


— Bonjour les enfants. Salua-t-il.

— Bonjour Chiron. Saluèrent Percy, Grover et Annabeth.


Chiron remarqua la petite nouvelle, s'approcha doucement d'elle, se pencha un petit peu en avant et lui tendit la main en guise de salut. Gênée et surprit — bien qu'elle parlât avec des animaux dans les profondeurs marines, elle n'avait jamais vu d'aussi belle créature— et salua le centaure avec admiration.


—Bonjour, je m'appelle Jeanne. Je viens d'arriver. Dit la petite sirène.

—Bienvenue à toi. J'ai entendu parler de toi par Percy et Grover. Ils vont t'accompagner avec Annabeth dans ton aventure dans le camp des Sang-mêlé. Tu seras, également, mon élève. Dit Chiron.

— Merci beaucoup. Remercia-t-elle, le cœur sautant de joie.

— J'aurais besoin de votre aide, les enfants. Ce pourquoi j'avais demandé à Grover de venir ici. On est plus tranquille. Commença Chiron.

— Allons plutôt chez moi. Annonça Percy.


Chiron se redressa de toute sa hauteur, montrant à Jeanne ses muscles et le reste de son physique : le corps d'un cheval. Ensemble, dirigé par Percy, ils se dirigèrent vers le bungalow du fils de Poséidon qui était sur la rive, non loin d'eux.

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