Épilogue: héritage
Voici la dernière ligne droite pour cette fiction. J'espère que ça vous plaira ! :)
Bonne lecture 📖✨
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De retour aux camps des Sang-mêlés, Alycia s'était assise sur le sable chaud de la petite plage qui bordait le camp en début de soirée. Elle laissait l'eau fouetté ses orteilles et se glisser sous la paume de ses pieds, trempant, par la même occasion, le pan de sa robe mauve. Un bras entourait ses genoux et de l'autre, du bout des doigts, elle caressait délicatement la surface de l'eau avec son index comme si elle avait peur que l'eau s'enfuyait loin d'elle. Sa tête était déposée légèrement sur ses genoux, le regard questionnant et plongeant l'horizon.
Alycia soupira.
C'était si calme. Elle entendait seulement le souffle du vent parvenir à ses oreilles comme une douce berceuse accompagné en acoustique par le bruit des vagues qui s'échouent sur le sable et contre ses pieds nues; sable qu'elle avait déjà vu dans ses rêves rocambolesques auparavant. Elle se rappela, soudainement, que c'est cet endroit que Percy avait aperçue, pour la première fois, en centaure : sa véritable forme. Percy lui en avait touché un mot quand ils étaient en train de discuter sur le banc de la chambre d'hôtel de Pandora.
Soudain, elle se retourna en sentant une main se déposer sur son épaule gauche délicatement.
— Percy, souffla-t-elle en sentant ses joues rosirent en le voyant pencher vers elle, ses yeux légèrement plissés par le soleil et en lui souriant.
Le fils de Poséidon hocha la tête et s'installa au côté de sa dulcinée.
— Alors, pourquoi soupirais-tut ? demanda Percy doucement comme s'il chuchotait pour que seule Alycia puisse l'entendre même s'ils étaient d'ores et déjà qu'eux deux sur la plage.
Derrière son œil droit, Alycia regardait les arbres frissonner par le vent de la plage qui les surplombait de toute leur hauteur. Alycia reporta son attention sur l'horizon de la mer après avoir observer la verdure derrière eux.
— Je repensais...à tout ce qui nous est arrivées depuis le début...Ce n'est pas une personne ordinaire qui aurait pu faire toutes ces...choses, conclu Alycia, dévoilant sa pensée au jeune homme.
— Eh bien...je peux t'assurer que personne n'est ordinaire, tu sais. Tout le monde peut faire ce que l'on a fait avec pouvoirs ou sans. Il faut juste de la volonté, de la détermination et du courage, énuméra Percy.
— Et des amis sur qui compter, termina Alycia en rigolant.
Son rire cristallin fit sourire Percy et ce dernier rejoignit son amoureuse dans son rire.
— C'est vrai...Souffla Percy après que son rire se tut dans l'air, résonnant parfois dans le vent sur la plage.
Percy humidifia ses lèvres et regarda Alycia.
— D'ailleurs, je me suis demandé...Comment tu as fait...pour...euhm, te réveiller de ta...transe ? demanda Percy en bégayant, incertain d'utiliser les bons termes afin de ne pas vexée sa petite-amie.
Alycia ne répondit pas immédiatement, cherchant ses mots et comment l'expliquer pour que Percy puisse la comprendre du mieux qu'il peut. Elle joua avec le sable, prenant une grosse partie dans sa main et écarta ses doigts fins faisant tomber minutieusement les grains de sable sur la plage, à leur endroit initiale.
— J'ai...commença-t-elle, j'ai entendue une voix plus forte que la tienne me parler quand j'étais en transe dans mon subconscient. Je pense...Percy...Je pense que c'était la voix de ton père.
— Celle de mon père ? Je pensais que j'étais le seul avec Tyson à pouvoir l'entendre, avoua Percy étonnée.
Alycia lui sourit timidement. Elle se souvient de Tyson, le demi-frère de Percy. Ce dernier lui en avait touché un mot quand ils se parlaient de leur histoire dans la chambre de leur première destination de la quête. Timidement, elle lui prit la main pour lui faire des arabesques avec son pouce comme un massage pendant que Percy essayait d'assimiler le fait que son père lui ait parlé par télépathie à son tour.
— Au moins...Ton père m'a aidé à revenir vers toi. Pour moi, je le prends comme s'il acceptait le fait que je sois en couple avec toi, avoua Alycia, les joues rosies.
Percy releva la tête à ce propos et lui sourit chaleureusement. Il prit la jeune fille dans ses bras, passant son bras gauche autour des épaules de la jeune fille et la serra contre son buste pour éviter qu'elle s'éloigne de lui. Les cheveux longs et ondulés d'Alycia lui chatouillèrent le cou puisque celle-ci avait déposée sa tête entre son épaule gauche et le bas de son cou : cherchant encore plus de chaleur. Un autre sujet lui vint en mémoire, un sujet délicat qu'il aimerait clôturer pour passer à autre chose, mais il avait peur de brusquer sa petite-amie s'il lui en parlait trop vite, mais curieux et têtu comme il est, il posa les bases.
— Et...tes parents, est-ce que ça va ?
— Ils ont un temps de ré-adaptation...Mais oui, ça va très bien. Ils ont repris leur boulot et ils ont été surprit que leur collègues ne disent rien de leur absence. Et apparemment, de ce qu'à dit mes parents, leurs collègues les pensaient en vacance pendant un certains temps, expliqua Alycia.
— Heureusement, qu'ils n'ont pas perdu leur travail...Ça serait le comble après tout ça, dit Percy.
Alycia hocha positivement la tête.
— Et...et on a eue une discussion importante après plusieurs jours de silence et on s'évitait beaucoup pour tarder la conversation. Je pense qu'on avait tous besoin de s'éloigner pour réfléchir.
— C'était tendue, tu m'en avais parlé un petit peu quand on s'est revu au lycée.
Alycia émit un triste sourire ce qui peina Percy qui resserra son emprise.
— Et cette discussion ?
— Elle a été fructueuse et houleuse, mais des révélations se sont dévoilés, avoua Alycia.
— Tu sais tout, maintenant je présume ?
Percy sentie Alycia hocher la tête positivement, à nouveau. Il lui caressa son épaule droite dénudée avec le bout de ses doigts pour la réconforter calmement.
— Et...alors ? demanda Percy doucement pour ne pas brusquer sa petite-amie.
— Alors quoi ? répliqua-t-elle en se redressant, s'éloignant du torse de Percy afin de croiser ses yeux bleus, surprise.
— Eh bien, qu'est-ce que tes parents t'ont dit ? Pourquoi t'ont-ils cachés l'histoire de ta famille ?
— Tu es bien curieux, dis-moi.
— Seulement en ce qui concerne ma petite-amie.
— T'es bête, dit Alycia en poussant doucement et avec amusée l'épaule gauche de Percy qui recula de quelques centimètres à peine.
Ce dernier rigola en voyant ce geste de la part de sa dulcinée. Un silence suivit cette discussion des plus amusantes et des plus sérieuse, en même temps.
— Allez, dis-moi, supplia Percy en secouant Alycia par son épaule gauche.
— Arrête ça ! réfuta Alycia en enlevant la main de Percy de son épaule, mécontente.
Alycia se mordit la lèvre inférieure, légèrement contrariée. Elle ne savait, toutefois, pas par où commencer. Elle se rappela de la tension palpable et du stress qui avaient envahi ses parents et qui avaient rendu l'atmosphère de leur habitation insupportable pendant quelques jours. Elle se rappelait qu'après ces quelques jours, qu'elle était assis sur leur canapé du salon avec ses parents, sa mère, étant une fanatique de thé, avait préparée du thé Oolong pour alimenter la discussion. D'ailleurs, l'odeur du thé parfumait le salon et picotait légèrement les narines de la jeune fille.
Celle-ci mit une de ses mèches de cheveux derrière son oreille droite qui la gênait. Son cœur bondit dans sa poitrine et commença les révélations faite par ses parents, la vieille à elle-même.
— Eh bien...pour commencer, ils m'ont avoué qu'ils n'avaient rien dit pour me protéger comme on le sous-entendait, mais j'ai demandé plus d'explication. Selon eux, je n'étais pas prête à entendre l'histoire de notre famille. D'ailleurs, ils m'ont assurer qu'ils n'étaient pas surs que j'aurais des pouvoirs sorcières héréditaires. Même si selon toute logique, je les aurais eue de toute façon vu que mes deux parents sont sorciers. Pour autant, ils ont préférés ne rien dire là-dessus et ont préféré de faire la sourde oreille jusqu'à preuve du contraire ce qui m'a amené à ne pas contrôler mes pouvoirs dès qu'ils se sont dévoilés puisque je ne voulais pas que mes parents me prennent tout aussi pour une folle.
Percy l'écoutait attentivement, ne la brusquant pas et la laissant chercher ses mots tranquillement sans la presser pendant qu'elle parlait.
— Ensuite, j'ai appris que j'appartiens à une famille de sorcière très puissante, mais qui s'aminci vu que ce n'est plus le cas, aujourd'hui. Une autre des raisons pour lesquelles, mes parents avaient eue la merveilleuse idée de me cacher tout ça. De générations en générations, nos pouvoirs faiblissent.
— Vous savez quelle est la raison de ce résultat ?
— Eh bien, selon mes parents, ça serait à cause du changement d'époque, l'environnement, la diversité des pensées, c'est-à-dire le fait que les gens ne croient plus autant au surnaturelle et qu'ils laissent cela sur les contes de fées et que, par conséquent, cela affaiblit nos pouvoirs. Mais aussi, ce qui fait en sorte que mes parents ont voulu, eux-mêmes se cacher pour se fondre dans la masse afin de ne pas avoir de représailles et d'être brûler au bucher comme on le faisait à la chasse aux sorcières. De plus, dans le contexte où la technologie était beaucoup plus présente dans notre société, mes parents ont voulu se moderniser en plus de se cacher et ont trouvé qu'utiliser nos pouvoirs dans notre quotidien n'était pas totalement nécessaire. Ils ont eux-mêmes contribués à la perte de notre héritage, expliqua Alycia...enfin, c'est ce qu'ils m'ont dit, termina-t-elle.
Elle souffla, peu joyeuse tout à coup.
— C'est ce qui explique cela, lâcha Percy.
Alycia hocha la tête. Expliquer le tout à Percy l'avait essoufflée et vidée en énergie. Elle commença à bailler et le temps se faisait plus frisquet. Elle grelotta et Percy le vit.
— Attend, dit-il en le remarquant.
La jeune fille haussa un sourcil et sourit tendrement en voyant le jeune homme enlever sa veste en jean pour la lui donner afin qu'elle ait moins froid. Elle remercia en un tendre baiser chaste sur la joue gauche.
— Que font Annabeth et Grover ? demanda Alycia, n'ayant pas vu ses deux nouveaux amis dans les heures précédents dans la journée.
— Ils discutent avec Chiron en préparant le repas du soir en même temps, répondit Percy.
— Grover sait cuisiner ? demanda Alycia, voulant en savoir plus.
— Oui, très bien même !
— Menteur ! rigola Alycia.
— Non, je ne mens pas. Bon, peut-être qu'au début c'était compliqué pour Grover, mais là, c'est un cordon bleu! s'exclama Percy.
Alycia hocha la tête, les yeux plissés et en souriant. Elle était heureuse de passer ce moment avec Percy. Elle en avait tellement rêvé depuis leur premier baiser, de passer d'autres moments de ce genre. Alycia remis sa tête contre le buste de Percy et se calla contre lui tandis que Percy l'enserra de ses bras.
Tous les deux, ils regardèrent l'horizon et le soleil se coucher en attendant que quelqu'un les appelle pour manger ce qui ne tarda pas.
— Percy ! Alycia ! appela une voix familière.
Percy et Alycia se redressèrent pour se retourner afin d'observer qui les appelait de la bute qui les menaient au terrain boisé du camp des Sang-mêlés.
— Anna'! s'exclama Alycia en souriant en la voyant faire de grand geste avec ses bras pour qu'ils la voyent.
Anna' était le surnom qu'Alycia lui avait donné quand ils se sont promener dans les rues de la ville, quand ils avaient fait un week-end entre ami après que tout fut calme et que la jeune sorcière fuyait ses parents à cause de la tension.
— On arrive ! s'écria Percy en agitant son bras pour qu'Annabeth puisse voir qu'ils l'avaient entendus.
Alycia put voir qu'Annabeth souriait et excitée, la fille d'Athéna sautilla sur place quelques instants les faisant rire et ils virent la jeune stratège s'éloigner dans le bois qui les séparaient des plaines du camp des sang-mêlés. Percy regardait encore l'endroit où Annabeth avait disparu avant de plonger son regard dans ceux noisette d'Alycia. Ils se regardèrent longuement en souriant et Percy se leva tout en tendant sa main, paume vers le ciel comme une révérence à la jeune fille devant lui.
— Est-ce que vous m'accompagnerez à ce fameux repas auquel tout le monde nous attend ? demanda Percy.
— Percy, on n'est pas dans un conte de fée, tout de même, tu peux arrêtes d'être aussi mielleux, quémanda Alycia malgré tout, elle lâcha quelques rires.
— Pourtant, ça te fait bien plaisir et ça ne peine pas de mine de temps à autres, s'exclama Percy en étirant son sourire.
Toutefois, Alycia prit la main de Percy dans la sienne et ensemble, ils coururent vers la petite colline qui les mèneraient au bois et qui les emmèneraient vers la cantine du camp des sang-mêlés. Parfois, ils se poussèrent pour s'amuser et amplifier leur rire pour que ce moment ne s'arrête jamais puisqu'ensemble, leur cœur bondissait dans leur poitrine et ils ne voulaient, pour rien au monde, que ce son qu'ils entendaient ne s'arrête.
Arrivée dans la cantine, ils furent acclamé et quelques personnes parlèrent à Percy de comment il se sentait ainsi qu'Alycia. Alycia et Percy marchèrent dans les allées des tables tout en sentant des sang-mêlés leur frôler les bras et les jambes tellement que c'était étroit et qu'ils les félicitaient. Pas loin d'eux, ils aperçurent Chiron qui les saluèrent de loin. Ils arrivèrent bien vite, malgré ce brouhaha, auprès de Grover et d'Annabeth qui les saluèrent. Annabeth se pencha en avant et avait positionnée ses deux mains entrelacés sous son menton pour faire appui. Son regard pétillant regardait ses deux amis, son haut à manche longue de couleur orange cachant ses phalanges.
— Alors les amoureux, comment c'était la plage ? demanda Annabeth en souriant et en pouffant de rire pour les taquiner.
— Tranquille, répondit Alycia en s'asseyant à côté de Grover.
Percy s'installa en face d'Alycia et au côté de la fille d'Athéna. Grover était devant celle-ci. Ce dernier mit dans son assiette quelques mets qui se trouvaient sur la table.
— C'est vous qui avait fait tout ça ? demanda Alycia en voyant la grande quantité de nourriture qui jongeait la table.
— Ouais, carrément ! s'exclama Annabeth, fière d'elle.
— Ça sent trop bon et ça m'a l'air succulent ! complimenta Alycia, les yeux pétillants et le regard hésitant ne sachant que quoi prendre pour se nourrir tellement qu'il y'avait de choix.
— Ça n'a pas l'air, ça l'est ! rectifia Grover, vexé.
Alycia releva la tête vers son ami qui s'est senti susceptible pendant une seconde et qu'il voulait rectifier le tir. Alycia rigola et hocha la tête. Elle se prit une miche de pain, une salade composée et le tout, tout en prenant de mini-part pour encore plus apprécier le repas.
— Bonne appétit ! s'exclamèrent tout le monde en chœur.
Des sourires, des yeux pétillants et des rires fusèrent dans la cantine, résonnant dans l'atmosphère emportés par le vent du soir qui se levait progressivement, à nouveau.
Alycia agrandit son sourire quand elle sentie Percy, son point d'ancrage, enlacer sa main qu'elle avait posée sur la table. Ayant une main entrelacée avec celle de son petit-ami et tout en étant proche de ses amis, elle se sentait protéger, heureuse et complète plus que jamais.
Fin.
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