Chapitre 7: intrus
Nouveau chapitre ! J'espère que ma fiction vous plais toujours et que ce chapitre vous aimerez, aussi.
Bonne lecture 📖
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Monsieur Kaviolasky mit son index sur sa bouche pour faire taire la nouvelle venue et se mit à marcher vers l'extérieure du salon. Quant à Alycia, le souffle court, elle entra précipitamment dans sa chambre sous les yeux abasourdis du golden trio.
—Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Percy en se levant de la chaise bureautique.
—Il y'a un intrus chez moi. Quelqu'un qui semble être malveillant en raison de l'aura inquiétante qui se dégageait de lui et mon instinct me dit de ne pas lui faire confiance, expliqua abruptement la jeune demoiselle.
Percy, Grover et Annabeth se regardèrent tout aussi surprit et inquiet. Alycia s'éloigna de la porte de chambre et passa ses mains fines dans sa chevelure faisant relever plusieurs mèches qui se reposèrent délicatement sur ses épaules. Elle souffla d'inquiétude. Un soupir triste et discret qui parvient aux oreilles de Percy qui l'observa.
—Je ne sais pas comment ma mère a fait pour le laisser entrer, mais il est là et je ne pense pas qu'il veut notre bien, déclara Alycia.
—Ne t'en fais pas, on va te sortir de ce pétrin et on s'occupera de ta mère, aussi. Ton père n'est pas ici ?
—Non, il est encore à son travail d'avocat. Ça lui prend beaucoup de temps et normalement, il y reste jusqu'à très tard, expliqua brièvement Alycia, ce qui la soulageait pour une fois dans un certain sens.
Au moins, elle savait son père hors de danger. Alycia ébouriffa sa chevelure brune et se mordit la lèvre inférieure tandis que ses yeux noisette parcourraient rapidement le tour de sa chambre violette. Percy se mit devant la jeune sorcière et posa ses mains sur chacune des épaules d'Alycia qui s'arrêta, plongeant son regard dans ceux écumes de Percy. Elle sentait son stress et son inquiétude diminuer tandis qu'une chaleur l'englobait et la rassurait.
—Écoute-moi, on va se débarrasser de cet individu, ok ? Tu auras juste à rester derrière. Nous avons déjà fait ça plusieurs fois, ça devrait être facile pour nous! Toi, tu as juste à passer la fenêtre et rejoindre notre campement dans les bois. Nous t'y rejoindrons, déclara Percy, Grover va te donner la direction, rajouta-t-il.
Grover haussa un sourcil en entendant le choix de Percy.
—Q-Quoi ? Tu me demandes de fuir ? NON ! Je ne veux pas vous laisser seuls en face de lui. On ne sait pas de quoi il est capable et qui, il est réellement ! C'est insensé ! s'offusqua Alycia.
—Elle n'a pas tort sur ce coup-là, Percy. On ne sait pas dans quelle situation on est entré. Est-ce seulement dangereux ? Nous ne pouvons pas tomber dans leur piège, si ce sont des ennemis. Nous devons nous préparer au mieux pour vaincre cet individu saugrenue, interrompit Annabeth, marchant vers le jeune Poséidon et en mettant une main rassurante sur l'épaule gauche de Percy.
Percy abaissa sa tête entre ses bras, repliant son menton vers ses clavicules. Il respira un bon coup, restant de marbre et s'écarta de la jeune sorcière avant de se tourner vers Annabeth.
—Peut-être que tu as raison...commença-t-il.
Annabeth s'entendit soupirer de soulagement tout comme Alycia, elles se ragréèrent un brin attendrissant par leur même réaction mais un silence pesant et inquiétant s'en suivit avant que Percy ne le brise pour continuer son discours.
—...Mais tu le sais autant que moi, qu'Alycia a besoin de protection, Annabeth. Nous avons l'obligation de l'emmener dans le campement avant qu'il ne soit trop tard. Chiron saura quoi faire pour elle. Et si tu n'es pas d'accord qu'elle y aille seule, soit, elle ira avec Grover, dans ces cas-là, déclara-t-il d'une voix convaincante et rassurante.
—Non Percy ! Elle doit rester avec nous trois. Elle est sous notre propre responsabilité, c'est ça que tu ne comprends pas ! Nous devons partir d'ici ensemble ! déclara Annabeth, impatiente et frustrante que Percy ne comprenne pas cela.
—Oui et nous savons tous que si on se sépare, ça finit toujours mal...en tout cas, dans les films d'horreur, renchérit Grover d'une voix fébrile.
Percy leva les yeux au ciel tandis qu'Alycia se faisait un sang d'encre pour la situation actuelle. Subitement, ils entendirent les escaliers craquer sous les poids de pas d'un homme robuste. Ils se regardèrent inquiet et suspicieux. Grover se jeta sur la porte, l'ouvrit légèrement pour jeter un œil dehors.
—Alors, comment c'est ? demanda Percy en déglutissant.
—Chut, laisse-moi quelques secondes...grogna Grover.
Grover déglutit, fronça les sourcils et pinça l'arrête de son nez en sentant une odeur nauséabonde remplir l'étage.
—Y'a une horrible odeur, beurk, c'est dégoûtant ! s'exclama-t-il.
Percy fronça les sourcils à son tour tandis qu'Annabeth et Alycia amenèrent immédiatement leur main à pincer leur nez pour ne pas respirer l'odeur qui entrait dans la chambre, subitement et tranquillement. C'était une odeur dont ils avaient dû mal à percer le nom, mais bien rapidement, leur force diminuait et leur esprit devenait lourd. Alycia plissai les sourcils et toussota. Ses oreilles bourdonnaient en raison de son geste et tous ses sens étaient camouflés, un bruit stridant retentissaient et la jeune fille ne sut d'où pouvait provenir ce bruit assourdissant. Percy les rejoint rapidement dans leur geste. Quelque chose les attendaient et cela n'était pas bon pour eux.
Quelques minutes plutôt
Tandis qu'Alycia arrivait prudemment vers sa propre maison, à la porte d'entrée, un homme en noir et à cravate blanche avec un chapeau haut de forme toquait à la porte de la maison. Une femme à la chevelure mi-noir mi-brune ouvrit la porte et fronça les sourcils en voyant l'intru. Elle écarquilla les yeux en voyant, de ses yeux de sorcière, une aura maléfique entourer l'individu.
—Merci, mais je ne suis pas intéressée par votre campagne, déclara-t-elle avant de fermer la porte précipitamment et brutalement.
L'homme ricana en voyant l'audace de la femme. Cette dernière s'éloigna rapidement de la porte et se dirigea vers l'entrée du salon pour respirer de cette situation qui l'angoissa. Cependant, alors qu'elle tourna le dos à la porte, celle-ci explosa et disparut en mille poussières. La femme se retourna à la va-vite pour croiser le regard noir ténébreux de son interlocuteur et qu'une fumée bleutée et violette sortit de la bouche de l'individu. Cette même fumée flotta sur le visage de la mère d'Alycia qui s'évanouit.
—Bravo ! Quel exploit enchanteur ! s'écria une voix suave, félicitant l'enchanteur.
—Eh bien, ma foi, c'était plutôt simple comme tour de passe-passe, déclara celui-ci.
—Que fait-on ? Elle va bientôt arriver d'une minute à l'autre, déclara le deuxième individu.
—Tendons-lui un piège, petit chenapan. Un piège dont nous avons le secret et dont elle s'en souviendra, peut-être, encore très longtemps, susurra l'enchanteur pendant qu'un sourire narquois naissait sur son visage mate.
Son acolyte regarda la pauvre femme endormie qui n'avait pas eue le temps d'agir et d'utiliser ses grands pouvoirs. Et son apparence tantôt homme extravagant se transforma en une jeune femme à la chevelure ondulée auquel ses cheveux mi-noir et mi-brune tombaient en cascade dans son dos. Il enleva son costume extravagant pour une robe rose à épaule nue, dévoilant de fines épaules.
—Commençons le spectacle ! déclara l'imposteur.
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Grover, qui jetai un coup d'œil dans l'embrasure de la porte et vit le grand homme aux habits noirs-bordeaux monter les escaliers de la maison. Il referma rapidement la porte et se mit dos à elle bien que l'odeur lui enlevât tout odorat. Sa force était, tout de même, présent. L'odeur ne diminuait pas les mêmes puissances d'un corps à un autre puisque tout être vivant est différent et unique. De ce fait, l'odeur agissait selon les compétences de tous les personnes qui en étaient touchées. Chacun devrait s'aimer comme il le souhaite sans aucun préjugé.
—Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Percy, inquiet.
—Il arrive ! Il est en train de monter les marches. Qu'est-ce qu'on devrait faire, Percy, Annabeth ? Vous avez une idée ? demanda Grover.
Percy et Annabeth se regardèrent, interloqués. Percy, du coin de son œil, regardait la jeune fille derrière eux qui se mordait le pouce tout en tournoyant sur elle-même dans sa propre chambre, en proie à des réflexions inquiétantes tout en pinçant l'arrête de son nez afin de s'empêcher de respirer cette odeur nauséabonde comme si un troll avait pénétré dans sa demeure.
—Je ne sais pas du tout quoi faire...Tout ce que je sais, c'est qu'il faut retourner au campement, immédiatement, souffla difficilement Annabeth.
Ses compatriotes hochaient la tête, étant donné qu'ils étaient sur la même longueur d'onde et par ce fait-là, sur le même avis pour une fois depuis le début de la journée. Le silence finit par régner quelques instants entre les adolescents pris aux proies à des réflexions qui pourraient les aidés à les faire sortir de cette maison.
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