Chapitre 6: Entouré
Nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous plaira ! De la tension se rajoute parmi celle déjà installée dans le chapitre précédent. Pensez-vous qu'Alycia et le golden trio arriveront à s'entendre pour la suite des événements ?
Si vous voyez de l'incohérence (je n'espère pas) dans des chapitres, veuillez me le préciser en commentaire je rectifierais avec plaisir. 🤗
Bonne lecture ✨📖
oOo
En entrant dans la chambre de leur hôte, Percy vit dans la poubelle de celle-ci, la paire de chaussette qu'Alycia portait durant la journée : lacérée. Percy regarda Alycia d'un regard inquiet et celle-ci soupira avant de se pencher pour récupérer sa poubelle et de la mettre sous son bureau.
—Ce n'est rien...Ne te préoccupe pas de ça, Percy, déclara-t-elle.
Elle croisa les bras et fixa les intrus qui avaient osé brisé le silence téméraire qu'elle avait réussie à instaurer dans sa chambre depuis son retour abrupte de la fac.
—On doit parler de ce qui s'est passé, Alycia. Tu dois nous dire pourquoi elle t'a attaquée. C'est important.
—Pourquoi ? Pourquoi on ne peut pas faire comme si de rien n'était...Juste pour une fois ? Hum ? C'est trop demandé ? demanda Alycia en écartant ses bras dans l'air pour appuyer ses propos tout en tournant en rond.
Alycia s'arrêta en plein centre de sa chambre qui était dans les tons violets tandis qu'Annabeth s'approchait et mettait ses mains sur ses bras. Elle croisa le regard grisâtre d'Annabeth et souffla.
—Qu'est-ce qui te fait si peur, Alycia ? On est dans l'obligation de savoir pourquoi Mme Flicis, enfin, cette créature surnaturelle voulait ta peau.
—Pourquoi vous insister ? C'est dans votre quotidien de sauver les filles en détresse ? demanda Alycia, révoltée et en s'écartant de l'emprise amicale d'Annabeth.
—Non, non...Alycia...réfuta Grover, interrompant les deux jeunes filles.
Annabeth, Percy et Alycia regardèrent Grover s'interposer dans la conversation réconfortante qu'essayait de faire la jeune fille d'Athéna.
—Tout ce qu'on fait maintenant, en ce moment même, c'est de te protéger. Toi et tous les autres de cette ville. Tu as des pouvoirs, qui a apparemment, attirer cette créature dans notre bahut et je ne dis pas que c'est ta faute, loin de là ! Tu es dans le droit d'avoir des protecteurs pour te protéger, déclara Grover d'un ton solennelle.
—Grover, tu as l'air quelqu'un de bien, je ne veux pas le nier, mais s'il-te-plait, évite-moi ces discours de bon samaritain. Qu'est-ce que vous voulez vraiment ? Savoir qui je suis ? Et si vous savez ce que j'étais, qu'est-ce que vous allez en faire exactement ? Me punir ? Me brûler vif ? s'offusqua Alycia.
Annabeth s'écarta de la jeune sorcière et se rapprocha de Percy. Grover croisa le regard inquiet de son meilleur ami et soupira. Ça n'allait pas être facile de guider cette fille dans leur camp des Sang-mêlé pour la protégée du monde surnaturelle qui l'entoure. Ils voulaient juste l'amener dans un monde qui était comme eux et la protéger de très près. Alycia tournoyait en rond dans sa chambre avant de s'asseoir sur le bord de son matelas. Elle toucha la couverture du bout des doigts et soupira. Elle en avait assez de ce cirque depuis ce début de mois d'automne.
Dehors, le temps était frais et le vent dominait la ville. Elle pouvait entendre les murmures de Percy, Annabeth et de Grover qui discutaient, entre eux, de la situation dans laquelle ils se trouvaient tous.
Quant à Alycia, elle pensa à ses pouvoirs de sorcière. Elle n'arrivait pas les accepter pleinement. Pour elle, ces pouvoirs qu'elle a obtenus depuis la naissance était son côté le plus sombre de sa personne, un côté dont elle pense ne pas avoir confiance et un côté d'elle plus instable. Elle ne se souvient plus quand est-ce qu'elle a utilisée ses pouvoirs la dernière fois. Était-ce la semaine dernière ? Il y a deux mois ? Il y a un an ? Elle ne pourrait totalement le dire, c'est comme si on lui avait enlevée une partie de sa mémoire.
Elle secoua la tête à cette mauvaise idée. Qui pourrait lui retirer la mémoire sans son consentement ? Personne. Elle n'avait personne en tête. Subitement, elle entendit d'autres voix à l'étage inférieure que celle de sa mère. Alycia fronça les sourcils et leva de son lit attirant l'attention du golden trio.
—Qu'est-ce qu'il y a, Alycia ? demanda Annabeth.
—Il y'a quelqu'un en bas avec ma mère. Je ne reconnais pas sa voix, prévient-elle.
—Soyons sur notre garde alors. Reste ici, peut-être qu'il est venu pour te chercher, supposa Percy.
Alycia secoua la tête négativement.
—Non, je vais aller en bas regarder. Restez ici.
Sans que personne du golden trio ne l'en empêche, Alycia s'engouffra dans le couloir et descendit rapidement les marches. Les voix qui provenaient du salon parvenaient plus fortement à ses oreilles. Elle entendait sa mère rigoler aux diverses propos de son interlocuteur inconnu.
—Qu'est-ce que c'est ce bruit ? demanda Monsieur Kaviolasky en ayant entendu les pas d'Alycia en haut de l'étage.
—Oh ! C'est sûrement ma fille et ses amis qui sont à l'étage.
—Vous avez une fille ? demanda l'inconnu, Intéressant, rajouta-t-il.
La mère d'Alycia haussa un sourcil et se retourna lorsqu'elle vit sa fille, du coin de son œil, dans l'escalier en face du salon.
—Maman ? Qui est-ce ? demanda Alycia en pénétrant, à la va-vite, dans le salon, interrompant le discours du visiteur.
—Oh ma chérie ! s'écria-t-elle en se levant.
La mère se dirigea vers sa fille, la prit par son épaule droite et l'emmena en direction de leur visiteur.
—Monsieur Kaviolasky, je vous présente ma fille unique : Alycia. Chérie, je te présente Clifford Kaviolasky, un homme de renom dans le comté.
Alycia fronça les sourcils et un nœud se forma dans sa gorge, lui nouant l'estomac. Son mauvais pressentiment qu'elle avait ressentie à l'école revient au grand galop. Elle ne se sentait pas sereine en la présence de ce type étrange habillé de bordeaux et de noir. Une cravate blanche était nouée dans son costume et donnait un peu de lumière dans la tenue.
—Quelle est votre profession déjà ? On a tellement discuté avant que ma fille n'arrive, que j'ai oublié le plus important, rigola la mère de la jeune sorcière intrépide.
—Je travail dans le domaine psychologique, Madame Brown. Plus principalement avec des personnes dont ils sont instables psychologiquement et disons, qu'il faut un bon mental pour travailler dans ce domaine, répondit Clifford, et puis c'est le proviseur qui m'a fait venir. Il avait peur que certains des élèves ont été « traumatisé » après ce qu'il s'était passé à l'école dernièrement, rajouta-t-il.
La mère d'Alycia sourit à l'intrus et Alycia se pinça la lèvre inférieure, son inquiétude la rongeant de l'intérieure encore plus poignant que tout à l'heure. Ses pouvoirs commençaient à se réveiller et à ronger son subconscient. Elle ferma les yeux, sa respiration s'accéléra légèrement et elle rentra ses ongles dans sa paume de main pour se contenir à ne pas exploser devant cet inconnu et sa mère. Elle rouvrit les yeux et tout redevient normale, quoi que la peur lui tenaillât toujours l'estomac.
—Maman, tu es sûre que c'est une bonne idée de laisser les intrus comme lui, sans vous vexer Monsieur Kaviolasky, pénétré la maison ? Il ne serait pas judicieux de lui demander pourquoi il est ici, de prime abord ? demanda Alycia.
—Chérie, Monsieur Kaviolasky est venu à la demande de ta faculté pour gérer les émotions diverses que pourraient traversé un jeune. Il se présente dans chaque maison des étudiants de la faculté d'art moderne pour prévenir les parents et discuter avec l'élève en premier lieu.
—Il ne serait pas plus sage de d'abord avoir un rendez-vous au lycée avant de pénétré dans l'intimité des élèves, chez eux ? Tu ne trouves pas ça étrange, maman ? demanda Alycia.
—Ne t'en fais pas ma chérie, c'est sûrement que Monsieur Kaviolasky veut se rapprocher des élèves comme ça comparé à d'autres psychologues qui se croyaient supérieurs et qui n'étaient là que pour l'argent du poste, spécula Madame Brown tout en jetant un petit regard incertain vers son visiteur impromptue.
—Oh je vous en prie Madame Brown, je comprends tout à fait le comportement de votre fille si charmante. Vous aviez dit que vous avez des amis avec vous ? Est-ce qu'ils sont dans la même école que vous ? Je pourrais faire un entretien avec eux, par la même occasion, déclara Monsieur Kaviolasky.
Alycia secoua la tête et ne sut que dire pour éloigner ce type de chez elle. Elle n'avait pas confiance, d'une certaine façon, en cet inconnu. Son pouvoir intérieur bouillonnait en elle et l'incitait à s'éloigner de lui. Et puis d'ailleurs, pourquoi sa mère l'a laissé entrer ? Sa mère lui avait toujours dit de ne pas ouvrir ni parler aux inconnus. Pourquoi laissait-elle de côté toute cette éducation ? Elle fronça les sourcils. Quelque chose n'allait pas. Et même si sa mère était une grande sorcière, elle ne savait pas pourquoi et comment elle s'était laissé faire. Est-ce parce que cet homme est tout autant puissant qu'elle à un niveau ou elle n'aurait rien pu faire pour l'arrêter ? Ou est-ce qu'il a agi bien avant elle ?
Ne répondant pas à l'inconnu, Alycia sortit précipitamment du salon et se mit à courir dans l'escalier qui la menait à l'étage sous les appels de sa mère.
—Excusez-moi Monsieur Kaviolasky pour ce comportement du moins étrange de ma fille. Elle n'est pas si irrespectueuse d'habitude.
Monsieur Kaviolasky sourit sournoisement et leva son index vers la jeune femme comme pour la faire taire. Il claqua son pouce et son majeur entre eux et l'apparence de l'adulte changea. Devant l'homme ne se trouvait plus la mère d'Alycia, mais une toute autre femme moins charmante et expressive que Madame Brown.
Ça l'avait bien amusée ce petit manège.
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