Chapitre 53: Engourdis
Salut salut, est-ce que j'aurais oubliée de vous postée un chapitre hier ? Je pense que oui 😂
Pour le coup, afin de m'excuser, je vous poste 2 chapitres aujourd'hui ~
D'ailleurs, j'ai fini hier, dans la soirée, d'écrire les derniers chapitres et l'épilogue !!! Je n'en reviens toujours pas que j'ai fini son écriture, ça me fait toujours quelque chose quand je finie d'écrire une de mes histoires. :)
Pour celle-là, j'ai pris 2 ans et demi à l'écrire (l'ayant commencée à postée le 21 septembre 2020).
Bref, je vous laisse lire ce chapitre 53. J'espère tout de même que vous ne serez pas déçu(e)s.
Bonne lecture !📖✨
oOoOoOoOo
21 juin. 13h30 pm.
Ils coururent dans les couloirs de l'Olympe afin de s'éloigner du salon dans lequel ils s'étaient retrouvés quelques minutes plutôt, s'échappant discrètement par la porte de cette pièce auparavant chaleureuse. Grover n'en revenait pas que le temps avait pu avancer sans leur présences dans le monde. Même si c'était une théorie de la part de Percy et d'Annabeth, Grover y croyait dure comme fer. Ils coururent dans les dédales du couloir du mont Olympe et Percy s'arrêta d'un coup. Il regarda autour de lui, suspicieux. Alerté, Annabeth et Grover se retournèrent eux aussi pour voir Percy le regard curieux.
— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Grover inquiet.
— Rien...C'est juste que...
— Que quoi ?
— C'est trop silencieux...Y'a personne...
Annabeth regarda autour d'elle et écoutât tout comme Grover qui fit de même, intrigué par les propos de Percy.
— Tu crois qu'ils ne sont plus là ? demanda Grover, soucieux.
— Je ne sais pas...Possiblement qu'ils sont ailleurs, maintenant.
— Ou à l'extérieur ? questionna Annabeth.
Percy humidifia ses lèvres et haussa les épaules.
— C'est juste que...ça n'augure rien de bon...ce silence...murmura le fils de Poséidon.
— Continuons, peut-être qu'on trouvera Aly' plus loin, rassura Annabeth.
Percy hocha la tête après un moment de réflexion et ils reprirent leur course effrénée. Plus vite ils courraient, plus vite ils rejoindraient Alycia. Enfin, c'est ce que Percy se tue de penser.
oOo
Alycia sentie son corps alourdit et humide. Elle avait légèrement froid et sentait ses articulations devenir plus décontracté, moins chauffant par les efforts physiques qu'elle avait réussi à effectuer depuis qu'elle était avec le trio inséparable. Annabeth l'aidait à équilibré son corps entre différent vertus des arts martiaux et de l'art du combat, aidé légèrement par Percy quelques fois. Grover l'aidait spirituellement, c'est-à-dire qu'il l'aidait à vider son esprit et à ne penser à rien d'autre qu'à utiliser ses pouvoirs avec des énergies positives.
Alycia sentie une odeur parfumée mélangée à de la rose, du musc et à du citron. Elle n'arrivait pas à mettre le nom de l'odeur sur celle citronnée. La jeune fille essaya de redresser et d'ouvrir les yeux, mais n'arrivât à rien. Elle se débattit, mais sentie des secousses d'eau parcourir son corps et une paroi glissante. Elle était consciente spirituellement, mais corporellement, c'était tout autre.
« — Un bain ? Je suis dans un bain ? se questionna-t-elle »
Elle ne savait pas pourquoi elle était dans une eau aussi parfumée et surtout, qui l'avait déshabillée ? Elle savait que l'eau lui touchait la peau puisque celle-ci était fluide et parsemait sa peau, la nettoyant de toutes énergies négatives et de sueurs ; assouplissant son corps entier d'un bien-être qu'elle recherchait tant après leur fuite de leur première auberge. Son esprit divagua, se concentrant sur la bienfaisances de ce bain qu'elle n'en avait pas pris depuis le début de leur quête.
« — Dans ce bain magique;
Lumière et Ombre se succèdent;
À la fois, opposés et complémentaires;
Comme le Dieu et la Déesse;
Ainsi que nous l'enseigne la tradition... »
Son angoisse qu'elle ressentait depuis quelques temps disparues de tout au tout. Son esprit se vida de toutes pensées néfastes et elle ne pensât à rien d'autre qu'à elle-même. Elle ne pensât aucunement au baiser qu'elle avait échangée avec Percy dans la forêt. C'est comme si de rien ne s'était passée et qu'elle se retrouvât dans sa propre maison, seule, attendant que sa mère ne l'appelle pour manger.
« ...— Pendant la nuit comme le levé du jour;
Chevauchant le vent;
C'est le Dieu cornu;
Dieu de la forêt et des animaux;
Le jour, il se dirige vers le Soleil;
La nuit, se dirigeant vers la Lune;
Dans une danse endiablée et enjôleuse...»
Automatiquement, elle réussie tout de même à baisser son corps et à plonger sa tête dans l'eau qui la recouvrât tout entière. Elle sentie encore plus l'odeur citronnée avec une odeur de mer. Elle fronça les sourcils en sentant cette nouvelle odeur qu'elle n'avait pas sentie auparavant, mais ne s'en préoccupât pas plus que cela.
«...— Elle est belle et sage;
Elle est vieille et sage;
Notre Déesse Mère;
Elle est à la fois, la Lune et le Soleil;
Tantôt la Lune d'Argent qui scintille dans la nuit;
Tantôt le soleil qui brille de mille feux le jour;
Divinité de la magie céleste;
Qui résident au plus profond de notre âme;
Immortels, aux pouvoirs sans cesse renouvelés;
C'est d'eux que nous tirons notre force...»
Plus le temps qu'elle passât dans l'eau, plus son corps était décontracté et moins pesant ; plus elle avait de la facilité à bouger. Elle se redressa en prenant une grande respiration en sortant la tête hors de l'eau. Ses cheveux roses mouillés lui collèrent à la peau et elle les dégagea d'une main, les amena en queue de cheval sur son épaule gauche.
«...— Nous leur offrons la danse;
Nous leur offrons l'amour;
Nous leur offrons la paix;
Que l'eau de notre Déesse purifie le corps de cette jeune femme;
Du disciple dévoué à tes douces demandes... »
À cet instant, elle se souvenait qu'elle avait toujours aimée prendre un bain au lieu d'une douche. Selon elle, c'était plus purifiant qu'une douche, cela amplifiait le bien-être et le lâcher-prise. Alycia soupira de bienfaisance et garda les yeux fermés, profitant de ce moment seule ; oubliant tout ce qui l'avait entourée jusqu'à maintenant. Se concentrant uniquement sur elle et sur ce bain qu'elle appréciait tant.
Une douce purification l'attendait.
«...— Car seules tes enfants nettoyer des souillures du mondes;
Peuvent laisser entrer en eux ta douce chaleur éternelle;
Purifiée par l'amour et l'eau bénite;
Elle accomplie tout les pouvoirs;
Nous tirons notre force;
Des disciples qui chevauchent sur le vent;
Ceux qui les ont précédés...
Avec ta douce lumière d'amour...»
Elle joua avec les pétales de roses qu'elle avait sentie pendant qu'elle avait la tête sous l'eau et sourit en essayant de deviner la forme de la pétale et sa nature. Était-ce une pétale de marguerites ? Ou de roses ? Ou encore de Lys ? Elle adorait les Lys. C'était sa fleure préférée. Elle n'en avait pas encore parlé de sa passion pour les fleurs à Percy ni à Grover ni à Annabeth.
— Alycia ! appela une voix féminine.
— J'arrive ! Je sors de mon— pensât-elle dire avant qu'elle se coupe elle-même puisque sa voix mourut dans la pièce.
Pourtant, tout s'arrêta lorsqu'elle sentie qu'on la prît et sortit du bain. On l'avait sorti du bain en la prenant par les épaules et la soulevant pour qu'elle soie hors de l'eau. Toute l'eau qui épousait, auparavant, son corps se déversa dans la baignoire dans une douce mélodie qu'elle adorait entendre après avoir fini de se laver et elle put ouvrir les yeux. Les yeux plissés, à cause de la forte lumière qui lui fit mal préalablement avant de s'estomper, elle regarda alors la salle de bain dans laquelle elle se trouvât.
Une pièce tout aussi charmante que le bain lui fit face. Les murs était d'un blanc immaculé. La porte était en arche et le bain se trouvât contre un des murs de la pièce. Une arche d'escalier sous la baignoire permettait d'entrer dans celle-ci. La pièce était tamisée et des rideaux beiges à motifs de coquillages camouflaient les fenêtres en arche. Une étagère était positionnée contre l'un des murs proches de la baignoire ou reposait des serviettes blanches et roses pâles. De l'autre côté de la pièce, une belle coiffeuse y séjournait non loin d'un lavabo et d'un mur rempli de meuble de rangement.
Un autre miroir plus particulièrement en carré était positionné au-dessus des meubles marrons. La céramique des meubles était de couleur blancs. Alycia vit qu'autour de la baignoire, celle-ci était entourée de bougie, mais pas n'importe quelle sorte de bougie, l'odeur citronné qu'elle avait sentie provenait de cette bougie jaune qui représentait la gloire et accélérait la guérison, et amplifiait toutes les énergies positives. Ce qui lui rappelât immédiatement, le fait que toutes les énergies néfastes qu'elle avait dû ressentir dont son angoisse et son stress avaient disparue étaient dû à ces nombreuses bougies qui entouraient le bain.
Les pétales qu'elle avait sentis et touché, étaient des pétales de roses, des Lewisia Bitterwurz qu'elle se souvenait avoir lu dans un livre de botanique et l'odeur désagréable de picotement qu'elle avait ressentie était en fait du sel de mers qu'elle reconnût visuellement. Une illusion s'était transformée dans son esprit et elle s'était crûe chez elle en un clin d'œil.
— Qu'est-ce que... se dit-elle avant de s'écrouler contre le corps de celle qui l'a fait sortir du bain.
Elle avait été longuement allongée et reprendre brusquement d'être debout, fait en sorte qu'elle a eue un léger vertige. Alycia se retourna et croisa un regard vairon.
— Yseult ? l'appela-t-elle.
Elle baissa le regard pour détaillée le visage de son vis-à-vis et vit qu'un sourire naissais sur son visage pâle avec de légères teintes rosées. Elle essaya tant bien que mal de rester debout et suivit, en tanguant, son hôte, qui la sécha avec une serviette légèrement humide. Alycia secoua la tête en voyant sa vue devenir légèrement floue et son esprit plus engourdis. Elle ferma les yeux et les rouvrit pour essayer de retrouver une vue plus nette.
— Attend, Yseult...essaya de communiquer Alycia sans succès.
Elle essaya de s'éloigner de la jeune femme qui la maintenait contre elle et qui l'habilla d'une longue robe blanche mélangée à des teintes argentées comme une tunique de rituel pour les druides. Elle sentie qu'Yseult lui mettait une ceinture et se demanda où est-ce qu'Yseult avait bien pu mettre la dague offert par Percy quelques mois plutôt. Elle l'avait gardée contre elle jusque-là sans s'en séparée. Percy allait-il lui en vouloir de s'en être séparée ? Elle ne voulait pas que son point d'ancrage ne lui en veuille, elle ne se le pardonnerait jamais. Elle sentie un manque l'envahir qui l'empoigna en plein cœur.
Elle sentie qu'on lui mettait une longue cape blanche et qu'on lui rabattait la capuche sur la tête puisqu'elle sentie Yseult lui arranger les cheveux. Alycia ne savait pas comment réagir en voyant tout ce remue-ménage pour l'habillée. Elle voyait qu'Yseult était habillée d'une robe en dentelle de couleur bleue avec un corset noir. Une longue ceinture lui encerclait la taille et une partie pendouillait au niveau du milieu de la robe vers le bas. L'attache de la ceinture noire d'Yseult était un anneau dorée. Accrochée à la ceinture, Alycia pouvait voir des ustensiles de rituel comme un athamé, des plantes, une fiole qui contenait de l'eau et un encensoir.
— Que se passe-t-il, Yseult ? demanda Alycia tandis qu'elle sentait un goût métallique lui remplir la bouche.
Elle grimaça en sentant cette étrange sensation avant de reporter son attention sur son interlocutrice qui l'observait en souriant.
— Tu participeras à quelque chose de très spécial ce soir, Aly'. Tu verras, tout va bien se passer, lui assura-t-elle.
«— Quelque chose de spécial ? s'interrogea-t-elle mentalement. »
Sa voix enrouée se tut et elle resta silencieuse pendant qu'Yseult l'observa, essayant de trouver ce qui lui manquait avant de taper dans ses mains toutes heureuse.
— Hadès et Clifford seront ravis en te voyant. Tu es très belle, Aly', déclara Yseult en prenant entre ses paumes le visage pâle de la sorcière.
Yseult tourna la tête d'Alycia de gauche à droite pour l'observer de plus près et se recula, excitée. Alycia se demandait depuis quand Yseult la surnommait ainsi. Uniquement, ses amis le faisaient. Elle ne savait toujours pas comment elle devrait agir devant Yseult. Cette fille était si étrange, si désinvolte dans tout les sens du terme. Mais Yseult se tenait au côté de Clifford et d'Hadès. Alycia, le regard hagard, scruta la jeune blonde devant elle qui tournoyait dans la salle de bain, valsant et dans son élan, Yseult prit la main de la jeune fille pour l'amener hors de celle-ci.
Leurs chaussures marrons claquaient sur le carrelage de l'Olympe et Alycia remarquât le silence qui habitait les murs de ce lieu fantaisie. Alycia se souvient ce qu'Yseult lui a dit, à l'instant, dans la salle de bain et écarquilla les yeux.
Ils étaient le 21 juin.
C'était le jour du solstice d'été.
Combien de temps s'était-il écoulée ? Comment cela se faisait-il qu'elle ne se souvenait même pas de ces derniers jours ? Sa voix était coincée dans sa gorge et n'arrivait pas à sortir un son, choquée de la révélation qu'elle venait de réaliser. Cela la frappait de plein fouet et la rendait plus robotique qu'elle ne l'était déjà. Elle devait se souvenir de ce qu'il s'était passé.
Elle releva la tête, puisque pendant sa réflexion, ses yeux étaient fixés sur le sol et scruta le dos d'Yseult qui semblait enjouée. Sa main resserra celle d'Yseult sans le vouloir et se demandât où était passés ses amis pendant tout ce temps? S'étaient-ils séparés depuis ce laps de temps qui s'était accélérés sans eux? Est-ce qu'elle était en compagnie d'Yseult pendant tout ce temps-là sans en avoir la moindre conscience ? Ça la chagrinait de ne pas savoir et son cœur se serra dans sa cage thoracique à cette idée.
Elle voulait revoir Percy. Il lui manquait terriblement. Ce manque qu'elle avait ressentie en ayant plus sa dague était lié au faite que le fils de Poséidon lui manquait fortement. Bien sûre, Annabeth et Grover lui manquait aussi, mais pas autant que Percy. Elle voulait voir son visage, ses yeux bleus et s'y plonger pendant des heures. Elle voulait entendre la voix de ce dernier, l'entendre rire, sentir encore la main de Percy sur la sienne et le voir lui sourire.
Et surtout, elle voulait encore...terriblement, l'embrasser.
À cette pensée, Alycia sentie ses yeux s'humidifier et ses lèvres trembler.
« — Percy...l'appela-t-elle en un murmure triste. »
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