Chapitre 52: La réalité dans l'imaginaire
Voici le chapitre du jour !
Je m'excuse pour l'attente, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop 😅
Pour me pardonnez légèrement du retard, je tenais à vous dire que les prochains chapitres sont d'ores et déjà écrit. Ils n'attendent plus qu'à être publiés. D'ailleurs, il ne me doit pas rester énormément de chapitre avant de pouvoir écrire le dernier chapitre. Je vais réfléchir à comment je vais écrire les derniers chapitres.
Avant de conclure, j'espère que les chapitres que j'ai écris et sortis jusqu'à maintenant, ne sont pas trop compliqué à comprendre / visualiser que ce soit dans les dialogues ou dans la description...
Bref, j'espère que ce chapitre vous plaira :)
Passez une bonne lecture 📖✨
oOoOoOoOoOo
Le corps d'Annabeth bougea et elle émit des grognements de douleur avant d'ouvrir les yeux. Elle se redressa lentement et se leva maladroitement. La fille d'Athéna, une fois debout, tangua en sentant un vertige lui prendre.
— Qu'est-ce qui se passe ? se demanda-t-elle en plissant un œil en entendant sa voix enrouée.
« — J'ai l'impression d'avoir dormi pendant un siècle, pensa-t-elle »
Elle regarda autour d'elle afin de se repérer dans son nouvel environnement. Elle fronça les sourcils en voyant qu'elle était entourée de murs rose pâle et vives. Annabeth marcha lentement pour ne pas s'épuiser trop vite, venant tout juste de reprendre l'esprit.
Annabeth arriva, au bout d'un certain temps, contre les murs et tapota contre celui-ci, mais un silence lourd se fit ressentir et une onde de choc traversa le mur rose scintillant ce dernier de partout. Annabeth recula et se tourna sur elle-même pour avoir une vue d'ensemble. Les yeux écarquillés, elle se rendit compte qu'elle n'avait aucun moyen pour s'enfuir : aucune porte de sortie lui était visible.
— Grover ? Percy ? Alycia ? Répondez-moi ! Où êtes-vous ? les appela-t-elle.
Mais aucun de ses amis ne répondaient à ses appels au secours. C'était le vide total qui résonnait autour d'elle. Ses pas résonnaient contre la paroi rosée. Elle ébouriffa ses cheveux marrons et se mordillât la lèvre inférieure, irritée. Que pouvait-elle faire pour s'en sortir ? Que pouvait-elle faire afin de revoir ses ami(e)s ? Elle humidifia ses lèvres rosées et charnues par le stress avant de crier de rage. Elle se frappa les cuisses pour faire ressortir sa colère et sa vulnérabilité tout en se penchant pour s'agenouiller et tomber contre le sol.
À son touché, une one de choc se répercuta dans toute la sphère qui l'entourait. Cela alerta Annabeth et elle frappa de sa main, le sol rosé. La même chose se reproduit. Elle se retourna et se mit à quatre pattes. Elle observa de plus près le sol et recommença à nouveau. Que cela signifiait-il ? Cette vibration qu'elle ressentait lorsqu'elle frappait le sol et se transférait sur tous les murs, qu'elle importance cela apportait ?
Elle se redressa, s'appuya sur ses fesses et releva les yeux. Elle réfléchissait et son subconscient refit surface un de ses cours de chimie qu'elle détestait tant. Elle se souvenait qu'elle écoutait que très peu sa professeure, mais qu'un coup de coude de la part de Grover, lui avait rappelé une phrase qui l'avait percutée de plein fouet. L'enseignante répondait à une question d'un étudiant et partait dans des discussions plutôt philosophique afin de faire ressurgir la réflexion à ses étudiant(e)s pour qu'ils trouvent la réponse eux-mêmes.
« — Ce qui n'est pas visible, peut être imaginé et créée, pensa-t-elle enfin après plusieurs minutes de réflexion »
Cette phrase tourna en boucle dans sa tête pendant encore de longue minutes. Elle avait la solution sous ses yeux depuis qu'elle était réveillée, mais comment y faire face ?
— Allez, réfléchis...réfléchis...! Trouve la solution...la solution...répéta-t-elle sans cesse en murmurant et en se mordant l'ongle de son index droit.
« — Je suis la fille d'Athéna ou pas ? se demanda-t-elle »
Elle sentie ses lèvres trembler par l'angoisse qui l'envahissait progressivement. Elle scrutait, tout en même temps, ce qui l'entourait.
— Déjà, reste calme, reste calme Annabeth, se dit-elle dans un faible murmure.
Elle fit de grande respiration et ferma les yeux. Elle effaça tout ce qui la stressait de son esprit pour qu'il soit complètement vide d'émotions négatives. Elle sentie son stress s'émanciper et sa respiration devient de moins en moins sifflante. Ses oreilles bourdonnèrent moins et elle se sentie beaucoup mieux. Annabeth se releva et reprit, d'un sang-froid retrouvé, ce qui l'entourait. Sa respiration l'aidait à se concentrer et elle ferma les yeux pour recommencer.
Pourtant, ce qui changea de tout au tout fut ses pensées. Elle ramena toutes les pensées positives qu'elle pouvait, que ce soit de son propre-chef ou des encouragements optimistes qu'elle avait entendue de la part de ses amis. Une immense chaleur l'envahie et lui fit du bien. Elle s'imagina retrouver ses ami(e)s et sentie l'air changer brusquement. Elle sursauta en entendant un « crack » parvenir à ses oreilles et une rafale de vent lui fouetta le visage avant qu'elle puisse ouvrir ses yeux chocolat.
Elle sourit en voyant qu'elle se retrouvait hors de la sphère rosée. Le bruit qu'elle avait entendu comme si du verre s'était fracassé contre le sol était le bruit de la sphère qui se brisait en mille morceaux de crystal. Elle souffla de soulagement et releva les yeux en voyant le sol scintiller comme si un miroir reflétait quelque chose. Annabeth sourit en voyant deux autres sphères roses devant elle et son cœur bondit de joie en remarquant la silhouette de Percy et de Grover à l'intérieur, recroquevillé sur eux-mêmes. Ils n'étaient pas encore réveillés et elle devait faire vite. La stratège avait bien remarqué qu'Alycia se trouvait absente : elle était ailleurs.
Elle chercha autour d'elle un objet qui pourrait l'aider à briser les sphères puisqu'on lui avait enlevé son sac pendant qu'elle s'était retrouvée inconsciente.
« — Sûrement, un coup d'Yseult, pensa-t-elle furieusement. »
Elle marcha dans la pièce blanche et sourit en voyant une cheminée et plus particulièrement, un tisonnier.
— C'est parfait, ça ! se dit-elle.
Elle accourra vers cet objet pour l'acquérir et frissonna lorsque le métal du tisonnier vint à la rencontre de sa peau. Elle le manipula et hocha la tête avant d'apercevoir, autour de la petite cheminée, le miroir de cheminée.
— C'est sûrement cela qui m'a fait remarquer les sphères, se murmura-t-elle en le touchant du bout des doigts le miroir doré accroché au mur de la cheminée.
Elle sourit et se retourna, une fois le tisonnier en main. Elle le leva en l'air pour que la pointe se montre vers le plafond et le fit rencontrer contre la sphère. Elle frappa la bille énorme avec le tisonnier à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'un craquement résonnât dans la pièce. Soulagée, elle recommença avec la deuxième sphère qui maintenait Percy. Dans son dos, elle pouvait entendre Grover qui reprenait ses esprits à son tour.
— Qu'est-ce qui se passe ? Ou suis-je ? se demanda-t-il en se massant le haut du crâne comme si on venait de le frapper pour qu'il dorme.
— Tu...Te...Trouves...Dans une pièce...de l'Olympe...Grover ! lui répondit Annabeth tout en frappant, à chacun de ses mots, la sphère qui coupait à chaque coup, sa respiration qui s'accélérait sous l'effort.
Elle se recula lorsqu'elle aperçue une fissure et se retourna vers Grover, l'aidant à se relever.
— Annabeth ? l'appela Grover.
— C'est bien moi, Grover. Contente de te revoir indemne, souffla Annabeth.
Grover hocha la tête et furent soulager en voyant Percy se redresser en maintenant son front.
— J'ai l'impression que je viens de ressortir d'un long coma, dit-il.
— C'est un peu...ce qu'il s'est passé je pense, lâcha Annabeth.
— Que veux-tu dire ? demanda Grover.
— J'ai juste la même impression que Percy. Je ne sais pas qu'elle heure ni qu'elle date on est. Nous pensons qu'il est seulement le 6 janvier, mais on ne l'est peut-être plus, dit-elle.
— Tu penses que le temps à avancer depuis qu'on est dans ces sphères ? demanda Percy, soucieux du temps perdu.
— À dormir, en plus! Précisa Grover, horrifiée en entendant cette idée.
Annabeth resta silencieuse et hocha la tête, penaude.
— Quand on était dans cette sphère, nous avions eu aucun moyen de communication avec le monde extérieur. Et selon certaines variantes, le temps peut s'accélérer tout dépendant le lieu où on se situe, expliqua Annabeth.
— Alors...commença Percy, incertain.
— Qu'elle date on est aujourd'hui ? termina Grover.
Ils se regardèrent tous en silence et anxieux, ne pouvant répondre à cette question entre eux.
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