Chapitre 5: Effrayée
Nouveau chapitre aujourd'hui ! J'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture 📖✨
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Secouant ses bras dans l'air, Alycia essayait d'analyser la situation à sa façon.
—Qu'est-ce qui se passe, exactement ?! s'écria-t-elle, ne comprenant aucunement la situation dans laquelle, elle se trouvait.
—Toi qui tu es exactement ? Si cette créature s'en est prise à toi, c'est que tu l'as déplu, lui a voler quelque chose qu'elle tenait ou bien parce que tu es quelque chose qui l'a attirée comme une balise ouverte ici ! Je répète ma question : Qui es-tu exactement ? demanda Annabeth en revenant vers le groupe furieusement.
—Annabeth, calme-toi ! clama Grover.
—Non, Grover ! Si nous devons la protéger, nous sommes dans le droit de savoir ce qu'elle est et pourquoi la créature la menacée et NOUS a menacé par la même occasion. Je n'ai pas raison, Percy ? Percy ? demanda-t-elle.
Annabeth, Grover et Alycia se retournèrent vers le jeune homme qui est allé récupérer son stylo bille. Il regarda son stylo qui retenait un liquide visqueux de la créature surnaturelle et prêta attention à ses amis.
—Tout ce que je sais à présent, c'est que nous devons aller au Camps des Sang-Mêlés pour comprendre ce qu'il se passe. Nous ne pouvons pas resté ici. C'est trop dangereux pour Alycia et les humains, déclara-t-il en rangeant le stylo bille dans sa poche de sa veste.
—Percy a raison, Annabeth, nous devons l'emmener à Chiron, il sera plus nous en dire sur ce qu'il se passe, confirma Grover.
—Non ! Non et non ! Je ne vais pas avec vous ! Je reste chez moi ! Vous m'emmenez nulle part. s'offusqua Alycia en sortant brusquement du bureau et en courant rapidement dans les couloirs de la faculté.
Sous les yeux éberlués du golden trio, Alycia les quittait et laissait une tension palpable et menaçante. Ils se regardèrent intrigués et Percy suivit Alycia, retraçant brusquement les pas de la jeune fille.
—Attends ! ALYCIA ! l'appela-t-il.
Alycia ne prêta pas attention à la voix ensorceleuse de Percy et quitta l'établissement tandis que des élèves retournaient à l'intérieur après quelques minutes passés à l'extérieur. Les prénoms du golden trio et d'Alycia furent alertés aux intercoms et résonnaient dans les couloirs, mais ceux-ci préféraient ne pas s'en préoccuper. Ce n'était pas leur priorité.
L'air frais s'abattit sur le visage pâle et fin de la jeune fille. Le vent fit écarter ses mèches auburn de son visage et entremêla les ondulations de sa chevelure auburn. Alycia marcha rapidement sur le trottoir qui longeait un petit parc. La tête baissée, elle avançait jusqu'à bifurquer d'une ruelle à une autre pour gravir, la seconde d'après, un petit perron qui l'amena devant sa porte d'entrée. Elle regarda la petite terrasse qui était devant la devanture et elle entra dans la maisonnée.
—Alycia, c'est toi ? demanda une voix féminine en provenance du salon.
Alycia n'y prêta pas attention et gravit les escaliers qui menaient au deuxième étage et qui étaient en face de la porte d'entrée. Sur le petit mur qui séparait la porte des escaliers, on pouvait y trouver un banc et un support à porte-manteau coller au mur. Un cadre de famille était disposé sur l'autre côté en face du mur. Un petit couloir qui longeait les escaliers menaient les habitants de la maison en face de la cuisine ouverte, le salon était à droite et s'ouvrait au couloir. Une porte menant au sous-sol était en face et qui s'ouvrait à d'autres escaliers. Une salle de bain était à côté de la cuisine dans un embranchement et à l'extrémité sud des escaliers devant la porte d'entrée. Un placard séjournait en plein milieu du mur de la cage d'escalier, en même temps.
L'étage supérieur de la maisonnée, menait à un grand couloir ouvert. Les murs étaient bien distincts et laissaient un grand espace pour marcher et mettre des meubles contre les murs entre deux ou trois portes de chambre. Trois portes étaient installées sur le mur de droit et trois autres portes sur le mur de gauche.
La chambre des parents se trouvaient sur le mur de gauche tout au fond tandis que celle d'Alycia se trouvait au milieu à droite. Les autres portes s'ouvraient sur une salle de bain et des bureaux. Sur les murs, on pouvait y retrouver à nouveau des portraits de famille et des lampes qui éclairaient le corridor.
Alycia ouvrait la porte de sa chambre à la volée et la claqua une fois qu'elle pénétra à l'intérieur. Elle fit quelques pas et se prit la tête entre les mains en soufflant avant de se mettre dos contre la porte tout en se laissant s'asseoir sur les fesses. Les jambes relevées contre sa poitrine, Alycia posa son front contre ses cuisses. Pensif, des images de son entretient avec Mme Flicis revint dans sa tête.
Les sifflements mécontent de l'ancienne enseignante, la fausse peau qu'elle retira pour laisser place à une peau crasseuses et déformés et laissant place à des ailes dans son dos. Ses bras et ses mains qui disparurent pour laisser place à des lianes à piques. Ses vêtements se changeaient pour laisser place à une peau osseuses et parsemer d'un liquide visqueux. Et son visage était difformé de cicatrice et d'éraflures tout comme ses pupilles normalement gris transformés en deux gros yeux globuleux et translucide. Dans sa tête, elle revoyait la transformation de l'enseignante de littérature avec douleur et horrifiée.
Elle n'avait jamais vu quelque chose d'aussi immonde et de surnaturelle sauf dans les films d'horreurs ou fantastiques.
Alycia hoquetait et se releva pour se jeter dans son lit. Elle cacha son visage parmi ses milliers de tête d'oreiller et se mit à pleurer. Qu'est-ce qui s'était passé ? Pourquoi elle ? Elle repensa à l'épée magique de Percy qui l'avait aidé à s'en sortir. Elle repensa à tout ce qui s'était passé dans ce bureau. À la poigne forte de Mme Flicis juste avant de l'emmener dans son piège. Elle pouvait encore sentir sa poigne sur son bras et cela la fit déglutir. Elle voyait du coin de son œil, lorsqu'elle tournait la tête de ses têtes d'oreiller, des traces rouges encore qui marquaient sa peau sur son bras. Elle se redressa, s'assit et se mit dos contre la tête de lit. Elle releva ses jambes et de ses mains, empoigna ses chevilles. Elle les examina et vit que ses chaussettes étaient bonnes à jeter et que des petites marques ornaient sa cheville droite à cause des piques qui étaient sur les lianes. Elle prit peur et se jeta sur son miroir, mais vit heureusement, que son cou n'avait rien par miracle.
Pourtant, sur ses autres parties du corps, son agression restait vivante et bien réelle. Elle entendit des éclats de voix en bas et fronça les sourcils jusqu'à ce que sa mère l'appelle.
—Ma chérie ! Des invités pour toi ! cria celle-ci.
Alycia enleva toute traces de son agression, enleva ses chaussettes et en remettaient d'autres. Elle mit une veste qui pouvait cacher ses blessures à son bras et descendit à la vitesse de l'éclaire jusqu'en bas, dans le salon. Elle fronça les sourcils encore une fois en voyant le golden trio qui l'attendait dans son salon. Percy revint vers le centre, s'étant éloigné pour observer la décoration tandis que Grover et Annabeth se levèrent du canapé d'un même homme. Percy, Grover et Annabeth regardèrent la jeune fille d'un air déterminée.
—Alycia ? Peut-on te parler ? demanda Grover en mettant ses mains devant lui pour prévenir de sa gentillesse.
—Qu'est-ce que vous faites chez moi ? Maman ? Pourquoi tu les as laissé entrer.
—Ils m'ont dit que c'étaient des amis à toi, ma chérie. Ça ne l'est pas ?
—Si ! Si...bien sûr que si...rectifia Annabeth.
Alycia lui fit des gros yeux et un maigre sourire qui signalait son mécontentement.
—Écoute, nous voulons te parler d'un devoir.
—Suivez-moi...
D'un mouvement d'épaule, Alycia fit suivre le golden trio jusqu'à sa chambre à l'étage.
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