Chapitre 48: Éphémère

Coucou, voici le nouveau chapitre qui fait avancer la trame ! 

J'espère qu'il vous plaira tout autant que les autres et que vous ne serez pas déçue.😁

Bonne lecture 📖✨

oOoOoOoOo


Durant le chemin qu'ils empruntaient pour se diriger vers l'Orphelinat Mooren, à l'intérieur du bus, Percy repensait aux événements qui ont eu lieux jusqu'à maintenant : l'attaque au lycée envers Alycia au bureau de l'enseignante de la littérature, la course-poursuite dans la ville jusqu'à la porte du camp des sang-mêlé, l'attaque au l'Up's Store, l'attaque à la première auberge avec Pandora jusqu'à la seconde vers la forêt. Et à chaque fois, ils avaient réussi à s'enfuir peu de temps avant que leurs ennemis arrivent sur les lieux. Percy souffla et regarda autour de lui, les passants marcher sur les trottoirs de la ville ainsi que la devanture des magasins.


Grover écarquilla les yeux en voyant un nouvel emplacement sur la carte s'illuminer comme un miroir qui brillait grâce aux rayons solaires et qui ferait venir la pie aussitôt.


Là, on a notre nouvelle destination les amis ! s'écria Grover.

Où est-ce que ça se trouve ? demanda immédiatement Annabeth, incertaine.

Hum...L'Orphelinat Mooren...Percy avait raison. Nous devons en savoir plus sur le passée de Clifford et ses objectifs. Nous devons obligatoirement le devancer, décréta Grover.

Allons-y, souffla Annabeth d'une voix inquiète et déçue.


Grover rangea, alors, la carte et ils laissèrent le temps défiler à toute allure pendant que le bus roulait sur la route qui les mènerait vers leur nouvelle destination. Annabeth était assise à côté de Grover et Percy à côté d'Alycia.


Est-ce que ça va, Aly' ? demanda Percy d'une voix soucieuse face au silence de celle-ci.


Alycia jeta un regard au fils de Poséidon et lui sourit timidement.


Hum...J'sais pas trop comment je dois me sentir...D'un côté, je me sens bien avec moi-même et d'un autre non. J'ai encore cette sensation d'être à moitié moi-même, répondit Alycia.

C'est-à-dire ? Tu penses que ton subconscient te joues des tours ? demanda Percy, incertain.


Eh bien, j'ai presque récupérée la moitié de mon côté sorcière, mais pas totalement. Comme tu l'as précisé quelques minutes plus tôt, je n'ai pas une totale mise en contrôle de ce que je peux faire. Je ne connais presqu'aucun sortilège pour pouvoir faire ressurgir mes pouvoirs pour vous aider. Ils apparaissent comme ils veulent en cas de danger et pas automatiquement, expliqua Alycia.

Et ça te dérange ?

Oui, énormément. Je ne veux pas, à nouveau, vous blesser. Je sais que je peux faire beaucoup plus que ce que j'ai pu faire jusqu'à présent, mais j'ai l'impression qu'il faut que j'accepte ce côté sorcière qui est en moi pour y parvenir et j'ai...j'ai de la difficulté à l'accepter.

À cause de tes parents ?


Alycia releva la tête, surprise que Percy l'ait cernée jusque-là. Elle lui sourit avec une certaine gêne et hocha la tête, confirmant les pensées de Percy.


En partie. Après tout, ils ne m'ont rien dit sur ces origines. Ils m'ont peut-être dit, deux-trois choses sans qu'elles aillent une importance capitale, mais rien d'autre. Ils ne m'ont même pas dit pour mes pouvoirs alors qu'ils doivent, quand même le savoir.

Ils sont resté muets à ce sujet-là, peut-être pour te protéger.

Pourquoi ?

Regarde où l'on se trouve! Tout le monde est à notre recherche pour nous utiliser afin d'asservir à leur besoin machiavélique. Tes parents t'ont protégé en ne te disant rien. Enfin, je pense...

Non, je ne pense pas. Ils m'ont plutôt affaiblie, dit Alycia d'une toute petite voix.


Percy l'observa, la tête baissée, Alycia s'accota à la fenêtre en déposant sa tête sur le rebord et en soupira de lassitude, sans aucun à regard au fils de Poséidon. Ce dernier souffla de mécontentement et croisa les bras afin de se trouver une position confortable pour dormir ainsi que montrer sa frustration.


Quant à Alycia, son sommeil inattendue fut mouvementée puisque ses événements de colère ressurgirent dans sa mémoire, la mettant mal-à-l'aise.


Le bus s'arrêta vers leur destination et ils sortirent du bus promptement après trois arrêts. Ils durent continuer le trajet à pied puisque cela était trop étroit pour que le bus puisse passer et la terre était trop boueuse pour les roues du véhicule. Ils étaient en pleine campagne, sur leur route se trouvait peu de maison pour le moment et il y avait des champs à perte de vue sur les bas côtés de la route. La neige qui recouvrait le sol contrastait avec la boue rendant le chemin légèrement difficile à gravir. Sur le chemin, ils firent attention à ne pas glisser et Percy, du coin de son œil, vit Grover parler à Annabeth sans se rendre compte que celle-ci ne lui prêtait aucunement attention à ce qu'il racontait étant donné qu'elle était trop concentrée à ne pas glisser.


Eh, tu m'écoutes ? demanda Grover en voyant enfin qu'Annabeth ne l'écoutât pas.


Frustré, il tendit sa main pour faire retourner Annabeth vers lui et celle-ci, surprise, trébucha et emporta dans sa chute le Satyre. Ils crièrent de surprise faisant sursauter Alycia qui se retournât elle-aussi pour voir ses deux nouveaux amis assis sur la neige boueuse. Alycia sourit en entendant le rire de Percy qui retentit dans l'atmosphère et qui parvenait à ses oreilles comme une douce berceuse. Elle aimait entendre le rire de Percy et elle ne l'entendait pas si souvent que ça. Percy avait toujours cet air sérieux sur le visage comme s'il ne rigolait jamais et qu'il se lâche comme cela dans cette situation la rendait heureuse et son rire communicatif.


Alycia se mit à rire et un halo de fumée sortit de sa bouche montrant, par la même occasion, la température qui commençait à baissée.


Vous allez voir si vous allez rire encore si je vous rattrape ! s'exclama Grover en se relevant.


Les rires de Percy et d'Alycia se turent dans la blancheur du lieu campagnard. Ils se regardèrent et d'un commun accord silencieux, ils se retournèrent et se mirent à courir sur le sentier battu. Suivi de près par Grover, Percy et Alycia essayèrent de s'échapper de leur ami. Quant à Annabeth, elle les regardât en souriant et prépara un plan pour se venger de ses trois amis. Elle regarda autour d'elle et ferma les yeux pour profiter de ce moment de quiétude qui l'entourait éphémèrement. Le ciel était bleu avec quelques nuages malgré tout, le soleil frappait fortement dans la contrée faisant briller la neige sous leur pas.


Les arbres qui les entouraient étaient pleins de neige et on pouvait, parfois, voir quelques branches s'affaisser à cause de la nombreuse poudreuse qui le recouvrait et celle-ci tombait en cascade sur le sol. L'endroit où ils se retrouvaient étaient magique tant par la beauté du paysage que pour le sens figuré du terme. Le regard noisette d'Annabeth se posa sur le sol blanc et marron, réfléchissant tandis que ses pupilles pétillaient de malice. Elle s'agenouilla et commença à faire une boule de neige boueuse qu'elle se mit à fabriquer.


Tranquillement, elle récupéra assez de boules tandis qu'elle avançait sur le sentier pour rejoindre aussi vite que possible ses ami(e)s qui l'attendait. Annabeth les cacha dans son dos et scruta ses ami(e)s en souriant malicieusement. Grover se retournât en voyant les yeux légèrement effrayés de ses ami(e)s et vit Annabeth. Il prit peur et se recula tandis qu'Annabeth avançait. Elle dévoila ce qu'elle cachait et son sourire malicieux s'agrandit en voyant l'effarement s'amplifier sur le visage de ses amis. Ils se mirent à courir tous les trois suivi de près par la jeune fille d'Athéna.


Ne vous embêtez pas, je vous rattraperais ! s'écria-t-elle.


Elle lança ses boules de neige qui frappèrent ses amis de plein fouet : Annabeth ne ratait jamais ses cibles. Grover fut le premier à en recevoir et il baissa son dos en essayant de l'éviter, mais une autre le frappa sur ses jambes et le fit tomber tout aussi vite. Son cri de stupeur alerta ses deux autres amis en fuite et Annabeth accéléra le pas. Elle réussie à les rattraper comme elle le voulait et les frappa avec ses armes éphémères qui disparurent une fois touchée la cible. Alycia trébucha sous le coup et tombât dans la neige en emportant avec elle Percy auquel elle avait attrapé le pan de sa veste bleue pour s'empêcher de tomber : en vain. Percy écarquilla les yeux en voyant le sol tomber et Annabeth en profitât, pour refaire des boules de neige et continuer la bataille bien que ses amis soient au sol.


Percy et Alycia se regardèrent et d'un même homme, ils se redressèrent en même temps, tendirent leur bras tandis qu'Annabeth sut ce qu'ils comptaient faire, elle recula en tendant les bras.


Non, non, non, dit-elle précipitamment.


Mais sous les yeux écarquillés de la guerrière, celle-ci se fit ramasser au sol quand ses amis réussirent à la rattraper par ses mains. Annabeth se retrouva entre eux et ils partirent dans un rire tout aussi communicatif. Cependant, Grover vint rompre ce rire en les rejoignant.


Les amis, j'ai trouvé l'Orphelinat, dit-il d'un ton inquiet.


Leton sérieux de Grover coupa court au moment de réconfort qu'ils venaient tousde passer et qui leur a fait du bien émotionnellement, faisant partir le stresset la tension qui les avaient envahis depuis quelques temps. Annabeth, Percy et Alycia se redressèrent tandis que leur vêtements étaient trempés par la boue et la neige tout comme ceux de Grover. Alycia se dépoussiéra et regarda derrière elle, suivant la direction de l'index de Grover qui pointait une certaine horizon.


Un immense bâtiment légèrement en ruine et qui se retrouvait en haut d'une petite colline démontrant une ambiance peu accueillante.

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