Chapitre 47: Conflit
Voici le chapitre que je ne vous ai pas posté hier. J'espère qu'il vous plaira ~
Bonne lecture 📖✨
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Dans le début de soirée, les demi-dieux et Alycia s'installèrent dans un petit café. Assis à une table isolée des autres, ils commandèrent leur repas du soir. Sur le chemin, Percy avait expliqué ce qu'il s'était passé dans la forêt à Annabeth et Grover avec plus de détail en omettant ce qu'il s'était passé entre lui et Alycia.
Installé dans le calme plat du café, ils sirotèrent leur boissons chaude tranquillisant et qui réchauffèrent leur corps par le temps glacial de dehors qui les avait frigorifiées.
—Qu'est-ce qu'on doit faire maintenant ? On n'a pas eu le temps de chercher quoi que ce soit d'autre sur ce qu'on sait déjà à l'auberge. La carte d'Hermès nous a amené dans cette ville et c'est bien pour quelque chose non ? Pourquoi on ne trouve pas de solution à notre problème ? Pourquoi s'est si difficile de comprendre la forme physique de la couronne magique ? Ça n'a aucun sens ! s'exclama Annabeth, sous les nerfs.
—Je...Je ne sais pas, murmura Percy tout aussi confus que ses amis après les propos de la jeune guerrière.
—Écoute, peut-être qu'on aurait dû écouter le satyre qui nous a mis en garde contre et guidé jusqu'à Hermès. On n'aurait peut-être pas dû faire confiance à cette carte qui nous ne dis pas tout au bon moment, supposa Grover.
—Pourquoi tu dis ça ? Est-ce que parce que tu penses qu'on est dans le flou à présent ? demanda Percy, vexé que Grover ne fasse pas confiance à ce point à Hermès.
Grover lâcha un soupir et fixa Percy.
—Percy, on n'est déjà dans le pétrin. Tu n'as pas l'impression qu'on tourne déjà en rond depuis quelques temps ? En tout cas, moi je l'ai déjà acquis cette sensation et ça ne me plaît pas. Je n'osais pas vous le dire puisque vous étiez tellement dans le problème que vous ne voyez pas cette sensation étrange qui te prend et t'étrangle. D'ailleurs, cette histoire de couronne magique...un objet qui peut être sous différentes formes ou qu'elle n'existe pas comme le penserais Hermès, je sens que rien ne va se dérouler comme on le souhaite et que rien ne sera bon, avoua Grover.
Percy écarquilla les yeux et resta scotché par la déclaration d'inquiétude et de remise en question de la part de son protecteur et meilleur ami. Il ne savait pas que Grover se sentait aussi désemparé par les événements qui se sont déroulés jusqu'à maintenant.
—Je m'inquiète aussi...pour toutes cette histoire que ce soit en rapport avec la couronne ou le fait que la date soit si précise comme le solstice d'été ou encore pour mes parents. Ils me manquent, avoua subitement Alycia.
Elle déglutit et sursauta en sentant les doigts de Percy sur sa main gauche et elle le regarda, surprise et toujours le regard inquiet inscrit dans ses pupilles noisette.
—Ne t'en fait pas Aly'...On va les retrouver et les ramener auprès de nous afin que tout rendre dans l'ordre, ok ? Tout va bien se passer, le réconforta Percy dans un chuchotement paisible.
Alycia se pinça les lèvres rosées et hocha la tête. Elle serra la main de Percy dans la sienne, cherchant sa chaleur et sa force, son soutien.
—En parlant de la couronne magique, est-ce qu'on sait autre chose à ce sujet ? demanda Annabeth, coupant court au moment doux entre Percy et Alycia.
—Non, pas encore, répondit Grover.
—Je ne comprends pas...On n'a pas quelque chose de tangible à ce propos ? demanda Percy.
—On sait juste qu'elle peut prendre plusieurs formes que ce soit dans l'imaginatif que dans la réalité, expliqua Annabeth.
—Souvenez-vous, Hermès en avait peur. Vous vous en rappelez ? Il a été réticent à nous en dire plus, déclara Alycia.
—C'est vrai, on devrait chercher du côté des voyageurs et d'Hermès. On pourra peut-être mieux visualiser ce en quoi Hermès a peur par rapport à cet objet magique et savoir également pourquoi Clifford en a tant besoin, proposa Percy.
Annabeth hochait la tête et resta muette, en pleine réflexion.
—A peu près, combien cet objet pourrait augmenter les pouvoirs de Clifford ? demanda Grover, essayant au mieux de visualiser la conception de l'objet.
—Au maximum de sa force, possiblement, présuma Percy.
Grover se tut à cette réponse attendue. Clifford avait besoin de cet objet pour augmenter ses facultés magiques afin que ce qu'il prévoit de faire fonctionne. Grover regarda Alycia et se mura dans une quiétude imperturbable.
—Tu penses à un endroit particulier ? Autre part qu'une bibliothèque et une auberge qui pourraient nous aiguiller sur notre quête ? demanda Annabeth, curieuse.
—Ouais, carrément. On devrait, je pense, aller à l'Orphelinat maintenant. On pourra en apprendre plus sur notre adversaire.
—Connais ton ennemi, la victoire sera que plus forte.
—Exactement, Alycia.
—Tu crois ? Je pense qu'aujourd'hui, l'Orphelinat doit être fermé. Ils ne doivent plus être apte à nous répondre pour Clifford. On n'a presque rien trouvé sur lui dans les archives de la bibliothèque, dit Annabeth.
Percy soupira et but une gorgée de sa boisson, installant un petit silence.
—Ils doivent nous aider. Ils sont les plus proches des connaissances de Clifford. Ils ont quand même été près de lui jusqu'à avoir l'âge adulte. Ils doivent en connaître un rayon sur les principes et la personnalité de Clifford. Pensez à toutes les réponses à nos questions qu'ils vont pouvoir dévoiler ? Dans tout les cas, on aura beaucoup plus de chose là-bas qu'autre part.
—On s'avance dans un terrain dangereux, Percy. Là-bas, on n'y est jamais allé et on ne saura pas qui nous attend et si ce qu'ils vont nous dire sera vrai. On aura qu'une partie de l'histoire possiblement et qu'elle sera peut-être fausse, décréta Annabeth.
Percy souffla d'exaspération aux propos de la jeune stratège.
—On y va quand même, résolu à y aller, et quoi ? Vous craignez d'affronter les danger après tout ce qu'on a vécu et vu en faisant des quêtes ?
—Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, Percy et tu le sais bien, riposta Annabeth en jetant un coup d'œil à sa nouvelle amie suivi du regard par Percy.
Percy haussa un sourcil et Annabeth se résilia à la requête de Percy. Grover nettoya, du bout de son majeur, son nez qui le démangeait sentant l'ambiance de leur table changer en une tension palpable.
—Qu'est-ce qui te gêne alors ? Alycia ? Pourquoi ? Tu n'as toujours pas confiance en elle ? demanda Percy, intrigué et dans l'incompréhension totale.
—Non, j'ai confiance en Alycia et dans ses nouvelles capacités. C'est juste que c'est la première fois qu'elle nous suive et la première fois qu'elle participe à une quête. Tu y as pensé, Percy ? Elle nous a suivi jusque maintenant sans aucun problème, parce qu'on était dans le besoin et on devait nous éloigner ainsi que chercher des réponses. Mais maintenant, tu veux qu'elle affronte le danger en plein visage ? Ce n'est pas parce qu'elle a réussie à avoir un point d'ancrage et qu'elle a des pouvoirs qu'elle peut tout faire maintenant. Elle reste humaine tout comme nous en partie, déclara Annabeth.
Percy souffla aux discours de la jeune guerrière. Il avait beau tout penser, certaines choses lui restait défaut. Il posa sa tête entre ses mains et resta muet sous les yeux inquiets de ses amis de longues dates ainsi que de sa dulcinée. Le fils de Poséidon se tourna vers celle-ci.
—C'est vrai, excuse-moi. Je pensais que tu pouvais affronter le danger sans problème, mais tout ne va peut-être pas aller dans le sens que nous voulons. Y'aura possiblement des dérapages si on va tous à l'Orphelinat Mooren. En cas de besoin, penses-tu pouvoir utiliser tes pouvoirs et te mettre en sécurité ? demanda Percy, inquiet.
Alycia resta muette à cette question de la part de son bien-aimé. Elle prit les mains de Percy dans les siennes, les caressa et hocha la tête.
—Oui, ne t'en fait pas. Je me mettrais en sécurité si je vois le danger. Je ne vous gênerais pas.
—Ce n'est pas ça le souci, Alycia. Tu es capable de te défendre et d'attaquer. Cependant, tu es encore novice dans le contrôle de tes pouvoirs, tu ne connais pas encore tout les sortilèges que tu peux sortir et je crains qu'en cas de danger éminent, tu ne puisses pas contrôler tes pouvoirs, qu'ils puissent te déborder et que ton point d'ancrage ne soit pas aussi efficace. En tout cas, c'est ce qu'Annabeth sous-entend et à présent, je suis d'accord avec elle.
Alycia jeta un œil à Grover et Annabeth qui les observais. Grover ne disait rien et regardait la carte pour tracer l'itinéraire.
—Ne t'inquiète pas, Percy. Je saurais me débrouiller toute seule en cas de problème, déclara Alycia le sourire aux lèvres.
Percy hocha la tête et lui sourit timidement, se contentant de cette réponse. Il jeta un coup d'œil à Annabeth qui lui rendit un sourire et regarda par la fenêtre. Ils restèrent encore un peu assis à la table au café afin de finir leur petit repas. La petite musique douce qui retentissait dans le café aidait aux demi-dieux et à Alycia de se concentrer sur leurs objectifs et à arrêter le stress qui avait apparue tout d'un coup.
Quant à Annabeth, elle ne pensait pas que la quête durerait aussi longtemps et qu'ils auraient dû mal à récupérer toutes les informations dont ils avaient essentiellement besoin. Ne pas savoir s'ils auraient la force et le courage d'aller jusqu'au bout, l'inquiétait grandement. Elle regarda du coin de ses yeux, sa nouvelle amie. Elle avait, malgré ce qu'elle a assurée à Percy, un peu de mal encore à lui faire confiance. Après tout, Alycia n'était pas certaine d'être capable de tout gérer à cent pour cent.
Le fait qu'elle puisse être débordée par ses nouveaux pouvoirs la mettait légèrement mal-à-l'aise bien qu'elle savait que cette méfiance qui se cachait dans son cœur allait s'évanouir dans l'air puisque Percy avait une totale confiance en Alycia ainsi que Grover et qu'elle avait elle-même une confiance en ses deux amis. Elle ne voulait pas être la petite bête qui briserait son cercle d'ami. Hors de question, qu'elle perde ses amis. Elle n'en trouverait pas ailleurs des amis comme Percy Jackson et Grover.
Le silence qui les entourait les aidait à beaucoup mieux réfléchir à ce qu'ils devraient faire. Annabeth suivit le doigt de Grover qui traçait sur la carte les points qui les mèneraient à l'Orphelinat Mooren et ils se levèrent pour partir. Carte en main, ils laissèrent de l'argent sur la table et quittèrent le café d'un pas presque précipité pour rattraper le bus.
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