Chapitre 4: Disparition éphémère

Nouveau chapitre un peu plus long aujourd'hui ! J'espère qu'il vous plaira ! 🤗

Bonne lecture 📖


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À l'extérieur, le vent fouettait les vêtements et le visage de Percy faisant virevolter ses cheveux noirs de gaie qui cachaient par moment ses yeux vert-bleu qui scrutaient les portes de la faculté. Il se tourna vers Grover, son meilleur ami qui discutait avec Annabeth. Les professeurs de chacune de leur classe avaient épelé chacun des étudiants pour s'assurer que tous les élèves étaient présents. Cependant, l'un d'entre eux eurent la surprise de retrouver absente Alycia Brown alors qu'il l'avait bel et bien vu sortir de la classe tout comme Mme Flicis, qui avaient bel et bien disparue à son tour, que les autres professeurs ont remarqué l'absence. Les enseignants se regroupèrent entre eux en compagnie du Directeur pour parler de la situation. Percy se retourna vers ses amis.


—Elle n'est pas là, je ne la vois pas et elle ne sort pas de l'école, dit-il en chuchotant portant ainsi l'attention de ses deux amis sur lui.

—Qu'est-ce que tu en penses ? demanda Annabeth.


Annabeth était la fille d'Athéna et ses yeux gris perçaient Percy. Son inquiétude pour Alycia faisait sourire Percy et amplifier l'inquiétude qui était en Percy à l'égard de la jeune disparue.


—Elle est peut-être en danger à l'intérieur. On n'en sait toujours pas ce qui a déclenché l'alarme incendie. Ça ne m'étonnerait pas que ce soit....

—Attend, tu ne penses pas que ce soit surnaturelle ? demanda Grover.

—Je pense que si justement. On a toujours été comblé de sources surnaturelles par ici, pourquoi ça changerait maintenant ? Si on n'arrive pas à trouver la cause de cet événement, c'est toujours et sûrement surnaturelle. Je pense qu'Alycia ait pu tomber sur ce genre de personne.

—Est-ce que tu penses que c'était prématurée ? demanda Annabeth, en se mordant la lèvre inférieure plus qu'inquiète.

—Probablement...mais je n'en suis pas totalement sûr, répondit Percy.

—Attend, tes cinglés mec.

—Pas plus ce qu'on a déjà vécu jusqu'à présent, mec.


Grover soupira et se frotta les cheveux noirs. Il regarda ses deux amis tout en gardant un œil discret aux portes de leur faculté d'Art moderne.


—Dans tous les cas, nous devons aller la chercher. Tôt ou tard, elle pourra probablement ne pas en revenir si elle reste coincée dans ce bâtiment, conclut Percy, je dois vous rappeler qu'elle est humaine, elle ne survivra pas à un être surnaturelle, elle n'est pas une demie-déesse, rajouta-t-il.


D'un même mouvement, les trois adolescents s'éloignèrent de l'attroupement des étudiants tout en étant hors des regards des enseignants qui supervisaient les élèves à l'extérieur pour clamer le brouhaha et l'inquiétude générale qu'avait générée l'incident cet après-midi.


Les trois adolescents parcouraient chacun des couloirs de la faculté et d'étage en étage en courant. Percy ouvrait chaque porte de classe du premier étage à la volée, Grover celles du deuxième étage et troisième étage tandis qu'Annabeth cherchait dans le quatrième et cinquième étage de l'énorme faculté. En vain, ils ne trouvaient absolument rien. Ils se retrouvèrent au point de rendez-vous en plein milieu du couloir du premier étage.


—Alors ? De votre côté ? demanda Percy en soufflant d'exaspération.

—Non, rien de mon côté, déclara Grover.

—Ni de mon côté. Où est-ce qu'elle peut se trouver, bordel ? dit Annabeth en passant sa main gauche dans ses cheveux mi-blond mi-brun.


Percy haussa les épaules et regarda hasardeusement au-delà des épaules d'Annabeth. Ils réfléchissaient à la situation désastreuse dans laquelle ils se trouvaient.


—Attendez, on a bien vu que Mme Flicis n'était pas là aussi ? demanda Grover, incertain.

—Ouais...Elle n'était pas auprès des autres professeurs, confirma Annabeth, pourquoi ?

—Tu veux dire qu'Alycia peut être au même endroit que Mme Flicis ? demanda Percy, rejoignant l'idée de Grover.

—Alors, ça voudrait dire qu'on doit sauver, également, Mme Flicis de ce monstre. Elle est tout aussi humaine qu'Alycia, décréta Annabeth.


Grover hocha la tête et Percy leva les yeux au ciel.


—Mais oui! C'est sûrement ça ! Elle doit se trouver dans son bureau. Nous n'avons pas regardé dans l'étage des professeurs, s'écria Percy.

—Allons-y ! Il est peut-être déjà trop tard ! cria Annabeth.


Ils se mirent à courir et bifurquèrent plusieurs couloirs avant de rejoindre l'étage des professeurs. Ils ouvrirent une porte à la volée et descendirent un étage plus bas rejoignant presque le sous-sol de la faculté. L'air était plus frais et l'écho se faisait beaucoup plus entendre dans la cage d'escalier qui menait à deux autres niveaux de la faculté : un escalier menant vers le bas et un autre vers le haut. L'écho amplifiait leur bruit de pas qui s'entrechoquaient contre les murs et bouillonnaient jusqu'à leurs oreilles. Ils prirent celui du haut et les trois adolescents ouvrirent une autre porte qui les mena vers de nombreuses portes qui s'offraient à des bureaux enseignants de littérature, de musique et d'art plastique.


Ils cherchèrent le bureau de littérature qu'ils trouvèrent rapidement. Au même instant, ils entendirent un léger cri presqu'étouffer. Ils se regardèrent avec stupeur et se jetèrent sur la porte, la tambourinant plus que nécessaire.


—ALYCIA ! ALYCIA ! cria Grover.

—Écartez-vous ! les prévient Percy en reculant de lui-même.


Annabeth et Grover s'écartèrent laissant Percy cogner son épaule contre la porte pour la débloquer. Il recommença deux à trois fois dans un bruit assourdissant avant que la porte ne cède aux coups abrutes du fils de Poséidon. En se redressant, Percy vit une créature en forme de squelette rempli de feuille d'arbre auquel dans son dos, il pouvait voir deux grandes ailes en forme de branches, maintenir en l'air et étrangler Alycia à l'aide d'une grosse liane qui faisait, auparavant, le bras gauche de Mme Flicis. Annabeth écarquillait les yeux qui scrutait cette chose et Grover tremblotait comme une feuille.


—LÂCHEZ-LÀ ! hurla-t-il.


Alycia ouvrit fébrilement les yeux et vit trois silhouettes qu'elle ne reconnut pas immédiatement rentrée dans son champ de vision. Un voile nuageux s'était formé devant ses pupilles, gâchant toute visibilité. Elle gémit de douleur et émit un léger bruit de détresse tandis que la liane se resserrait fortement sur sa gorge encore plus fortement dès que l'un des trois nouveaux arrivants faisaient un pas vers l'adversaire qui maintenait Alycia de son piège.


—C'est vous qui aviez mis l'alarme incendie, pas vrai ? demanda Percy.

—Évidemment que c'est moi ! Qui d'autre ? Tu te croyais si intelligent que ça alors que c'était évident, petit Sherlock Junior ? Tous ces pauvres idiots de philosophes sont dehors à attendre patiemment comme des abrutis des secours.

—Des philosophes ? répéta Annabeth.

—Ouais...Les professeurs sont aussi représenté comme des philosophes, clarifia Grover.


Annabeth hochait la tête par la clarification de Grover et Percy ne prêta pas attention aux dialogues de ses deux amis. Grover continuait de regarder cette chose retenir la jeune élève et il déglutit. Quant à Percy, il cherchait une solution pour faire sortir de cette situation sa jeune camarade de classe. Il voyait Alycia retenir son souffle plus que la normale et son corps était suspendu dans les air, attendant patiemment qu'on vienne la sauvé.


Percy finit par prendre son stylo bille de sa poche de pantalon et appuya sur l'extrémité du stylo faisant apparaître une grande lame qui scintillait légèrement dans la pièce tamisée. La créature se retourna et siffla de mécontentement vers Percy qui s'avança en tendant légèrement sa lame vers l'arrière et en tranchant la liane qui retenait Alycia. La créature hurla de douleur tandis qu'Alycia tomba, de tout son long, sur le sol en toussotant, portant immédiatement sa main droite à sa gorge et avec les yeux plissés regardaient le jeune homme qui faisait volte-face à l'ancienne professeure de littérature. Son geste alerta Grover et Annabeth qui fixèrent le jeune homme avec un regard surpris et soulagé.


Percy s'agenouilla auprès d'Alycia du côté gauche et l'observa de la tête au pied tout en gardant, du coin de l'œil, un regard vers leur adversaire.


—Tout va bien, Alycia ? demanda-t-il, inquiet.


Alycia ne répondit pas et hocha la tête en se tenant celle-ci d'une main. Ils n'eurent le temps de parler plus longtemps que la créature attrapa la cheville d'Alycia et la tira vers elle. Alycia cria lorsqu'elle se fit attraper et éloigner de Percy. La jeune sorcière tendit sa main vers le jeune homme et lui supplia du regard de la lui prendre. Immédiatement, Percy tient les mains de la jeune fille pour l'empêcher de quitter le bureau par la fenêtre qui avait éclatée. La créature avait cassé la fenêtre en reculant en raison de ses lianes qui l'enveloppaient et quand la douleur de la lame avait traversé son corps l'avait ébranlé, amplifiant le geste douloureux. Alycia était sur le ventre et regardait Percy avec supplication et espoir. Percy suivait le mouvement d'Alycia en raison qu'il la maintenait et Mme Flicis


—AIDEZ-MOI ! s'écria Percy à ses amis.


Ceux-ci se rapprochèrent du jeune homme et le maintien par les bras ou les hanches. Les trois adolescents retenaient la jeune fille, un qui tenait les mains d'Alycia et les deux autres en tenant fermement les bras de Percy. Pour que leur manège fonctionne, ils reculaient vers la porte afin de ramener Alycia vers eux tandis que celle-ci se débattait avec son pied valide en fracassant celui-ci sur l'emprise de la créature sur son autre pied.


—Lâ-chez-moi ! soutenue-t-elle en criant.


Elle réussit à se débarrasser de l'emprise de la créature surnaturelle qui siffla. Alycia croisa le regard blanc et globuleux de la bête et se retourna vers Percy qui la prit dans ses bras. Il la fit reculer et de son corps, la protégea. Son bras s'érafla lorsque la créature lui balança une de ses lianes épineuses qui déchira ses manches.


—Percy...Tu es Percy Jackson, c'est ça ? J'ai un message pour toi, mon grand. Hadès sera très content de te retrouver parmi les siens. Livre-nous la fille et la couronne magique. Apporte-nous loyauté et on laissera tranquille ces misérables humains de pacotille. Sache que si tu refuses, nous aurons l'obligation de détrôner le bien de ce monde. Souviens-toi Percy Jackson, tu as jusqu'au prochain solstice d'été pour nous la livrer ! déclara la créature d'une voix rauque et inhumaine.


L'épée de Percy se désactiva et se fit propulser à l'autre bout de la pièce. Dans un tintement sonore qui déstabilisa la créature, celle-ci siffla et sortit du bureau d'un coup d'aile en sortant par la fenêtre. Annabeth se mit à courir vers la fenêtre, appuya ses mains sur le rabat de celle-ci et regarda dehors, elle suivit du regard le chemin qu'empruntait la créature.


—Il ne faut pas la laisser s'évader comme ça ! Il faut la renvoyé d'où elle vient. On ne doit surtout pas créer de polémique dans ce monde, déclara-t-elle.

—Quoi ? Qu'est-ce que vous êtes ? Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda Alycia, secouée par ce qu'il venait de lui arriver.

—Nous sommes des demi-dieux, Alycia, lui répondit Grover.


Alycia le regarda bouleversée et s'éloigna quelque peu du golden trio. 

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