Chapitre 34: À la recherche du passé
Voici le chapitre de la semaine :) J'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture 📖✨
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Le silence était omniprésent dans la bibliothèque. On entendait, à intervalle irrégulier, les pages se tourner dans tout le bâtiment et le cliquetis du clavier de la bibliothécaire cataloguant des documents à partir de son ordinateur. Alycia remis une de ses mèches violettes derrière son oreille droite lorsque celles-ci tombèrent fluidement devant ses yeux noisette.
Cela faisait plusieurs heures qu'ils tournaient les pages de l'album photo de l'après-guerre et voyaient divers visages à différents lieux du globe. Ils avaient soupiré de nombreuses fois en voyant que leur recherches étaient vain dans plusieurs albums photos déposés délicatement sur leur table de consultation. Au bout d'un moment, une photo attira l'œil d'Alycia.
—Là! s'écria-t-elle en pointant une photo du bout de son index et en se redressant, se penchant un peu plus sur la table.
Percy tiqua et leva les yeux. Il écarquilla les yeux en voyant le visage proche de la jeune sorcière près du sien. Il pouvait sentir son souffle chaud contre sa peau et il frémit. Il sentit ses joues se rosir et il bégaya. Percy pouvait admirer l'étincelle joviale et excitée qui venait de s'allumer dans les yeux d'Alycia. Percy sursauta lorsqu'il sentit son coude déraper de la table et regarda Annabeth offusqué par le geste brusque de celle-ci.
—Aïe! Tu es malade ?! dit-il scandalisé.
Il sentit qu'il avait possiblement une égratignure au niveau de son coude tandis qu'Annabeth leva les yeux au ciel, exaspérée de son comportement.
—Quelles photos, Alycia ? demanda Annabeth en se penchant et en donnant un nouveau coup d'épaule à Percy, collant leur bras droit l'un contre l'autre.
—Euhm, celle-ci en bas à droite de la page. Celle avec le large édifice. On dirait une maison, décrivit-elle.
Effectivement, c'était une propriété auquel une large maison entourée de pan de fleur et d'arbre était illustré. La maison semblait être immense : on pouvait y voir quatre grands volumes de béton-corniche, incluant probablement un rez-de-chaussée, deux à trois étages maximum et une partie de devant composait : l'entrée, qui était légèrement plus écartée de la maison et d'un mini-escalier. Par ces escaliers extérieurs en bois, une allée de gravier menait en direction de la maisonnée. Les façades sont en briques brunes sur toute la longueur des murs pleins et où plusieurs longs vitrages centrés faisaient entrer la lumière naturelle aux étages supérieurs.
Sûrement les chambres, pensait Annabeth.
Sur la première façade, un fronton faisait office de décoration et à la fois, évitant que la neige et la pluie rentrent dans l'entrée de la bâtisse durant les saisons changeantes. Une gigantesque porte massive surplombait des mini-escaliers à l'entrée. Sur le côté droit, on pouvait avoir accès à une galerie recouverte par le biais du mini-escalier qui avait les rambardes rallongés sur le côté. Pour le toit, il s'inspirait du Second Empire, c'est-à-dire un toit mansarde à quatre versants comportant des brisis pente forte, des lucarnes et une faitière à même la tourelle. De gigantesque arbres entouraient l'édifice et on pouvait apercevoir un grand jardin englobant l'extérieur du bâtiment. Sur un écriteau visible sur la photo, on pouvait y lire « Orphelinat Mooren ». Devant la bâtisse, on pouvait voir les enfants de différentes tranches d'âges avec des adultes à l'extrémité sourire à l'appareil photo de l'époque ancienne.
—Un orphelinat ? se posa Grover.
—Apparemment...Tu as vu Clifford sur la photo ? demanda surpris Percy.
Alycia hocha la tête et montrant un jeune homme d'une dizaine d'année surplombant les autres enfants et à la fois, éloigné d'eux. Il était positionné au troisième rang et sur la gauche, le regard las et le visage froid. Plus bas, sur le deuxième rang en sa diagonale, on pouvait apercevoir une jeune fille de la même tranche d'âge. De longs cheveux noirs ondulants son dos et deux mèches se reposaient ses épaules. En ses mains, on pouvait y voir un chapeau de paille ayant un ruban d'une certaine couleur.
—Il doit avoir au moins 16 ans sur cette photo, dit Alycia.
—Comment l'as-tu reconnu ? Il doit être plus âgée aujourd'hui...dit Percy.
—Je ne sais pas, mais je sais que c'est lui.
Curieuse, Annabeth rapprocha l'album photo et scruta aux alentours pour vérifier qu'ils étaient bien seuls et à l'abris des regards. Certaines de ce fait, Annabeth pris la photo de la pochette sous les yeux écarquillés de ses amis.
—Que fais-tu ? On n'a pas le droit de faire ça ! Et si la photo s'abîmait ? Nous n'avons pas les outils en nos mains pour manipuler ce genre de photos, Annabeth ! s'exclama Grover, surprit de son comportement irrespectueux.
—Chut ! Vous voulez savoir à quelle époque cette photo a été prise, non ? Sur ce genre de photos, la date est inscrite à l'arrière ou comme ferait le bon personnage qui tient fortement à ses souvenirs. Tout le monde inscrit la date derrière une photo, pardi ! expliqua-t-elle.
Silencieusement et délicatement, Annabeth retourna la photo entre ses doigts.
Elle eut le temps de juste lire la date qu'une voix criarde et horrifiée s'exclama près d'eux.
—Non mais quel horreur ! Quel absurdité ! Qu'avez-vous fait ? Je n'en reviens pas, vous me dévastée ! Redonnez-moi ça, espèce d'ignorante ! Allez oust ! Je ne veux plus vous voir ! Dégagez de cette bibliothèque et que je ne vous revoie plus ! cria la bibliothécaire, scandalisée.
Les adolescents sursautèrent et déguerpissaient de la bibliothèque aussi vite qu'un lièvre.
—Bravo, Annabeth ! Comment on peut faire nos recherches maintenant ? demanda Alycia, mécontente.
—Nos recherches tombent à l'eau...renchérit Grover, las.
—Mais non. J'ai eu le temps de lire la date. Cette photo a été prise en 1999. À cette époque, Clifford devait avoir 16 ans. Il a dû avoir le temps de s'enrichir de beaucoup de connaissance pour la magie et le côté obscur.
—Mais ça ne nous dit pas pourquoi il veut la couronne magique, Annabeth ! On sait son âge de l'époque, parfait, mais à quoi cela nous servira-t-il ? À rien ! Nous n'en savons pas plus que ça de la couronne magique ! C'est la seule chose qui nous restait à confirmer et à cause de ton idiotie de sortir cette maudite photo de sa pochette, nous fait ralentir nos recherches ! s'écria Alycia, mécontente.
L'air changeait et la colère de la jeune fille aux cheveux violets faisait frissonner Annabeth.
—C'était la seule chose qui pouvait me rapprocher un peu plus de mes parents ! Tu m'as ôté cette solution ! C'était la seule solution à nos problèmes !
Progressivement, Alycia changeait. Son timbre de voix devenait plus acerbe et colérique. Ses cheveux violets virevoltaient autour d'elle et ses yeux criaient de rage.
—Calme-toi Alycia, nous avons un indice qui pourrait être notre prochaine destination ! Nous n'avons pas fini de chercher et ne t'inquiète pas, nous trouverons tes parents, réconforta Grover en voyant le choc d'Annabeth qui était sous le courroux de celle-ci.
Alycia n'écoutât pas Grover, sa voix intérieure l'en empêchait en murmurant par-dessus la voix du Satyre : « déverse ta colère, ne la laisse pas s'émanciper. Après tout, elle t'a éloignée de la seule piste que vous aviez. » disait son subconscient.
À la suite de ces propos qui envahissaient son esprit, elle sentie un flux d'énergie puissant l'envahir et une voix féminine lui murmurer à l'oreille. Une voix assourdissante et intruse. Ses cheveux roses virevoltaient violement au grès du vent qui l'avait enveloppée et elle tendue sa main vers Annabeth et sa respiration se faisait virulente.
—Alycia ! l'appela Annabeth.
Annabeth lui avait fait perdre toute voie de pouvoir retrouver ses parents, elle sentait la colère l'envahir et le flux d'énergie qui l'avait submergée parcourir son corps entier. Subitement, elle se sentait plus puissante et sentie des picotements démangée le bout de ses doigts. Furieusement, elle projeta une sphère translucide ovale vers Annabeth qui réussit à l'esquiver. Alycia se mit à marcher plus rapidement pour se rapprocher de la fille d'Athéna qui s'était mis à reculer pour esquiver ses attaques de sorcellerie.
Des grandes sphères rondes entouraient ses mains et dès qu'elle tendît ses mains, des lianes en sortaient pour faire prisonnier l'archère. Annabeth se débattait pas et ferma les yeux quand elle sentie ses lianes lui chauffer légèrement les bras. Elle sortie un léger cri de douleur quand les lianes se resserrait de leur emprise sur elle.
—Annabeth ! l'appela Percy, surprit.
—Occupe-toi d'Alycia, Percy, pas de moi! Essaye de la faire revenir à elle ! s'écria Annabeth.
Quant à Grover, il s'était éloigné de la sorcière et essayait d'enlever les lianes qui maintenait Annabeth. Cependant, celle-ci se sentait soulever de terre et elle écarquilla les yeux en voyant qu'elle n'avait plus d'appui. Elle était complètement maintenue dans le vide sans pouvoir y faire quoique ce soit.
« Fait vite, Percy ! » pensa-t-elle en fermant les yeux.
Percy se mit devant la jeune fille. Il gardait un œil sur Annabeth, bien qu'il dût se concentrer uniquement sur Alycia. Il souffla et plongea son regard azur à celui noisette de la magicienne.
—Alycia ! Écoute-moi ! Alycia ! l'appela Percy pour attirer son attention.
Ce qui marcha, puisque la jeune fille croisa son regard. Percy se mit à sourire en pensant qu'il pouvait rapidement se perdre dans ses pupilles si la situation n'était pas si chaotique. Percy repensa à son interlocutrice et ces moments qu'il avait passé avec elle dans les cours au lycée, à son sourire quand elle remarquait son regard posée sur elle. Il esquissa un léger sourire en repensant à ces fois-là où il avait rougi quand Alycia le prenait en flagrant délit quand il la regardait.
—Alycia...Rappelle-toi qu'on est là pour toi. On est là pour te protéger et t'aider à retrouver tes parents. On est tes amis, non tes ennemis ! Alycia ! Est-ce qu'on a déjà été en travers de ton chemin ? On t'a toujours aidée et on continuera ! Tu es importante pour nous, Alycia. Rappelle-toi ce que je t'ai dit dans la chambre ! Souviens-toi ! déclara Percy.
Alycia sursauta en se rappelant les propos de Percy de la vieille.
« ...La négativité va seulement te faire obstacle et abstreinte tes chances de réussite, ce ressentie négative que tu vas ressentir involontairement va te faire que culpabiliser et te faire douter de toi. Ne pense pas à ça, tu es plus forte que ça. Aie confiance en toi... » avait-dit Percy.
Son regard plongée dans les yeux de Percy ne pouvait s'en détacher. Son cœur avait raté un battement pendant le discours du fils de Poséidon. Était-elle si importante pour eux ? Était-elle importante pour Percy ? Elle sentie son corps trembler de frustration et de confusion.
« Non! Comment cela se fait-il que tu puisses autant reprendre le contrôle? C'est impossible ! » cria la voix en la jeune fille.
Son flux d'énergie commençait progressivement à disparaître et ses lianes qui maintenaient Annabeth flanchaient jusqu'à ce qu'elles disparaissent. Annabeth se mit à crier et tomba de la hauteur de là où elle se trouvait dans les air. Grover la rattrapa jusqu'avant elle ne touche le sol.
Quant à Alycia, elle revient progressivement à elle et Percy écarquilla les yeux en la voyant sur le point de tomber vers lui. Le fils de Poséidon la rattrapa dans ses bras quand son interlocutrice s'évanouie.
—Va-t-elle bien ? demanda Annabeth en se rapprochant de ses amis.
—Oui...elle s'est évanouie. Allons trouver un meilleur endroit...dit tendrement et d'une voix douce Percy.
Annabeth et Grover hochèrent la tête. Percy prit Alycia dans ses bras, un bras sous ses genoux et l'une au niveau de ses omoplates. Ainsi, ils s'éloignèrent de la bibliothèque pour trouver un lieu beaucoup plus calme pour laisser Alycia reprendre ses esprits.
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