Chapitre 28: La bibliothèque
Nouveau chapitre que je vous laisse découvrir ! J'espère qu'il vous plaira :)
Bonne lecture ~ 📖
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Des craquèlements se faisaient entendre tandis qu'une porte se fit ouvrir laissant échapper un grincement sinistre. Un vent ténébreux et glaciale s'envola effleurant les nouveaux arrivants dans l'habitacle laissant échapper un soupire dépasser de la bouche d'un des grands individus vêtus d'une tunique noire et un chapeau haut de forme de la même couleur. Ses pas, suivi de près par son acolyte, faisaient craqueler le vieux plancher. Il baissa les yeux lorsque le bout de son pied gauche percuta une chaise cassée en mille morceaux et s'éparpillaient sur le sol. Il le poussa, nonchalamment de son pied et continua sa route pour dépasser l'accueil et se diriger instinctivement vers le fond de la cuisine qui était à sa gauche, relié au hall et au petit salon auquel un piano trônait fièrement au côté de l'escalier étroit devant la porte d'entrée.
Son compatriote regarda l'escalier et se sépara de son compagnon de route pour gravir les marches afin de vérifier l'étage tandis que son chef regarda, d'un regard sinistre et effrayant, la créature longer le sol.
—Humphf...souffla-t-il en regardant de long en large le corps inerte.
Du coin de son œil droit, il pouvait voir les brisures d'une chaise qui s'était projetée contre le mur et un cadre s'étant explosée et bordait le plancher.
Quant au deuxième, il portait une tunique grise dans les teintes très foncés. Il parcourrait des yeux le couloir qui menait aux chambres. Il ouvrait toutes les portes possibles d'ouvrir. Il enfonçait les portes qui étaient fermée de force par une ouverture difficile. Il scrutait de ses yeux noirs les chambres qu'il visitait et descendît à la va-vite les escaliers, tournant à droite pour rejoindre son collègue.
—Ils étaient là, je sens leurs odeurs immondes submergés le couloir et deux chambres. La fille que l'on recherche était dans la chambre avec le fils de Poséidon, annonça-t-il.
—Alors c'est comme ça...Hum...Ils sont superstitieux. Ils ne devraient pas être trop loin. Surveillons-les. Il faut les trouver rapidement pour le solstice d'été, déclara-t-il.
—Et ce que l'on cherche nous sera utile ? demanda-t-il.
—Évidemment. Je ne ferais pas tout ça pour rien sinon, approuva son partenaire de route confiant de la suite des événements.
Son acolyte émit un demi-sourire mesquin et confiant. D'un claquement de doigt, le chef du duo fit disparaître en poussière la créature mystique qui longeait le parquet en un soupire rauque et las, dévoilant un timbre de voix assez unique. Dès que cet échange assez particulière et étrange se finisse, les deux hommes se retournèrent et laissèrent la scène complètement vide, froide et sinistre derrière eux ; laissant un silence planer dans le gîte tombé, maintenant, à l'abandon.
Quant aux adolescents, ils courraient dans les rues de Londres à la recherche de leur nouvelle destination. Percy tenait la carte modifiée par Hermès, le dieu des messagers. Alycia, Annabeth et Grover étaient à ses côtés, marchant dans la rue afin de s'éloigner le plus possible du gîte derrière eux.
—Montre-nous notre prochaine destination, demanda Percy.
Un petit silence s'installa avant qu'apparaisse un cercle scintillant de mille feux sur un point de la carte de la ville qu'est Londres. Percy plissa les yeux en essayant de lire les petites lettres noirs qui bordaient le socle d'un bâtiment illustré.
—La bibliothèque ? Que va-t-on y trouvé ? demanda Grover, les yeux plissés.
—Je ne sais pas...Quelque chose ou quelqu'un qui va nous aider, peut-être ? proposa Alycia.
—Allons-y pour vérifier. Je sais où elle se trouve. Elle n'est pas très loin de là où nous sommes, annonça Annabeth, confiante.
Percy, Alycia et Grover hochèrent la tête. D'un même corps, ils suivirent Annabeth qui monta la petite pente de la rue avant de marcher sur une rue plus plate et légèrement courbe. Le soleil était à son apogée et illuminait la ville et ses petites maisons comme commerce de sa grandeur. Un immense brouhaha d'excitation et d'éveil de la ville parvenaient aux oreilles des adolescents. Midi approchait et les habitants sortaient pour vagabonder dans les rues urbain s'intéressant uniquement à leurs occupations.
Les adolescents arrivèrent bien vite, sous les indications d'Annabeth, à l'immensité de la bibliothèque. Le bâtiment les surplombait de tout son savoir intellectuel et trônait fièrement autour d'une immense étendue de verdure aménagée pour les usagers et usagères de l'établissement connu entre autres pour sa conservation de documents d'archive qui ont tout un intérêt culturel ou de valeur historique et à la promotion de la littérature.
—Rentrons ! s'écria Annabeth.
Les autres opinèrent et la suivirent, pénétrant dans l'enceinte de l'établissement culturel. Ils virent, dès leur entrée, d'immenses rayons remplis d'ouvrages littéraires en tous genres des plus connus au moins connus dans différentes sections que ce soit autant pour les jeunes ou les adultes. De la verdure ornait quelques emplacements internes de l'enceinte. Des lumières tamisaient l'endroit et rendait un ton ancien au bâtiment même si ce dernier semblait contemporain. Des comptoirs étaient positionnés à droite dans un espace ouvert et accessible pour les usagers. De millions de tables en longueur couvraient le parquet marron de la bibliothèque, surplombée par les rayonnages et laissant des petits espaces pour circuler entre les meubles.
Un escalier, au fond de la bibliothèque et contre un des murs de celle-ci, menait à un autre étage supérieur où les jeunes adolescents pouvaient y voir d'autres ouvrages. Dans un autre espace plus à droite de la bibliothèque se trouvait sur deux à trois tables rondes des ordinateurs pour aider à la recherche sur des sites internet et fouiller dans le catalogue de la bibliothèque ainsi montrer la transition de l'évolution de la technologie, montrant également le contraste entre l'ambiance d'antan et celui dit moderne. Des vitres longeaient un mur pour faire pénétrer la lumière naturelle à celle des ampoules tamisées de l'intérieur.
—On commence par quoi ? On regarde ce qui pourrait nous intéresser jusqu'à ce qu'on voie le déluge ? demanda Annabeth, soucieuse et inquiète de ne pas comprendre cette destination.
—Cherchons, en effet, ce qui pourrait nous aider. Peut-être des ouvrages sur tout ce qui se rapporte à notre monde : la mythologie. Ou même à ce qui pourrait se relier à des livres de magie ou encore sur des artéfacts qui pourraient s'utiliser pour l'alchimie, peu importe ce qui pourrait nous rendre utile et importante cette visite, répondit Percy.
Alycia se mordillât la lèvre. Ça allait prendre encore plus de temps de fouiller et de chercher parmi tous ses ouvrages qu'elle regardait depuis leur arrivée. Bien qu'Alycia parcourait les allées de l'immense bibliothèque, elle ne savait pas ce qu'elle devait exactement chercher. Pourquoi ici ? Qu'y'avait-il de si important qui reposait ici pour eux ? La jeune sorcière s'avança dans un rayon pour adulte. Elle adorait les livres, leur odeur et ce qu'ils contenaient.
Elle aimait s'enrichir de savoir et elle ne pouvait s'empêcher de trouver des moments pour lire. C'est une grande lectrice. C'est d'ailleurs par le biais de ces nombreuses lectures, qu'elle apprenait plusieurs choses sur la mythologie.
Alycia se mordillât la lèvre inférieure tandis qu'elle laissait son index parcourir la tranches des nombreux livres sur l'étage en acier afin d'assurer le prolongement de vie des romans et d'éviter tout protubérances qui pourraient abîmer la ressource si l'étagère était faite de bois. Alycia savait que la raison première auquel on privilégiait les étagères en acier dans les bibliothèques c'était justement pour que toutes sortes de dégâts ne gondolent pas les livres et que leur cycle de vie ne s'écourte pas. Ainsi, on pourrait garder encore des traces pour encore de nombreux siècles. L'odeur des livres l'a fit plonger dans un rêve éveillé et lui fit apparaître un sourire.
Alors qu'Alycia était plongée dans ses pensées, elle ne sentit pas la présence de quelqu'un derrière qui l'observait intensément. Ce dernier se rapprochait de la jeune fille, levant les bras vers l'avant et lorsque la demoiselle s'arrêta de longer le rayonnage, il en profita pour cacher les yeux de la jeune sorcière qui sursauta à son toucher.
—Devine c'est qui, murmura ladite personne le sourire aux lèvres.
Alycia haussa un sourcil en entendant cette voix qui lui était familière.
—Percy ? appela-t-elle.
Ce dernier enleva ses mains du visage pâle de la jeune sorcière et hocha la tête positivement tandis qu'Alycia se retournait en même temps pour voir le sang-mêlé. Elle sourit et le poussa gentiment en appuyant sur son épaule droit.
—Yah ! Ne me fait pas peur comme ça ! s'écria Alycia en gonflant ses joues et croisant les bras, agissant comme une enfant de neuf ans.
Ce geste de gaminerie fit sourire Percy. Il ne connaissait pas ce côté enfantin de la jeune fille et ça lui faisait énormément plaisir de la voir aussi décontractée lorsqu'elle était à ses côtés. Percy l'observa encore un peu tandis qu'elle décroisa les bras et humecta ses lèvres quand elle remarqua que son interlocuteur ne disait rien. Elle croisa son regard et y plongea le sien. Un silence apaisant se créa entre eux et ils finirent par se sourire.
—Où sont Grover et Annabeth ? demanda Alycia.
—Ils sont parti à la recherche d'indice. Grover cherche dans les archives et Annabeth cherche à l'étage.
Alycia hocha la tête, plus sereine aux propos de son interlocuteur.
—Est-ce que tu as trouvé quelque chose ? demanda Percy.
—Humphf, non, rien, répondit-elle peinée.
—Ce n'est pas grave...Dis, est-ce que tu as eue le moindre soucis avec tes pouvoirs depuis qu'on est rentrée ici ? demanda-t-il, soucieux.
Alycia releva la tête et secoua la tête négativement faisant soupirer de soulagement le fils de Poséidon.
—Pas pour le moment, répondit-elle de vive voix, voulant appuyer son geste.
—Viens, asseyons-nous, dit-il.
Percy lui prit la main et ils parcoururent les nombreux allées de rayonnage de la grandiose bibliothèque afin de s'asseoir, non sur les chaises visibles de tous, mais sur des petits fauteuils confortables dans un rabattement isolé de la bibliothèque. Seul les murs de rabat et quelques étagères en ilot les cachaient des usagers de la bâtisse. L'endroit où ils se trouvaient étaient tamisées par des petites lumières accrochés contre les murs.
—Que veux-tu qu'on fasse ? demanda Alycia, intriguée.
—Je vais continuer l'entraînement qu'on a commencé. Il faut que tu contrôles tes pouvoirs, répondit Percy.
Alycia hocha la tête compréhensif et rassurée que Percy n'ait pas oublier la maîtrise de ses pouvoirs.
—Bien. Essaye de recommencer ce qu'on a fait hier soir. Euhm, oublie ce qu'il s'est passé après. Concentre-toi uniquement sur ce que je t'ai conseillé dans la chambre. Rappel-toi de ce que je t'ai mentionné, déclara Percy par un timbre de voix calme et doux.
—Ok, ok, prononça Alycia pour s'encourager.
Peu sereine, malgré tout, elle replia ses doigts contre ses paumes et inspira tout en expirant en même temps, régulant sa respiration et fermant les yeux sous le regard rassurant de Percy qu'elle sentait sur sa personne.
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