Chapitre 20: Tourner vers l'avenir

Aurais-je oublier de publier ce chapitre 20 en début de semaine ? 🤔 Je crois bien ! 😂

Pour remédier à cela, je le poste aujourd'hui et j'espère qu'il vous plaira ! Le chapitre 21 est encore en cours de finalisation. ✨💗

Bonne lecture ! 📖✨

oOoOoOoOoOo

Alycia sentit son doux souffle percuter dans l'atmosphère remplie de froideur, l'assaillant de toute part comme si de petits cristaux de glace lui pénétraient le corps. Cette sensation de froid était désagréable. Ses cheveux rosées plaqués dans son dos virevoltait légèrement à chacun de ses mouvements et la chatouillait à partir de sa nuque. Humectant ses lèvres, Alycia bifurqua à un tournent et se stoppa en voyant un pont en bois faire passerelle d'un précipice. De l'eau retentit et faisait écho contre les parois rocheuses la faisant déglutir. Elle se rapprocha du pont et se souvient l'avoir déjà vu quelques parts. 


Même si c'était flou et désorientée, elle se rappela ce moment. Incertaine, Alycia se mit à traverser le pont en bois et rendue en plein milieu de la traversée, une bourrasque de vent fit effriter le plancher et elle se maintient, tant mieux que mal aux cordes qui maintenaient eux-mêmes le pont. Elle regarda dans son dos après avoir fermé, en une nanoseconde ses yeux auburn, elle vit l'immensité des dunes de sables qui la surplombaient. Elle se redressa et soupira de découragement avant de regarder, à nouveau, à l'opposée des dunes. Une grande forêt s'y déployait.


Était-ce encore son rêve ? Pourquoi ? Que signifiait-il ? Était-il si important ? Elle ne savait guère. Personne ne lui répondait lors de ses appels qui s'infiltraient dans le vide. Ici, elle était seule au monde. Et ça l'effrayait. Aucune chaleur humaine. Aucune chaleur solaire. Aucun bruit, seul celui du vent qui frappait sauvagement le battant du bois du pont, mais même encore là, c'était un bruit infime qu'elle pouvait entendre seulement en ce concentrant bien. Il n'y avait rien. Le néant.


Traversant lentement le pont, elle se retient aux cordes en raison du vent fort qui s'était levée. Cependant, le vent faisait tout pour qu'elle finisse par lâcher. Elle se voit basculer du pont et tomber dans le vide. Elle se mit à hurler de terreur. Elle ferma les yeux et pensa à unique personne, une silhouette se formant dans son esprit : Percy.


Elle rouvrit les yeux, subitement et affolés, elle se redressa. Le souffle court, elle essaya de reprendre contenance tandis que la porte de sa chambre s'ouvrit avec fracas et précipitation. Ayant ramené ses jambes contre sa poitrine et baissé la tête, elle la releva pour croiser les yeux écumes du fils de Poséidon.


—Percy ! l'appela-t-elle avec surprise et émotion.


Percy resta interdit et se précipita au chevet de la jeune adolescente. S'asseyant sur le pan du lit disponible, il se tourna de gauche pour observer la jeune femme.


—Tout va mieux ? demanda-t-il.

—Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Sommes-nous...demanda-t-elle avec hésitation.

—Tu t'es évanouie par l'émotion...On est dans ta chambre, répondit Percy.


Alycia hocha la tête et regarda ses mains qui se frottaient, maladroitement, contre elles pour essayer d'emmagasiner le plus de chaleur humaine possible. Elle avait froid.


—Tu as froid ? demanda Percy en le remarquant.


Alycia releva, à nouveau, la tête et hocha positivement. Alycia sursauta en sentant les mains de Percy venir encercler les siennes. Les rideaux tirées de sa chambre faisait en sorte qu'il y'avait très peu de lumière naturelle et que la chambre était, de ce fait, tamisée rendant une toute autre ambiance auquel ils n'étaient pas habitués. Percy frictionna ses mains contre celles de la jeune sorcière et lui souffla dessus, par moment, pour renforcer cette chaleur humaine qu'Alycia recherchait depuis son réveil. Alycia sentait le souffle court et chaud de Percy contre sa peau tout comme sa chaleur corporel rajoutée à la sienne, la faisait sourire timidement et rosissant ses joues. Voir les cheveux bruns de Percy sous ses yeux quand il se baissait pour souffler sur leurs mains enlacés faisait en sorte qu'Alycia avait envie de plonger ces dernières dans la chevelure brune de Percy pour le lui ébouriffer.


Percy jeta un coup d'œil au visage d'Alycia et vit ses joues rouges. Il sourit et se redressa mettant le dos de sa main contre son front pour prendre sa température.


—Tu es fiévreuse ? demanda Percy, naïf.

—N—Non, bégaya Alycia en voyant le visage proche du jeune garçon près du sien la faisant bégayer et intimider.


Elle pouvait voir chaque détail des pupilles écumes de son partenaire et sentir son souffle entre son menton et son cou, la faisant frémir. Elle ferma, instantanément, les yeux pour retenir son propre souffle avant qu'elle ne sente Percy reculer et s'éloigner.


—Tu...Tu vas bien ? Je t'ai entendue crier...tout à l'heure, déclara Percy expliquant le fait qu'il était juste devant sa chambre à l'instant de son réveil.


Alycia hocha la tête, tout de même attendrie que Percy le lui demande.


—J'ai...j'ai juste fais un cauchemar. Tout va bien, dit-elle.


Percy se pinça la lèvre inférieure et hocha la tête en même temps, signalant qu'il était compréhensif. Il ne voulait pas forcer Alycia à lui dire son cauchemar si cette dernière ne le voulait pas elle-même le lui raconter. C'était privée, dans un certain sens.


—Tu veux un verre d'eau ? demanda Percy, malgré tout.


Il n'était pas si égoïste que ça.


—Je vais t'en chercher un, attend-moi ici, annonça Percy.

—Tu veux que j'aille où pour le moment ? demanda Alycia, sur un ton amusée.


Percy rigola et sortit de la chambre avant de revenir avec un verre d'eau. Il s'assit sur le pan du lit gauche, encore une fois, et tendit son verre d'eau à la jeune fille. Leurs mains se frôlèrent et ils se regardèrent tendrement dans les yeux à ce toucher. Un silence doux s'installa entre les deux adolescents. Percy sourit à la jeune femme qui finit par rompre le regard et boire une gorgée de son verre d'eau, le ramenant à elle.


—Je vais aller ouvrir les fenêtres pour aérer ta chambre, annonça Percy.


Alycia releva la tête et la hocha positivement. Percy se leva et se dirigea vers les grandes fenêtres qui ornaient les murs de la chambre. Il tira les rideaux et un fin rayon solaire vint éclairer l'intérieur de la chambre. Ailycia regarda, du coin de son œil droit, le dos de Percy qui se contracta lorsqu'il voulut se tenir droit et quand il mit ses mains dans ses poches, regardant la vue sur la ville qu'il venait d'apercevoir. Son regard écume regardait quelques hauts gratte-ciels qu'il pouvait voir à travers la vitre et un fin sourire ornait toujours son visage. Il finit par s'approcher de la vitre et l'ouvrir laissant un vent frais rafraîchir la chambré, faisant frémir de bien-être Alycia et Percy. Celui-ci se retourna, ne s'attardant plus sur la magnifique vue qu'il avait, pour porter son regard sur la demoiselle.


—Que font Annabeth et Grover ? demanda Alycia, inquiète de ne pas les avoir vu depuis son réveil.

—Ils regardent notre chemin pour la quête. Ils ne tarderont pas à arriver, lui répondit Percy.

—Hum...Tu crois que tu as une idée où est-ce que la couronne peut être ? demanda Alycia, incertaine de leur véritable objectif de quête.


Percy haussa les épaules en s'asseyant sur le pan du lit, une nouvelle fois. Alycia sentit le matelas s'affaisser et sourit timidement. C'était la première fois qu'un garçon venait dans sa chambre et s'asseoir sur son lit. En fait, non, c'était la première fois qu'elle avait des amis chez elle. Elle était loin d'être sociale et cela se percevait au courant de l'année si on la regardait bien. Toujours seule, isolée et sans l'occasion de profiter des relations amicales sans que cela ne se prêtent toujours dans le cours pour un travail d'équipe. 


Elle avait toujours pensée que ce moyen de se faire des amis craignait, parce qu'après, ce partenaire de cours n'était qu'un camarade de classe et elle en avait tissée aucune affinité, à la fin : ils ne se revoyaient pas hors des cours. De toutes les façons, tout le monde la trouvait bizarre et lunatique, ce qui diminuait beaucoup sa capacité à être sociale. Percy lui prit la main gauche, inerte et posée sur sa cuisse la faisant relever la tête, décrochant son regard de son verre d'eau posée dans sa main droite. Elle fronça légèrement les sourcils.


—Ne t'en fait pas, Alycia. On va y arriver et on ne va, certainement pas, te laisser entre les mains de ces créatures, lâcha Percy rassurant la jeune fille.


Un silence s'installa avant que Percy ne le brise à nouveau.


—On te protégera, Alycia. Je te protégerais, renchérit-il.


Alycia sentit son cœur tambouriner dans sa cage thoracique et ses joues devenirs rouges en raison des propos de Percy. C'était la première fois que Percy lui disait ces mots, qu'un garçon le lui disait. Elle ne savait pas comment réagir et quelle était la manière de répondre à ces propos. Elle humecta ses lèvres par gêne et hésitante.


—Merci, Percy, remercia-t-elle tout simplement.


Percy sourit en voyant la timidité de la jeune fille apparaître et la rendre encore plus adorable qu'elle ne l'était déjà. Son propre cœur se mit à battre follement dans sa poitrine et ses yeux ne cessaient de se porter sur Alycia. Il se retourna lorsqu'il entendit quelques coups frapper à la porte et aperçu Annabeth leur sourire dans l'encadrement.


—Annabeth ? Qu'est-ce qu'il y'a ? demanda-t-il avec empressement en voyant son regard déterminé et inquiet.

—On a notre premier endroit pour la quête et on devrait s'en aller rapidement. D'autant plus, on pourra réfléchir en chemin, il ne faudrait pas trop traîner par ici, conseilla Annabeth.

—Pourquoi ? C'est chez moi ici, dit subitement Alycia en se redressant abruptement.


Elle fixa Annabeth avec mécontentement. La jeune fille d'Athéna passa une mèche brune derrière son lobe d'oreille droite et humecta ses lèvres tout en regardant Percy avec inquiétude. Annabeth reporta son regard sur son amie.


—Nos anciens poursuivants vont peut-être vouloir revenir ici. Ils ont peut-être eu la même idée que nous en revenant ici pour voir si tout allait bien avec tes parents. Ils nous attendent peut-être déjà et on ne devrait pas traîner pour pas être pris au piège. C'est trop calme et insécure par ici pour nous. Et...il serait mieux pour nous tous que nous ayons déjà que trois poursuivants à nos basques qu'une dizaine de méchants prêt à t'attraper pour l'emmener à leur chef, tu ne crois pas ? élucida Annabeth d'un ton presque sec sans trop le vouloir.


Alycia resta muette et ne fit qu'hocher, encore une fois, la tête, compréhensif des propos de la stratège. Que pouvait-elle raisonner par ces points nommés ? Annabeth avait raison sur tout point et elle, elle avait tort. Et Percy semblait avoir confiance en son interlocutrice et serait, plausible selon elle, que Percy soit plus raisonnable avec Annabeth et dans la même coordination par la jeune fille d'Athéna que ses propres raisons à elle. 


Percy connaît mieux Annabeth qu'elle, pourquoi la juger et ne pas être en accord avec cette dernière immédiatement que plus tard ? D'autant plus, qu'ils lui avaient déjà accordé une faveur en venant ici à leur propre risque. Elle ne devait pas en profiter. Alycia finit par hocher la tête et soupira, raisonnée. Percy fronça les sourcils en entendant son las soupir et lui posa sa main sur celle de la jeune sorcière qui releva la tête.


—Ne t'en fais pas, tu pourras revenir ici quand tu veux quand tout sera terminé, lui promit Percy.


Alycia sourit et ils sortirent du lit. Percy sortit en suivant Annabeth, suivit de près par Alycia qui s'arrêta à l'encadrement, une main appuyé contre les jointures de la porte. Elle regarda derrière son épaule et regarda sa chambre. D'abord, son bureau, sa fenêtre qui était juste devant à l'opposé de celui-ci, sa commode qui était dans un recoin, sa bibliothèque rempli de mythes et de fantaisie à l'eau de rose et de maturité, son grand lit qui trônait fièrement au centre dans sa chambre, sa table de nuit avec son réveil en forme de panda et sa lampe de chevet qui l'illuminait la nuit pour l'aider à lire et ses rideaux. Un immense tapis ornait le sol couvrant les pattes de son lit double. Elle soupira. Elle savait que c'était la dernière fois qu'elle allait pénétrée dans cette pièce avant longtemps.


Le cœur lourd, elle ferma abruptement la porte marron de sa chambre et se retourna pour ne plus regarder en arrière et ne faire qu'avancer vers l'avenir qui lui était réservé, à présent, aux côtés de Percy, Annabeth et Grover qui les attendaient dans le salon de sa maison. Ceux-ci l'observèrent avec inquiétude et tendresse avant qu'ils s'en aillent de la maisonnée. 




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