Hey ! Je reviens avec ce chapitre 17 de la fiction.

J'espère qu'il vous plaira :) 

Bonne lecture 📖✨

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Installée dans le pouf confortable du salon du bungalow de Percy, la jeune fille repensa au dîner dans laquelle Annabeth leur avait avouée qu'ils allaient partir à l'aventure. Alycia regardât Percy qui tournait en rond dans sa chambre, ramassant ses affaires dans un coin pour les mettre de côté. Les cheveux bruns de Percy virevoltaient à chacun de ses pas et dévoilait, sans cesse, les oreilles rondes du jeune homme. Alycia se triturait les doigts et regardait l'intérieur de sa chambre qui n'était pas si différente que ça des autres chambres d'adolescent. Elle ne savait pas quoi en penser de tout ça. Qu'allait-il vraiment se passer ? Arriverait-elle à contrôler ses pouvoirs et à ne pas blesser ses nouveaux amis durant la quête ? Elle pensait qu'elle allait avoir le temps de faire des exercices de contrôle en compagnie de ses nouveaux amis et/ou des demi-dieux que Chiron lui aurait présentés, mais finalement, la situation avait été complètement bouleversée. 

Alycia soupira et repensa à son ancienne professeure et à l'attaque qu'elle avait subie dans son bureau lors de l'alarme incendie. Elle ne pouvait ne plus y penser, c'était ancrée en elle et ce moment l'avait effrayée. Y'auraient-ils d'autres personnes qui s'en prendraient à elle ? Certainement. Elle ne comprenait pas pourquoi ils agissaient que maintenant. Pourquoi pas avant ? Y'avait-il une certaine importance à l'approche du solstice d'été ? Probablement. Mais qu'est-ce qu'il y'avait de si important lors du solstice d'été de cette année plus que les autres années ? De plus, depuis qu'ils étaient au camp des sang-mêlées, ils n'avaient plus eu de nouvelles de leur poursuivant jusqu'à la forêt. Elle repensa alors à son moment hors de contrôle auquel Percy, Grover et Annabeth avait dû faire face. Elle s'en voulait d'avoir fait légèrement de mal à ses ami(e)s. Elle voulait trouver un moyen d'arriver à battre sa partie Sorcière. Pourquoi cette personne qui était en elle, cette voix qu'elle entendait dès que ses pouvoir s'éveillaient lui faisait du mal à elle et à son entourage ? Elle en avait peur. Peur de ne plus se contrôler et de dériver vers le côté obscur sans le vouloir. 

Plein de doutes, de questionnement et d'angoisse semaient son esprit pendant que ses yeux regardaient Percy qui vagabondait de gauche à droite de sa chambre pour récolter divers objets qui pourraient les aidés lors de la quête et des vêtements, qu'il mettait dans son sac.

Replaçant une de ses petites mèches roses derrière son lobe d'oreille, la jeune fille croisa le regard écume de Percy. Le silence planait dans la chambre, mais ce n'était pas un silence lourd et angoissant, s'en était tout le contraire. Alycia humecta ses lèvres rosées et tourna son regard vers le lac brillant des rayons solaires qui scintillaient de mille feux sur la surface de l'eau, qu'elle pouvait apercevoir de la fenêtre de chambre du fils de Poséidon. Elle se sentait en sécurité en compagnie de Percy et son cœur battant (mauvaise habitude qu'elle avait prise dernièrement à la suite des événements récents), ainsi que son esprit tourmentait moins. C'était une belle après-midi qui profilait devant le temps qui était donné à profit aux jeunes adolescents qui se préparaient, rien ne pouvait briser le charme du beau soleil d'Hélios.

—Tu as déjà préparée tes affaires ? demanda, subitement, Percy en tournant ses yeux écumes vers ceux bruns de la jeune fille.

Celle-ci, son teint tantôt joviale devint terne et elle baissa les yeux timidement, les portant à ses mains qu'elle trouvât, à l'instant, beaucoup plus intéressant que l'écume de Percy.

—Quelles affaires, Percy ? Je n'ai rien emmenée depuis notre « séjour » chez moi...dit-elle avec une voix douce et presqu'en murmurant.

—C'est vrai...Excuse-moi. Hum...Attend, j'ai peut-être quelque chose pour toi, confia Percy presque précipitamment.

Alycia releva les yeux de ses mains, soudainement curieuse de l'attitude étrange de Percy et le suivit des yeux. Ce dernier regardait son bureau des yeux et touchait ses tempes comme s'il était en pleine réflexion avant qu'il n'éparpille quelques affaires de son bureau. Alycia haussa, à nouveau, le sourcil en le voyant mécontent.

—Je reviens, prévient-il avant de sortir de la chambre.

Il longea le couloir centre de son bungalow et allait à l'aile ouest. Le soleil lui tapa quelques temps sur ses épaules et son dos avant qu'il pénètre, à nouveau, dans un autre couloir camouflant la chaleur presqu'étouffante de l'extérieure. Il ouvrit une armoire et sourit en voyant ce qu'il convoitait était bel et bien ici, dans cette pièce. Il prit l'objet de sa nouvelle convoitise et rejoignit tout aussitôt la jeune fille qui l'attendait, dans sa chambre. C'est rare qu'il invitât des filles dans sa chambre, celles qui pénétraient les lieux étaient celles qui lui tenaient à cœur, qui devenaient ses meilleures amies, son entourage et non une fille lambda du lycée dont il ne connaissait même pas le prénom et dont il n'en porterait pas d'intérêt. Savoir qu'Alycia dans sa chambre lui faisait sourire, car il la voyait vraiment comme une amie et il espérait que leur relation évolue et qu'ils puissent entretenir une relation comptant sur la confiance et d'autres valeurs que tous les deux prônent.

Il sourit en voyant la silhouette de l'adolescente assise et l'appela. Ses cheveux tournoyant, suivant son mouvement de tête pour l'observer, le fit sourire encore plus. Et lorsque leur regards se croisèrent, plus rien ne comptait pour eux à par ce moment de quiétude qui planaient autour d'eux. Percy coupa ce regard d'instance et lui tendit l'objet.

—C'est pour toi, dit-il en souriant, confiant. 

Convenablement, Alycia se leva rapidement et prit l'objet entre ses fines mains avec gratitude et grande curiosité. Elle regarda l'objet sur toutes les coutures. Elle devinât rapidement que c'était un poignard que Percy venait de lui offrir, mais pas n'importe lequel. Un poignard de Poséidon. Le manche du poignard était fin et bleu où la délimitation entre la lame et le manche étaient formé de deux gouttes d'eau qui partaient en biais vers l'arrière comme un arc tordu. Par ailleurs, une goutte de pluie ornait le dessus du manche comme une petite décoration qui embellissait la beauté du poignard. Le fourreau était fait en faux cuire et des gravures dorées étaient incrustée sur le fourreau montrant la symbolique de la famille de Percy.

Alycia retira la lame de son fourreau et elle put voir son propre reflet dans la lame tellement que celle-ci était scintillante et neuve. Elle put y discerner son regard que les autres plongeaient le leur dans le sien. La lame était tout aussi rigoureuse, légèrement large tout en restant dans une lame commune. Alycia la manipula avec curiosité, admiration par la légèreté de son nouvel objet et pour voir la profondeur de la lame en hauteur. Elle n'en fut pas déçue. Bien qu'elle soit fine et à l'allure d'apparence petite, la lame était longue et le bout légèrement rond.

—Elle est magnifique, Percy ! Merci beaucoup, j'en prendrais soin, déclara-t-elle.

—Mon père me l'avait confiée, car il pensait qu'un jour j'en aurais besoin, mais je pense que ce poignard te saura plus utile que pour moi, dit Percy.

Alycia hocha la tête et l'observa, sa curiosité piquée à vif.

—Et toi, tu n'as pas d'arme ? demanda-t-elle, naïf.

—Si, elle m'est bien utile et je la garde précieusement contre moi, lui répondit-il gaiement.

—Pourtant, je ne la vois pas, lui confia Alycia, ne comprenant pas.

Percy sourit et lui sortit son stylo bille dont il en a eu peur par surprise la première fois qu'il l'avait utilisé et dont il avait eu dû mal à la manier auparavant, mais il l'avait très vite appris à l'apprivoiser. De ce fait, il n'avait pas de mal à croire qu'Alycia arriverait à manier ce poignard qu'il venait de lui offrir.

—Tu ne te souviens pas de mon épée que j'avais utilisé pour te sauver des mains de ton enseignante ? demanda Percy, soucieux.

Alycia fronça les sourcils et une grimace s'en suivit lorsque des souvenirs peu satisfaisant lui revint en mémoire. À vrai dire, elle n'avait pas totalement fait attention à ce que ces sauveurs tenaient en main à leur arrivée. Tout ce qu'elle désirait à ce moment-là, était qu'on la sorte des griffes de cette vipère. Elle secoua la tête et Percy soupira.

—Je ne pensais pas qu'on s'entendrais si bien. Je pense, même que c'est une des rares fois qu'on tient une si longue conversation, déclara soudainement la jeune sorcière.

Percy releva la tête en entendant les propos de la jeune fille et fut surpris d'être d'accord avec elle.

—C'est vrai...Après tout, avant on se contentait seulement des regards. À vrai dire, je n'osais vraiment pas t'approcher pour venir te parler, avoua Percy en s'asseyant sur le pouf bleu de sa chambre.

—Pourquoi cela ? demanda Alycia.

Le fils de Poséidon se mordit la lèvre inférieure et croisa ses doigts, les décroisa et soupira à nouveau.

—Même si de prime abord, on peut penser que je fonce tête la première sans réfléchir, avec les filles...non, avec toi, c'était tout autre, déclara Percy.

Alycia sentit ses joues rougir par cet aveu. Elle se souvient d'un regard en cours de science lorsqu'elle croisa les yeux écumes de Percy à l'instant. À ce cours de science, elle était assise à la fenêtre et Percy était assis avec Grover non loin de son bureau. Il y'avait un bureau vide qui les séparait. Ils devaient faire une certaine expérience dont elle se souvenait plus du but, mais tout ce qu'elle se souvenait c'était d'un regard intense et bleuté qui l'observait et qu'un rire cristallin parvenait à ses oreilles se mélangeant à celui d'un rire chaleureux : le sien et celui de Percy.

On toqua subitement à la porte de la chambre de Percy et les deux adolescents relevèrent précipitamment la tête, lui arrachant un léger cri de douleur au jeune homme qui se massa la nuque : s'étant relevé la tête un peu trop vite. Quant à la jeune fille, elle fut soudainement sortie de ses pensées qui l'avait coupée du monde. Le souvenir de la science de science et le regard intense de Percy posée sur elle s'envola en éclat, se rangeant dans une boîte de sa mémoire, attendant patiemment la prochaine fois que la jeune fille allait rouvrir la boîte à souvenir.

—Ça va, mec ? demanda l'inconnu, soudain, d'un ton inquiet et grave.

Percy lui fit signe d'une main positive et d'une grimace avant de se relever.

—Ce n'est rien, plus de peur que de mal, Grover, dit-il.

Grover hocha la tête et posa son regard ténébreux dans ceux clairs des deux adolescents présent dans la chambre.

—Êtes-vous prêts pour l'aventure ? Annabeth m'envoie pour dire que nous sommes prêts et qu'on attend plus que vous, annonça Grover, excité de partir à une nouvelle quête.

—Ouais, nous sommes prêts, en tout cas, moi je le suis. Alycia ? Tu l'es ? demanda Percy d'une voix suave et douce.

—Je pensais qu'on partait pour demain matin, annonça Alycia, surprise du changement.

—Annabeth a précisé que si on partait plus tôt, plus vite on aura fini avec cette besogne. Bien que ça ne nous dérange pas de partir à l'aventure, mais je ne sais pas toi, Alycia, mais je ne te crois pas être une personne qui vagabonde la nuit à la recherche d'aventure excitante auprès des cimetières, des maisons hantées et des zombies à tes trousses, déclara Grover en agitant rapidement ses mains devant son visage pour effrayer légèrement Alycia.

—Que sais-tu de moi, Grover ? On ne se voyait que de loin, à ce que je sache, tu ne sais rien de moi à part, peut-être, le fait que je sois une sorcière. Bref...Je suis prête. J'aimerais rapidement réglée cette affaire et revoir ma famille, même si elle n'est pas parfaite et qu'ils sont trop protecteur envers moi. Je les aime quand même, déclara la jeune fille. Je ne veux pas qu'on leur fasse du mal, ajouta-t-elle.

—Parfait, allons-y !

Percy lui donna un petit sourire réconfortant qu'Alycia appréciait. Percy prit son sac-à-dos qu'il mit sur ses faibles épaules et Alycia empoigna son nouvel objet fétiche : son poignard.

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Que pensez-vous de la relation entre Alycia et Percy ? 

Que pensez-vous ce qu'il se passera le jour du solstice d'été ?