Chapitre 15: Inquiétude
Coucou ! On se retrouve aujourd'hui, pour un nouveau chapitre de Percy Jackson et la couronne magique ! Il est très long, j'espère que ça ne vous dérangera pas. C'est le chapitre qui met en place le fil conducteur avec plus de profondeur, si on veut. Plein de doutes et de questionnement sont mis en avant sur Alycia Brown dans ce chapitre par ses nouveaux amis.
Je vous laisse découvrir, sans plus tard, le chapitre 15.
Bonne lecture & Merci ✨📖💕
o-O-o-O-o
Le plancher craqua sous leur pas et Alycia sourit en sentant la chaleur et le confort émaner de la maisonnée dès qu'elle posa les yeux sur la décoration intérieure. Elle plaça une de ses mèches roses derrière son oreille et regarda plus en détail la chaleureuse maison de Chiron.
Des tableaux de tout genre ornaient les murs beiges, un grand lustre simpliste accroché dans le plafond est suspendu dans le vide éclairant chaque recoin du salon qui s'offrait à eux. Un canapé était installé contre le mur de gauche près des petites fenêtres de la maison qui laissait pénétrée la lumière du jour et ainsi naturelle à l'intérieur. Un gigantesque tableau montrant des satyres au bord de l'eau d'une grande plage avec des jeunes sirènes ornaient l'intérieur du tableau. Une table avec des chaises ornaient le centre du salon. Des meubles, où de la petite décoration intérieur, ornait le dessus de chacun : des plantes, des vases, des livres empilés de telles ou telles autres façons faisant honneur à l'art, des petites statues ou d'autres décorations essentielles à la pièce y étaient à sa place.
Sur le côté droit, si le mur de gauche était meublé, l'opposé y était tout autre chose. Une grande ouverture du mur laissait place à une magnifique dorure et une entrée à la cuisine de la maison tout aussi douce, illuminée, spacieuse et chaude que le salon s'y reposait. Lorsqu'elle reporta son attention sur le mur de gauche, un escalier imposant montra l'entrée de l'étage supérieure.
« Sûrement, les chambres, pensa-t-elle ».
Elle s'installa sur le canapé du salon tandis que les autres avaient déjà fait de même. Se regardant les uns les autres dans un court silence agréable avant que la longue conversation qui allait avoir pour thème « Alycia et ses pouvoirs » allaient l'enivrer de toutes sortes d'émotions et d'éloquence.
—Bien, commençons si vous le voulez cette petite réunion.
Les adolescents acquiescèrent de la tête, prêts.
—Alycia, est-ce que tu te souviens de quelque chose avant ton réveil ? demanda Chiron.
Alycia fronça les sourcils, essayant à nouveau de se souvenir des brides de la vieille, en vain. Du bout des doigts, tenant sa tempe droite et plissant les yeux, la jeune fille se concentra pour faire appel à ses anciens souvenirs. Rien ne venait. Juste des petites étincelles qui s'entrechoquaient entre elles lui donnant un mal de tête. Elle se prit le crâne entre ses fines mains et secoua la tête en reniflant légèrement.
—Non, je ne me souviens de rien, seulement de picotements et de drôles de sensations, mais rien d'autres, dit-elle le regard maussade en le portant sur la petite assemblée qui attendait sa réponse depuis quelques secondes.
Percy croisa le regard inquiet d'Annabeth avant de jeter son regard sur le centaure et Grover qui se mordillait la lèvre inférieure, il était en proie à une grande réflexion sur le cas « Alycia ».
Quant à la jeune sorcière, elle se triturait les doigts tout aussi inquiète de la gravité et de l'importance des événements qui ont eue lieu hier soir et dont elle n'avait aucun souvenir. Le regard soucieux, elle porta son dévouement à Percy Jackson. Elle se souvenait juste des sensations qui l'avaient habitué à ce moment-là comme le torse de Percy contre son épaule gauche et tout le reste de cette partie de son corps. Les mains rugueuses de Percy derrière ses genoux la maintenant pour qu'elle ne tombe pas ou la transportant à un autre lieu inconnu —supposa-t-elle—, de son souffle chaud contre sa nuque et son épiderme ; de la chaleur de son corps contre le sien. Et des picotements qui parcourraient ses doigts, ses bras et ses pieds.
À ces sensations bien étranges et agréables qu'elle avait ressenties, Alycia sentie ses joues rebondies rosir et venir coloré sa peau douce. Alycia sentait son cœur battre et des picotements satisfaisants dans son ventre lorsqu'elle pensait à ces souvenirs qui la hantaient. Un fin sourire orna son visage alors que ses oreilles s'imprégnaient de la douce voix d'un timbre sérieux de Percy qui parlait à ses acolytes de la situation.
Alycia se savait, d'ores et déjà, depuis le début du lycée, qu'elle était attirée par Percy Jackson, le fils de Poséidon. Elle ressentait des choses envers lui. Elle aimait sa présence, elle aimait leur jeu de regard et d'attirance. Elle aimait le sourire que Percy lui lançait par moment lorsqu'elle était pensive ou quand elle arrivait près de lui. Une chaleur enivrante les entourait et dont elle se sentait en sécurité et apaisé lorsqu'elle était à ses côtés. Oui, Alycia se savait presque amoureuse de lui. Cependant, Alycia se doutait qu'elle n'allait pas se jeter dans la gueule du loup et lui avouer son « amour » au jeune homme si elle n'était pas sûre à cent pour cent que ce soit réciproque. Elle n'était pas si idiote.
Elle encercla ses bras autour de ses épaules et jeta un regard à travers les arbres qu'elle pouvait apercevoir de la fenêtre du salon de sa place.
Le monde surnaturel dans lequel, elle se retrouvait à présent était devenue son nouveau univers. Un nouveau rite à parcourir, à étudier et à rêver. Elle ne s'était plongée dedans que dans les livres puisque ses parents l'interdisaient d'utiliser sa magie et de venir avec eux parcourir le monde surnaturel bien qu'elle y soit déjà auparavant. Ironie du sort. Ses parents, ayant qu'une seule fille, ne voulait pas la perdre dans des maléfices sournois et dangereux, ni la perdre par autrui. Maintenant, bien qu'au début, Alycia ne comprenait pas pourquoi, dans la totalité, que ses parents ne voulaient pas qu'elle utilise son identité sorcière, aujourd'hui, elle comprenait légèrement ces détails. Le danger qui l'entourait était nocif pour elle et son entourage.
Mais ce qu'elle ne comprenait pas...Pourquoi l'avoir éloigné de ce danger au lieu de la lui préparer à affronter ce danger ? Pourquoi ne pas l'avoir formé, tout simplement ? Ça aurait été beaucoup plus efficace et intéressant. Ça n'aurait pas été une perte de temps et elle aurait contrôler ses pouvoirs si un professeur digne de ce nom qui lui aurait enseigné. Pourquoi ne pas l'avoir fait ? Aurait été tout aussi dangereuse dans la pratique du contrôle de ses pouvoirs que ses parents ne lui ont pas donné de professeur ? Se mordillant la lèvre et sursautant en entendant Grover l'appeler, elle releva la tête sortant de ses pensées. Des regards inquisiteurs la narguèrent et elle se sentie gênée.
—Alycia ?
Elle n'avait pas du tout écouté la conversation, plongée dans ses profondes réflexion, elle n'avait rien captée à ce qui l'entourait en ce moment précis.
Honteuse et penaude, elle baissa la tête.
—Excusez-moi...
Elle tourna son regard sur Grover qui était assis à côté de la jeune étudiante lorsqu'elle sentie la main de son ami pour la réconforter. Elle lui sourit, rassurée et reconnaissante.
—Ne t'en fait pas, Alycia. Ça peut arriver à tout le monde d'oublier quelque chose ou un souvenir quelconque tant et aussi longtemps que quelqu'un ne lui rappel pas, déclara Grover d'une voix tendre et purement amicale.
Percy serra ses mains entre elles étant donné qu'elles étaient devenues moites et se mordilla la lèvre inférieure tout en hochant la tête. Le regard plissé, il fixa Alycia.
—Grover a raison, Alycia. Tu ne devrais pas t'en faire. On va pouvoir t'aider à contrôler tes pouvoirs et ta partie sorcière par la même occasion. Tout va s'arranger, renchérit Percy.
—Merci les amis...murmura-t-elle malgré tout les autres pouvaient l'entendre.
—Bien, maintenant que le sujet est entamé, tu vas pouvoir t'exercer à contrôler tes pouvoirs dès demain. Tu viens de te réveiller d'un moment qu'on pourrait qualifier de traumatisant, tu dois te reposer tant qu'il est possible. J'imagine que vos ennemis ne resteront pas les bras croiser à attendre.
Alycia hocha la tête aux propos peu rassurant du centaure. Celui-ci lui sourit et elle sentie une énergie positive et énergisante l'envahir pendant quelques minutes. Elle se sentait encore apaiser par l'environnement qui l'entourait. Elle se sentait bien.
—...De plus, Percy, Annabeth et Grover t'aideront dans l'apprentissage de tes pouvoirs avec d'autres mentors. Je leur en parlerais de la situation avant que tu viennes les voir.
Dans son discours, Chiron croisa ses bras musclés sur son torse et soupira.
—Bien, maintenant—
Il fut coupé par le son de l'horloge qui sonna midi. Il sourit et décroisa les bras tandis que les autres adolescents relevèrent la tête.
—Allons manger pour le moment, finit-il par dire.
Les adolescents se redressèrent et se dirigèrent vers la porte d'entrée. Se chaussant à nouveau les uns après les autres, Percy, Grover et Alycia sortirent de la maison. Chiron resta dans le salon. Annabeth étant la dernière s'arrêta dans l'embrassure de la porte ce que remarqua Grover.
—Qu'est-ce qu'il y'a, Annabeth? Demanda-t-il, inquiet.
—Oh...euh, je vous rejoins. Je dois parler à Chiron seule à seul, prévient-elle.
Percy fronça les sourcils tandis que Grover hocha la tête et qu'Alycia resta en retrait.
—Très bien, acquiesça Percy.
Annabeth les regarda s'éloigner et pénétra, à nouveau, dans l'habitacle rejoignant le salon où se trouvait Chiron.
—Chiron, euhm, j'ai à vous parler.
Le centaure reposa les tasses de thé sur la table et regarda Annabeth, les sourcils froncés en voyant son angoisse paraître alors qu'il savait Annabeth assez confiante d'habitude.
—Qu'est-ce que c'est ? demanda Chiron.
—Euhm...J'ai à parler d'Alycia. Rien en mal, loin de là, mais je n'ai pas confiance. Je veux dire...Elle perd facilement le contrôle de ses pouvoirs et des ennemis encore inconnu jusqu'à aujourd'hui la poursuive. Je ne dis pas qu'elle est dangereuse et que Percy ne veut pas croire ce côté, mais—
—Annabeth, va droit au but, rigola Chiron en voyant que l'angoisse de la jeune fille la fasse autant parlée.
Annabeth la surprendrait toujours.
—Euhm, notre ancienne professeure a mentionnée quelque chose d'étrange quand elle s'attaquait à Alycia et à nous. Elle a dit quelque chose avant de s'enfuir que je pense que vous deviez être au courant. Je ne sais pas ce que Percy, Grover et Alycia en penseront s'ils savaient ce que je vais vous avouer, annonça-t-elle.
—Étrange, Grover et Percy ne m'en ont aucunement parlé de ce fait-là. Qu'est-ce que votre ancienne enseignante vous a dit de si important ?
—Je...Si je me souviens bien...Elle a parlé d'Hadès et qu'il veut Alycia. Elle aussi mentionnée d'une couronne magique. Et Percy doit la livrer la couronne et Alycia au prochain solstice d'été...avoua Annabeth, je ne sais pas ce qu'on doit faire. On doit protéger Alycia et en même temps, une certaine couronne au risque de la mettre dans de mauvaises mains, mais je ne sais pas ou est-ce qu'elle se trouve et ni pourquoi les ennemis la veulent avec Alycia. Je ne sais point aussi pourquoi Alycia est aussi importante et je ne veux pas que mes amis courent un nouveau danger aussi grave. Je trouve qu'il y'a trop de questions sans réponses encore, des choses inavouables qui restent dans l'ombre et qui ne ressort que maintenant. Qu'est-ce qu'il se passe à votre avis, Chiron ? demanda Annabeth.
Annabeth attendit une réponse constructive, rassurante et honnête de la part du centaure. En attendant, elle se souvient, mot pour mot, ce que leur a dit leur ancienne enseignante : « —Percy...Tu es Percy Jackson, c'est ça ? J'ai un message pour toi, mon grand. Hadès sera très content de te retrouver parmi les siens. Livre-nous la fille et la couronne magique. Apporte-nous loyauté et on laissera tranquille ces misérables humains de pacotille. Sache que si tu refuses, nous aurons l'obligation de détrôner le bien de ce monde. Souviens-toi Percy Jackson, tu as jusqu'au prochain solstice d'été pour nous la livrer ! déclara la créature d'une voix rauque et inhumaine ».
Se rappeler de ce moment et de ces paroles assez bouleversant, la fit frissonner et l'angoisser encore plus. Elle se frotta les avant-bras lorsqu'elle entoura ses mains contre ses bras.
—Tu as bien fait de m'en parler, Annabeth. C'est très grave. Il faudra encore plus porter attention sur les moindres fais et gestes d'Alycia et de s'assurer que rien ne lui arrive pour protéger le campement et le monde. Je pense qu'une certaine « guerre » se prépare entre les êtres surnaturelles. Il faut prévenir les Dieux de ce qu'Hadès prépare. Tout ce chamboule...J'aurais aimé qu'Alycia reste au campement pour qu'elle se contrôle, mais je crois qu'on va abandonner cette idée. Elle partira avec vous demain à l'aube. Prévient Percy de votre prochaine quête, concéda Chiron d'un timbre de voix grave et inquiétante.
Annabeth déglutie et se tritura la lèvre inférieure, quelques mèches de ses cheveux retombèrent sur ses épaules.
—Quelle est-elle, Chiron? Demanda Annabeth, soucieuse.
—Vous allez partir vers l'Olympe. Prévenez les Dieux de la situation et en même temps, sur votre chemin, vous devez à tout prix aider Alycia de contrôler ses pouvoirs, déclara Chiron. Un mentor vous accompagnera.
Annabeth hocha la tête et sortit précipitamment de la maisonnée. Elle entendit son ventre grogner de famine et rougie lorsqu'elle s'en rendit compte. Elle rejoignit le trio qui l'attendait depuis quelques minutes déjà. Les sourcils froncés de Percy la firent déglutir et inspira avant d'expirer pour permettre à son angoisse de se calmer avant de prendre la parole tandis que le brouhaha de la cantine extérieure du campement parvenait à ses oreilles, empêchant ainsi quiconque d'écouter leur conversation.
—Avant que vous ne disiez quoi que ce soit de ce que je m'apprête à vous dire, promettez-moi que vous allez m'écouter jusqu'au bout avant de vous offusquer, ok ? demanda-t-elle soucieuse.
Percy et Grover se regardèrent avec étrangeté tandis qu'Alycia déglutit.
—Qu'est-ce qui se passe ? Tu es bizarre, dit Grover.
—J'y viens...J'ai parlé avec Chiron après que vous êtes parti. Je lui ai raconté brièvement ce qu'il s'est passé dans le bureau de notre ancienne enseignante...
Elle laissa en suspend sa phrase pour laisser à ses amis le fait de digérer l'information avant de reprendre avec plus d'efficacité et de confiance.
—Je lui ai parlé de mes doutes concernant tout ça, tout ce qu'il nous arrive en ce moment et je lui ai rapporté aussi pour la « menace » que notre professeure nous a concocté pour nous...Enfin bref, il nous a confié une nouvelle quête, termina Annabeth, le cœur battant.
La fille d'Athéna sentait l'excitation, l'angoisse l'envahir, alors qu'elle appréhendait la réaction de ses amis en raison de l'annonce qu'elle venait de faire. Ce n'est pas rien, tout de même ! Une nouvelle aventure les attendait au risque et péril de leur vie ! Se triturant les doigts et fronça les sourcils en raison du silence, Annabeth ne sut si elle avait bien fait de parlé avec Chiron de ses ressenties. Une peur lancinante surmonta l'excitation et le fit disparaître, dévoilant un halo sombre sur son visage tandis qu'un soupir trancha la lourde atmosphère. C'était tendue. Tout ce que la fille d'Athéna ne voulait pas ressentir en présence de ses meilleurs amis et d'Alycia.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top