Chapitre 14: Le réveil

Coucou, nouveau chapitre aujourd'hui bien plus long que les précédents, j'espère tout de même que ce fait ne vous dérangera point. Je vous souhaite une bonne lecture pour vous laisser découvrir ce chapitre. 

Merci d'être toujours prêts à lire mes chapitres, ça fait chaud au cœur ! 

Bonne lecture 📖✨💕

oOo


Alycia regardait autour d'elle pour bien s'imprégner de la nature qui l'enveloppait, l'enivrant de toutes sortes d'odeur bienveillante et apaisante. Ses cheveux virevoltant contre son dos au grès du vent, elle découvrit un nouveau monde. Chaque recoin qu'elle découvrait avec ses petits yeux, elle se l'imprégna pour ne jamais oublier ce moment de découverte. Une excitation soudaine l'envahie tandis qu'elle avait commencé à marcher dans les petites allées du sentier. Le soleil surplombait les hauts arbres et à l'aide de leur feuilles, les arbres filtraient les rayons du soleil pour qu'il soit moins brûlant. Et les branches qui formaient l'étendue de la forêt faisait de l'ombre et encadraient les bungalows, d'autres infrastructures ou les espaces verdoyants qui se présentaient à elle. Enfin, non loin d'elle, Alycia pouvait apercevoir de là ou elle était, un chemin pavé qui s'offrait à elle. La jeune sorcière l'emprunta sans plus tarder bien que par sa petite promenade, elle se sentait fébrile. Elle ne voulait pas perdre plus de temps qu'il n'était nécessaire pour essayer de rejoindre Percy ou ne serait-ce que de trouver quelqu'un qui pourrait lui donner une certaine information sur ce lieu féerique qui l'entourait. Qui plus est, Percy ne se trouvant pas à ses côtés, elle se sentait complètement perdue sur le coup du stress et de l'angoisse qui l'enveloppait depuis qu'elle s'était réveillée. Perdue dans un endroit dont elle ne connaissait pas et d'où son « ancrage » qui n'était pas à ses côtés lors de son réveil l'avait longuement perturbée et elle se sentait comme un agneau qui s'était évadée de son troupeau de mouton à la recherche d'aventure.


De plus, elle ne se souvenait plus vraiment ce qu'il s'était passé avant qu'elle ne s'évanouisse. Tout souvenir de cet instant où elle avait perdu le contrôle d'elle-même avait été effacée comme par enchantement.


À sa droite, elle entendit des lames s'entrechoquer alors qu'un souffle venteux la fit frissonner et d'où elle se frictionna les bras par cette brise de froideur qui venait de la frapper. Elle se retourna et écarta une de ses mèches roses qui s'étaient plaqués contre ses lèvres rosées. Les humidifiant et plissant les yeux, elle essaya de suivre le bruit pour savoir d'où il provenait. Elle emprunta de nombreux petits sentiers caillouteux et arriva bientôt dans une grande plaine verdoyante entourée d'arbre et d'une rivière. Des petits cabanons étaient positionnés aux pieds des troncs d'arbres en se mettant à l'abri du soleil. Durant qu'elle marchait sur le sentier pour arriver à cette gigantesque plaine, levant les yeux en entendant des cris, la jeune fille avait vu trois jeunes hommes marcher en courant sur un pont en bois où seulement le pont était rattaché à des troncs d'arbres : suspendus dans le vide.


Elle avait sursauté en les voyants, aussi habile et avec agilité se combattre en équilibre sur ce minuscule pont de fortune. Entrechoquant leurs lames d'épéiste dans un bruit métallique qui retentissait dans la forêt et se mélangeant à leur cri d'encouragement. Souriant tous les trois, les jeunes hommes combattaient avec vivacité et compétition.


La jeune fille avait secoué la tête avant de continuer son chemin. Elle les admirait secrètement pour leur entraînement de dur labeur et aussi parce qu'ils combattaient avec ferveur et amicalement.


De ce fait, elle se retrouvait là devant cette grande étendue de verdure lorsqu'elle avait franchi la fin du sentier. En contrebas, elle voyait des adolescents s'entraîner, encore, à faire des mouvements d'épée très lentement pour bien s'imprégner du mouvement et d'autres, plus audacieux et plus expérimentée, s'affrontait au combat que ce soit à l'épée ou au corps-à-corps. Cependant, parmi ces adolescents, elle ne vit Percy, Grover et Annabeth. Elle fronça les sourcils et se mordilla la lèvre inférieure : inquiète et frustrée.


Où étaient-ils donc passé ?


Elle tourna la tête et vit un autre petit sentier contourner la petite forêt à sa gauche et passer les infrastructures de rangement. Elle emprunta ce sentier caillouteux et sinueux en soufflant de frustration. De loin, Alycia pouvait entendre des exclamations de voix et vit quand elle s'y approcha, des archers s'entraîner. Elle les admira quelques instants ; profitant de ce moment présent avec sérénité et curiosité. C'était comme un club dans un lycée, en fin de compte. Elle sursauta en entendant un bruit sourd lorsque la flèche d'une archère se planta en plein milieu du cercle rouge de la cible. Elle se fit acclamer par ses camarades. Elle pouvait entendre « bravo Suzanne » de là où elle se trouvait, un encouragement qui provenait d'une voix toute guilleret d'une jeune fille.


Elle sourit en voyant la complicité des deux jeunes archères. Secouant la tête pour se remettre les idées en place, elle poursuivi son chemin ; dépassant l'entraînement des archers. Et se rendit compte, que le chemin devenait beaucoup plus frisquet et plus forestier. Elle s'arrêta et releva la tête, plissant les yeux lorsqu'elle croisa quelques rayons solaires sur son fin visage. Elle tourna la tête lorsqu'elle entendit des branches craqueler sur les petites dunes forestiers de l'autre côté. Entre les troncs d'arbres, Alycia vit des silhouettes parcourir les étendues de la forêt et pouvait entendre toutes leurs respirations saccadées retentir autour d'eux. C'étaient des adolescents qui passaient dans la forêt après avoir couru dans tout les autres espaces et continuaient leur course : travaillant muscles et cardio.


Alors qu'elle regardait le dernier garçon la dépasser, Alycia sentie une pression sur son épaule droite et elle se retourna en sursaut pour voir à qui appartenait cette main qui est apparu subitement. Elle releva les yeux et aperçût Annabeth qui lui était en train de sourire timidement.


—Désolée...Je ne voulais pas te faire peur, s'excusa la fille d'Athéna.


Alycia secoua la tête faisant virevolter quelques mèches contre ses joues joufflues.


—Ne t'en fait pas, tu ne m'as pas fait peur...juste sursauter. Je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un vient près de moi comme ça à...l'improviste, expliqua-t-elle dans un souffle.


Annabeth hocha la tête, compréhensive.


—On te cherchait avec Percy et Grover. Viens avec moi, Alycia. Percy et Grover nous attendent avec Chiron, dit-elle.

—Chiron ? répéta Alycia, ne sachant mettre un visage sur ce prénom.

—Oui. C'est le maître de ces lieux si on veut...Dans d'autres termes, il peut être notre gardien si tu n'aimes pas le terme « maître », expliqua Annabeth.


Alycia hocha la têt sous les propos explicatifs de la jeune guerrière. Ses cheveux auburn se baladaient dans son dos et d'autres rebondissaient sur le début de poitrine de la jeune fille, lui donnant un air autoritaire et femme fatale. Alycia voulait être son amie et elle espérait, du plus profond de son coeur, que son petit vœux allait être exaucé.


Tandis qu'Annabeth lui expliqua en détail qui était ce « Chiron », un homme inconnu dans le grimoire d'Alycia jusqu'à aujourd'hui. Marchant rapidement dans les sentiers du campement des Sang-mêlé, elles arrivèrent à longer des murs moins de trois mètres de hauteur et pas très entretenues. 


De la mousse ornait les murs et les pierres étaient toutes sales et courbées. Alycia repéra bien assez vite Percy qui s'était accoté contre le mur qui protégeait une maison que la jeune demoiselle pouvait apercevoir grâce au toit de paille qui surplombait magnifiquement ledit mur qui clôturait la propriété. Alycia sourit à la posture de Percy, il semblait... pensif. Sa main droite maintenait son menton, son autre main tenait son coude dans la paume gauche pour maintenir son poids. Ses yeux écumes fixaient le sol granuleux. Ses cheveux châtains virevoltaient au grès du léger vent qui s'était levé depuis le réveil d'Alycia.


En entendant les cailloux s'entrechoquer entre eux et les bruits de pas des deux jeunes filles qui l'accompagnaient, Percy les reconnut immédiatement. Il releva la tête et sourit en les voyant arriver. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres en voyant qu'Alycia allait bien. Enfin, physiquement. Percy émis un sourire en fixant Alycia de ses yeux bleus et vit les joues de la demoiselle s'empourprer. Elle détourna même le regard et joindre ses fines mains pour jouer entre elles. Il sourit, amusé.


Quant à Alycia, cet échange de regard sérieux, paisible et avec un semblant de soulagement l'avait tout chamboulé parce que cet échange lui avait rappelé les regards que les deux jeunes se lançaient durant les cours et lorsqu'ils se croisaient dans les couloirs de leur lycée avant tout ceci. Pour elle, tout c'était passé si vite. Ça ne faisait que trois jours ? quatre jours ? que tout ceci avait commencé. Et pourtant, cela lui semblait si lointain les souvenirs de lycée... Percy ressentait-il le même sentiment de chamboulement ? Est-ce pour cela qu'il l'avait regardé avec ce regard si déroutant ?


—Alycia ? appela Percy.


Elle le fixa, surprise du timbre doux qu'avait employé Percy pour prononcer son prénom. Sa respiration se détendit, son angoisse partant et son cœur tambourinant légèrement d'anxiété et d'un plus qu'elle ne savait encore mettre un nom sur ce qu'elle ressentait.


—Oui ? demanda-t-elle, peu sûre d'elle-même.

—Tu...Tu vas bien ? Rien d'anormal qui t'est arrivé ? Tu te souviens de quelque chose d'hier soir ? demanda-t-il à la va-vite, la surprenant.


Elle recula pour montrer sa surprise faisant donner un rire cristallin et mélodieux à Annabeth. Celle-ci déposa sa main droite sur le bras d'Alycia et sa main gauche sur l'épaule droite de Percy.


—Percy, ne lui pose pas trop de question à la fois. Elle vient tout juste de se réveiller...lui dit-elle un peu pour le réprimander.

—C'est vrai...pardon.

—Ce n'est pas ta faute, ne t'excuse pas.


Percy hocha la tête aux propos de la jeune sorcière dans un murmure qu'il avait pu entendre malgré tout le faisant sourire.


—Rentrons à l'intérieur, Chiron et Grover nous y attendent, déclara-t-il enfin, se rappelant à l'ordre.


Alycia et Annabeth hochèrent la tête d'un même homme. Suivant Percy, les deux jeunes filles pénétrèrent la demeure de Chiron. 


Au loin, près d'un buisson rempli que de rose, le haut d'un homme se fit voir. Alycia le détailla du regard pendant qu'ils se rapprochaient. Des cheveux grisonnant lui tombait en cascade sur toute la hauteur de sa musculature dorsale et portait un haut bleuté mélangé à dudit gris. Il semblait murmurer des paroles aux rosiers tout en les arrosant et coupant les épines. Plus ils s'en approchaient, plus Alycia vit quelque chose d'étrange et tout simplement de surnaturelle. 


Chiron n'était pas un homme comme Percy. Non, Alycia reconnut l'espèce dont Chiron faisait partie. Chiron était un centaure. Le premier dont Alycia rencontrait et tout ce qu'elle ressentait était de l'angoisse et de la timidité. Comment devait-elle réagir en face d'un Centaure ? Chiron releva la tête en entendant des bruits de pas se rapprocher  et sourit angéliquement en voyant ses petits protégés venir avec plénitude à ses côtés.


—Bonjour vous trois, dit-il dans un ton joviale.

—Bonjour Chiron, salua Percy et Annabeth d'un même homme.


Alycia hocha la tête dans un salut maladroit et timide. Alycia se sentait intimidité devant un tel Centaure.


—Tu t'y habitueras, lui souffla Percy près de son oreille la faisant sursauter tandis qu'un souffle chaud parcourut son corps.


Pourquoi tant de nouvelles sensations aussi étranges soient-elles apparaissaient-elle maintenant devant la présence de Percy qui était proche d'elle ? Rien de tout cela ne serait arriver auparavant. Pourquoi ses sentiments picotant et de bienfaisance la hantaient-elle maintenant ? De plus, ses joues ont repris une teinte carmin depuis qu'elle avait sentie le souffle de Percy sur sa peau douce.


Elle secoua la tête en fermant les yeux et passa ses mains dans ses cheveux pour se détendre et penser à autre chose. Autre chose que ses sentiments et Percy.


Chiron l'observait, ses yeux plissés et le sourire ornait son visage claire.


—On m'a dit ce qu'il s'est passé la vieille. Tu vas bien ? demanda Chiron.


Alycia hocha la tête toute aussi surprise du ton amical et tendre de la voix de Chiron qui lui parlait comme s'ils se connaissaient depuis des lustres comme pour Percy, Grover et Annabeth. En même temps, pour ces trois jeunes ce n'étaient pas totalement pareil puisqu'ils se croisaient au bahut comparé à Chiron.


—Je...Oui, je vais bien. C'est juste que... Je n'ai jamais vu de Centaure en vrai, seulement en image. Je...


Chiron se mit à rire devant l'honnêteté et la timidité de la jeune fille à son propos. Il posa sa main droite sur l'épaule gauche de la jeune demoiselle et lui sourit.


—Je comprends ton ressenti, Alycia. Tu n'es pas la première à qui je donne forte impression au premier abord, mais dans mon cœur, tu verras bien, je suis un sucre, déclara Chiron avant de partir dans un grand rire qui fit sourire chaleureusement Percy et Annbaeth. Quant à Alycia, elle regarda avec surprise et curiosité Chiron.


—Venez, venez, Grover nous attend à l'intérieur, dit Chiron d'une voix suave.


Sans plus tarder et sous l'impatience de Grover, les quatre personnes pénétrèrent la demeure de l'aîné. 

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