Chapitre 13: Dunes de sables
Nouveau chapitre aujourd'hui ! J'espère qu'il vous plaira même s'il est court !
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Alycia escaladait les grandes dunes de sable qui s'étendait à l'horizon, le soleil du désert lui accélérait son souffle et lui brûlait la gorge. Tout son corps respirait la chaleur du désert. Elle sentait ses muscles se raidir et la sueur dégouliner le long de ses tempes tandis que le rouge du soleil couchant lui brûlait imaginairement ses cheveux roses et son corps entier. Elle renifla en raison de la chaleur écrasante qui l'entourait et de l'effort physique qu'elle produisait à gravir ses dunes à l'infinie. Plissant les yeux pour voir l'horizon, elle mit sa main en visière et continua de tracer son chemin pendant que les grains de sable s'insinuaient dans ses sandales préférées.
Elle tomba à genoux, toussotant et faisant trembler ses épaules et le reste de son corps. Respirant fortement de fatigue, elle se retourna faisant valser ses cheveux et fronça les sourcils en entendant un coup d'éclair qui s'entrechoqua avec une lame d'épéiste. Elle écarquilla les yeux en voyant une grande étincelle se former devant ses yeux et se transformant en une belle tornade de sable et où des nuages gris se mirent à planer dans le ciel violacé, bleutées et orangées au-dessus d'elle. Elle hoqueta en voyant la tornade se diriger rapidement vers elle. Se relevant, elle reprit sa course tombant à son premier pas et courant à son deuxième pas. Se mettant à courir, Alycia finit par trébucher et glisser d'une dune. Elle hurla et se retrouva bien vite en bas de la dune. Tremblotante, elle se releva difficilement et retomba sous le coup de la fatigue. Ses efforts l'échappèrent et elle pouvait sentir le sable l'engloutir progressivement.
Essayant de se rattraper du mieux qu'elle le put à quelque chose, elle ne faisait qu'accélérer le processus des sables mouvants. Bientôt, elle ne vit plus rien et que sa main faisait surface. Subitement, en ayant fermée les yeux et priant fort que quelqu'un la sauve de ce sable mouvant, elle se sentie tirer vers le haut tandis que ses yeux se fermaient et que son esprit tombait dans l'obscurité.
Alycia rouvrit les yeux, se redressant brusquement et entendit sa respiration s'accélérée jusqu'à ses oreilles tandis qu'elle se mit à toussoter en sentant imaginairement le goût du sable dans sa bouche. Elle se rappela son cauchemar et déglutit. Encore une fois...Elle avait fait presque le même cauchemar qu'elle faisait depuis longtemps. Commençant toujours par des dunes de sables...mais dans ce cauchemar, quelque chose à changer, s'est rajouté : la tornade et les étincelles. Qu'est-ce que c'était ? Elle ne se souvenait pas de s'être évanouie. Elle fronça les sourcils, essayant de se souvenir. En vain... En relevant la tête, elle se mordit la lèvre inférieure et fronça les sourcils en voyant un lieu inconnu qui l'enveloppait.
Des lits étaient positionnés de chaque côté d'elle dans la grande hutte qui était exposé autour d'elle. La hutte l'empêchait de ressentir le vent et tout autre éléments perturbateur de l'environnement naturel. Elle ne pouvait qu'entendre les bruits de coups d'épée, de tir-à-l 'arc et des voix de l'extérieur de la hutte. Au moins, chaque lit avait une fine couverture brune qui recouvrait le lit de camp. Alycia serrait le sien entre ses mains. Entre chaque lit, il y'avait une table de chevet avec une petite lampe et un verre pouvant contenir de l'eau. À l'extrémité droit de la hutte, la jeune Sorcière pouvait apercevoir des chariots métalliques contenants des médicaments et des bassines pouvant servir à une opération médicale ou à mettre des outils pour les opérations.
Alycia retira la fébrile couette brune qui la recouvrait et posa, un pied après l'autre, sur le plancher en bois. Le sol craquela sous son poids et elle siffla légèrement tout en se renfrognant à cause de l'effort physique. Son corps était rempli de contusion et de soubresaut. Elle jeta un regard autour d'elle. Il n'y avait personne.
Puis, s'ébouriffant les cheveux, elle sortit de la hutte sans que personne ne puisse l'en empêcher. Elle mit sa main droite en visière comme dans son cauchemar et fixa le soleil qui illuminait le campement. Elle plissa les yeux n'étant plus habitué, pendant quelques secondes, à la lumière solaire. Elle pouvait sentir le vent frais souffler sur sa peau beige et elle ferma les yeux pour humer l'odeur naturelle de l'environnement qui l'entourait.
C'était apaisant.
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