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Hey ! 

Je suis désolée de ne pas avoir posté dernièrement. Voici la suite comme promis de cette fiction. J'espère que ça vous plaira ! 

✨🐾

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Une fois à l'intérieur, elle regarda plus longuement la décoration intérieur de chez Percy. Il y avait des vieux caisses pour faire rappeler le temps anciens et le bord de la mer. Des cordes entouraient les caisses qui faisaient office de meuble. Sur les grosses caisses étaient disposés : une lampe à l'huile, des bibelots, un encrier, une plume était posée juste à côté et des paquets de feuilles. Contre les poteaux, Rosa pouvait voir un énorme trident qui doit peser lourd et qui honorait la famille de Percy, rappelant au jeune garçon ses origines. De plus, comme à l'extérieur, des petits carrées en tapisseries ornaient les quatre coins du bungalow où étaient dessiné la marque du trident. Le bungalow était spacieux et se découvrait sur la mer, la plage.


Un miroir était posé sur une autre caisse derrière eux, d'autres objets en tout genre ornaient le meuble : des carnets, des livres, des stylos, une trousse de soin et des objets plus personnels. Chez Percy, tout était bien rangé et sobre. De l'autre côté du bungalow, là où elle s'était réveillée, c'était la chambre du garçon. Elle rougit timidement lorsqu'elle comprit qu'elle s'était reposée dans le lit de Percy. Elle détourna son regard en sentant ceux des trois adolescents sur elle. Elle leur émit un sourire gênée et tritura ses doigts qui était entrelacés derrière son dos, elle se pencha d'avant en arrière, se balançant timidement, mal à l'aise. Le centaure avait les bras croisés sur son torse musclé et ses pattes s'entrechoquaient contre le parquet dans un grincement qui faisait briser le silence gênant.


Bien, peux-tu nous dire d'où tu viens ? demanda le centaure.

Et vous ? Qui êtes-vous ? répliqua la demoiselle.


Le centaure parti à rire et passa une main rugueuse dans ses cheveux grisonnants bouclés pour placer ses mèches derrière son lobe d'oreille. Ses yeux perçants noirs rencontrèrent les iris de Rosalya.


Je suis le professeur Chiron, tu peux m'appeler Chiron tout simplement. Bon, vu que les présentations sont enfin terminées, j'aimerais que tu me dises ce qui t'amène et qui était tout ces êtres surnaturels qui te poursuivaient. Parce qu'ils ne sont pas arrivés ici et qui ont pénétré l'enceinte avec une facilité déconcertante, certes, sans être aidé.

Je...Je ne sais pas...Ils ont commencé à me poursuivre. Je sais ce que sont ces créatures, mais je ne les avais jamais vu en réalité jusqu'à aujourd'hui. Je ne comprends pas.

Peux-tu nous en dire plus ? Qu'est-ce que tu veux dire exactement ? demanda Percy, coupant Chiron qui allait prononcer la même question à quelque chose près.

Et puis, ça ne nous dit toujours pas d'où tu viens, Rosalya, continua Annabeth toujours bloquée sur cette question sans réponse.


Annabeth ne pouvait pas faire confiance à n'importe qui. Sa confiance devait se mériter. Et Rosa, pour le moment, ne la méritait pas, elle devait se rester méfiante. D'où pouvait-elle provenir ? Une fille qui arrive de nulle part devant le campement était sans équivoque pas à laisser de côté. Il devait y avoir une explication et peut-être qu'un danger plane autour d'eux et ils n'étaient pas au courant. Ils seraient embêter si cela arrivait pour de vrai à cause de la nouvelle venue. Ils devaient se préparer, son instinct et son ressentiment en étaient la preuve. Le danger planerait bientôt sur leurs épaules. Elle devait éclaircir quelques points avec Rosalya avant toute chose. Annabeth croisa les bras et regarda la jeune fille qui regardait  autour d'elle. Rosalya vit un pouf turquoise non loin d'elle et s'y assied tranquillement, sans empressement. La demoiselle se sentit obligée de s'y installé, elle replia contre ses jambes, le pan de sa robe rose et posa son fessier sur le pouf. Elle regarda les autres en soupirant.


En réalité, ce sont des divinités qui, normalement, sont invisible. Non pas comme Zeus, Aphrodite ou bien d'autres Dieu et Déesse, mais ils restent dans la même catégorie. Ils protègent normalement leur bois et ce qui les entoures, éloignant tout mal autour d'eux pour conserver la lumière autour d'eux. Ils sont cachés soit dans les montagnes, les buissons, la mer, les feuilles ou les troncs d'arbres qui entourent la forêt. Ils ne sortent pas de leur habitat pour ne pas rompre l'équilibre du monde Humain puisque ce sont des divinités. Pour être plus clair, les Kami vivent dans un monde parallèle au nôtre, appelé « mer profonde », mais ils peuvent se déplacer dans notre monde dans tous les cas, mais s'ils sortent de leur monde, ce n'est pas pour très longtemps normalement, pas comme les dernières heures, expliqua Rosalya.


Annabeth écouta, sans interrompre, analysant toutes ses paroles pour sortir le vrai du faux de son monologue.


Pourquoi sont-ils sortis alors ? demanda Grover.

Sûrement que quelque chose les a effrayés, Grover, le coupa Chiron alors que Rosalya allait répondre.


Elle vit Percy réfléchir à la situation et Annabeth l'observer. Elle baissa les yeux et humidifia ses lèvres rosées. Elle se sentait mal à l'aise.


Ça n'explique pas tout. Comment ont-ils pu entrer aussi facilement dans le campement ? Et pourquoi te poursuivaient-ils ? demanda Annabeth d'une voix dure.


Rosa releva les yeux vers la jeune brune et scruta ses yeux marrons en déglutissant. Elle se souvient des Kami qui la poursuivait, griffant sa peau et mettant ses vêtements en lambeau à chaque coup de griffes ou à chaque branches d'arbre qu'elle rencontrait par mégarde. Elle se souvient des Kami qui perforait le bouclier qu'elle avait aperçu du campement et pénétrer celui-ci afin de dévaliser tous les bungalow des Sang-mêlé. Elle frissonna lorsqu'elle se rappela ses « rêves ». Elle se sentait presque dans l'insécurité.


Je ne sais pas...Ils m'ont collé à la peau comme une sangsue. Je ne comprends pas. Je sais que les divinités deviennent maléfiques lorsqu'on ne les respecte pas, mais dans le cas contraire, ils nous accordent faveur et bonheur. Cependant, j'ai senti dans l'air une étrange sensation. Un déséquilibre. Ça expliquerait en globalité ce qui les a effrayé et sorti de leurs tanières, continua Rosalya en passant une main dans ses cheveux blonds afin de mettre une grosse mèche de cheveux derrière son oreille droite.

Un déséquilibre ? Comment cela ? demanda Annabeth inquiète.

Ça...ça me dépasse totalement...Je ne sais pas exactement. Un déséquilibre est comme un dysfonctionnement. Si on enlève une chose pour se l'accaparer, ça enlève du poids et il y a contrebalance, tu vois ? Si on enlève une partie à une autre, elle perd quelque chose d'essentiel et elle devient vulnérable. Par ailleurs, ce fait-là diminue le pouvoir conférer à l'équilibre. Et il reste peu de temps, avant que les autres parties formant l'équilibre ne pertes de leur puissance et se détruisent les uns à la suite de l'autre, expliqua Rosalya d'une voix assurée.


Annabeth tressaillit et jeta un coup d'œil à Percy qui la scrutait subtilement avant de regarder la jeune fille assise.


Et...qu'est-ce qui se passe quand ça arrive ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.

Ça serait le chaos, déclara Rosalya.


Annabeth déglutit tandis qu'un silence lourd tandis qu'elle pouvait sentir son cœur battre à tout allure, perturbée des événements futures qui étaient incertaines pour elle.


Je réitère tout de même ma question initiale...Tu ne nous as pas dit d'où tu provenais...? 

De l'autre côté, dans les bois...Je préfère rester vague à ce sujet, mais vous pouvez me faire confiance. 

En tout cas, tu as l'air de bien connaître l'environnement. Une alliée de plus ne sera pas de refus, déclara Percy.

Percy ! Nous ne pouvons pas inviter à faire ami-ami avec n'importe qui ! Il faut rester prudent quoi qu'il arrive, la contredis Annabeth.

Je le sais, mais mon instinct me dit qu'elle est inoffensif. Ne t'inquiète pas, tu peux te reposer sur tes deux épaules, confirma Percy.


Annabeth soupira d'agacement et quitta le bungalow de Percy d'un pas énervé. L'hôte soupira en se frottant les cheveux et poursuivis la jeune fille sous les yeux de Chiron, Rosalya et Grover.


Ils m'ont l'air proche tout les deux, avoua Rosalya, intriguée de leur relation.

Oui, ils le sont. Ils sont inséparables, déclara Grover en souriant.

Oh... 


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Quelques heures plus tard, Rosalya était assise sur le sable, ses jambes repliées sur sa poitrine et ses bras encerclant celle-ci. Elle regarda l'océan imperturbable, elle entendait sa respiration accompagner le vent qui virevoltait ses cheveux d'or. Ses yeux marrons transperçaient l'horizon, cherchant possiblement des réponses à ce qu'il venait de lui arriver. Elle prit une pincette de sable dans sa paume, le sable chaud la fit sourire et frissonner. Elle détacha ses doigts, desserrant son emprise sur les particules sableuses et elle les laissa couler entre ses doigts. Elle laissa son regard suivre les grains de sable s'échouer tranquillement sur le sol, rejoignant ses copines et elle souffla.


Elle se retourna lorsqu'elle entendit le sable s'écouler et lorsqu'elle vit l'ombre de Percy s'étendre sur le sol sableux à cause du reflet solaire. Elle détourna son regard pour regarder de nouveau l'océan et laissa le jeune homme s'installer à ses côtés, son regard transperçant la mer également. Un silence agréable s'installa entre les deux adolescents qui regardaient à ce moment précis une horde d'oiseau tomber en pic dans l'eau pour en ressortir avec des poissons dans le bec, les mangeant rapidement par la suite et s'éloignant après avoir fait un festin.


Est-ce que...Est-ce que ça va ? demanda enfin Percy, hésitant.

Ça pourrait aller mieux. Je ne comprends toujours pas les événements. Pourquoi ? Que se passe-t-il pour que les kamis deviennent comme ils sont présentement ? Autant vulnérable. Ils sont pourtant si gentils, si doux et si généreux.

Ce n'est pas leur faute. Chiron essaye de parler aux Dieux pour savoir ce qu'il se passe réellement, ne t'en fait pas. On essaye de tout notre possible pour comprendre leur comportement néfaste, expliqua Percy.


Rosalya se tourna vers le jeune homme en hochant la tête. Elle tritura ses doigts et se mordillât la lèvre inférieure. Elle caressa sa joue contre son genou et camoufla son visage contre ses cuisses. Percy mit sa main sur son omoplate gauche et appuya pour lui prodiguer une légère pression afin qu'elle lève la tête pour le regarder.


Allez viens, je suis venu te chercher pour manger, c'est l'heure, déclara-t-il.


Rosalya sourit et entendit son ventre gargouiller dès que Percy prononça ses mots. Elle se redressa et suivit le jeune adolescent à l'intérieur du campement ; le cœur moins lourd d'hésitation.

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