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Voici un nouveau chapitre, j'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à me dire votre point de vue sur mon histoire , ce que vous en pensez et ce qui vous plait dans cette fanfiction en commentaire. Ça me ferait plaisir de savoir votre avis.
Bonne lecture et à bientôt pour un nouveau chapitre ✨🐾
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Ils se retrouvèrent rapidement dans le hall d'entrée du château de l'enchanteresse. La nuit aveuglait leur sens de la vue. Ainsi, Yeolhriya fit allumer des flammes autour d'elle qui survola dans l'atmosphère. Les autres l'observèrent avec admiration.
—Une enchanteresse peut faire ce genre de chose, déclara-t-elle fièrement.
Elle jeta un coup d'œil à Rosalya et celle-ci détourna le regard. Elle croisa celui de Percy qui l'observait avec curiosité. Les joues de Roslaya prirent une teinte rosée et elle détourna le regard.
—Cherchons cette bestiole pour en finir. Elle ne doit pas être loin, déclara Yeolhriya.
—Est-ce que vous pensez qu'elle peut se cacher dans des grands endroits ? demanda Grover.
—Non, elle ira se cacher forcément dans des petits espaces. Elle est trop petite et on la repérera facilement, déclara Yeolhriya. Cependant, faites attention à vos pouvoirs respectifs, elle peut très en absorber et devenir plus grande. C'est un fait, fit constater Yeolhriya.
Les jeunes aventuriers déglutir et hochèrent la tête. Ils s'éparpillèrent dans le hall du château afin de trouver la bestiole rouge. Rosalya fixait le grand escalier qui séparait chacune des pièces de l'immense château dans lequel ils séjournaient pour la nuit. L'humidité avait bien envahi le château depuis que la nuit était tombée depuis plusieurs heures, l'aube n'allait pas tarder à se lever pour démarrer une nouvelle journée. Puis, elle écarquilla les yeux lorsqu'elle aperçue une boulle gluante virevolter au-dessus des escaliers.
—LÀ-BAS ! cria-t-elle en montrant du doigt le haut des escaliers.
Tous se retournèrent vers la bestiole —que montrait du doigt Rosalya— qui s'arrêta après avoir entendu Rosalya crier. Et, comme si elle prévoyait le danger, la bête accéléra sa marche et s'enfuyait dans un nouveau couloir.
—Dépêchons-nous de le rattraper ! s'écria Annabeth.
—Oui ! confirma les autres.
Ils s'élancèrent tous d'un même corps humain vers les escaliers qu'ils montèrent quatre par quatre, s'élançant à la vitesse de la lumière pour le prochain couloir.
Ils laissèrent Yeolhriya passé devant la troupe pour qu'ils ne la gênent pas pendant qu'elle lancerait des sortilèges pour attraper la bête de sang. Ladite sorcière fit apparaître un fluide lumineux violacée entre ses doigts qu'elle rendit plus solide et étincelant, tranchant l'obscurité, avant de la transformer en boule électrique afin de la lancer sur la bestiole qui réussit à extérioriser de la boule magique qui éclata en milles morceaux. Yeolhriya assombrit son regard et un rictus orna ses lèvres, montrant sa frustration par son échec cuisant.
Ils continuèrent de poursuivre, dans tout le château, la bestiole qui tourna à droite du couloir. Rosalya ouvrit la bouche, surprise puisqu'elle reconnut le chemin emprunté même avant l'hôte de la demeure.
—Yeolhriya, je suis sûre qu'il se dirige vers la pièce qu'on a été tout à l'heure, élucida-t-elle.
Yeolhriya écarquilla les yeux et hocha la tête par l'affirmatif. Elle l'avait remarquée et il était hors de question, que la bestiole pénètre dans ce lieu saint qu'elle affectionnait tant.
—Je ne le laisserais pas pénétré la salle. Elle est bien trop importante pour moi pour qu'il la saccage, déclara-t-elle.
Elle accéléra le pas et laissa derrière elle, les adolescents perturbés sauf Rosalya qui comprenait le sens de sa phrase. Dans un certain sens, elle peut la comprendre puisqu'il y avait un énorme tableau de sa propre famille au-dessus de la cheminé. Elle non plus, elle ne voulait pas que la bête dégrade la seule photo de famille qui lui restait pour se souvenir de ses parents. À son tour, elle accéléra la course faisant soupirer de frustration Annabeth et d'épuisement le satyre.
Annabeth émit un rictus et brandit rapidement son arc tout en arrêtant sa course brusquement. Elle plaça une flèche et tendit la corde, écartant à la perfection ses bras pour tendre la corde. Elle fixa le fond du couloir afin d'attendre le bon moment pour tirer. Elle vit Yeolhriya l'observer du coin de l'œil, Rosalya ne prêtait pas vraiment attention à elle et Percy continuait sa course tandis que Grover se retrouvait derrière elle.
—Attention ! s'exclama-t-elle.
Rosalya tourna son regard vers Annabeth et vit la flèche arriver droit vers leur direction, une fois qu'elle fut décrochée de la corde. Annabeth abaissa son arc et sa main qui avait relever la corde restait dans l'air, son regard était scotché toujours sur la flèche. Celle-ci passa, à la vitesse de la lumière, à côté de Percy qui s'était écarté, Yeolhriya s'écarta à son tour et Roslaya fit de même. Par le même temps, la flèche toucha in extremis la bête de sang qui rencontra le mur avec violence. Il geint de douleur. Annabeth avait attendu le moment que la bête se transforme dans un état solide pour lancer sa flèche afin qu'elle ne passe pas à travers le liquide sanguin.
Annabeth et Grover rejoignit le groupe de devant et ils finirent par se diriger vers la bestiole qui gigotait dans tout les sens.
—Comment cela se fait-il que la magie de Yeolhriya n'ait pas fonctionné, mais que la flèche d'Annabeth à complètement marcher ? Je ne comprends pas, déclara Percy, curieux.
—Ma magie n'a pas été assez forte pour l'emprisonner et je n'ai pas attendu longtemps pour attaquer. C'est une erreur de ma part. J'aurais dû attendre que la bête se transforme à nouveau en l'état solide pour l'emprisonner, comparé à Annabeth qui a attendue et tirée sa flèche au bon moment, expliqua l'enchanteresse.
—Tu es super douée, Annabeth ! Comment tu as su qu'il allait bientôt passé à l'état solide ? demanda Rosalya.
—Un coup de chance. J'ai suivi mon instinct et pendant ma course pour vous rattraper, j'ai réfléchi. J'ai repensé au moment où la bête s'est transformée de l'état liquide jusqu'à sa métamorphose à l'état solide pour pouvoir prendre une forme volatile, expliqua à son tour la fille d'Athéna.
Annabeth sourit et Rosalya hocha la tête, admirative. Quant à Yeolhriya, elle s'approcha de la bestiole qui gigotait toujours et activa sa magie. Elle créa une sorte de cage translucide pour emprisonner, sans soucis cette fois, la bête qui finit par envahir le sol de la cage. Yeolhriya se retourna tout sourire et porta une attention particulière au couloir derrière elle, lorsqu'elle scruta derrière son épaule droite. Elle fixa un point inexistant, plongée dans ses pensées et fut soulagée que la pièce secrète du château n'ait pas été endommagée.
—Retournons dans le salon, si vous le voulez-bien, déclara Yeolhriya tenant contre elle la cage qui contenait la bestiole.
Les adolescents hochèrent la tête. Ils pourront continuer leur discussion plus facilement comme ceci. Ils firent le chemin inverse dans le silence complet.
—Bien, reprenons notre discussion, déclara l'enchanteresse avant de s'installer sur le fauteuil confortablement.
Les autres reprenaient leur place initiale avant tout le désordre. L'aube se levait progressivement, le lever du soleil illuminant le salon à travers les fenêtres derrière Percy et Grover.
—Hum, je pense que vous deviez récupérer cette coupe que parlait le grimoire pour le remettre à sa place. Comme cela, vous pourrez tout remettre dans l'ordre.
—Comment on trouve cette coupe ? demanda Rosalya, inquiète et en se penchant vers l'avant, déposant ses bras sur ses cuisses et sa tête entre ses paumes de main, rendant son attitude beaucoup plus soucieuse.
—Nous devons peut-être trouvé la porte qui nous mènera au monde des esprits, là où tout a commencé, supposa Grover.
—Difficile de la trouver, Grover. La porte apparaît qu'au solstice d'été, lorsque l'aube est levée pour refléter sa puissance solaire et augmenter les pouvoirs surnaturelles. Tout se joue sur le soleil, les jeunes. Elle n'apparaît que dans le ciel, entourée de nuage et de planètes tournoyantes alimentant les pouvoirs de l'autre-monde, expliqua Yeolhriya.
Grover croisa le regard de son meilleur ami et soupira. Cela devenait de plus en plus complexe et donnait une migraine insoutenable.
—Hey, sur le chemin, je ne vous l'ai pas dit...Mais avec Rosalya, nous avons croisé Luke.
—Quoi ? Et c'est que maintenant que tu nous le dis ? demanda Annabeth furieuse tout en se levant.
—Excuse-moi, hein ! Mais avec tout ce qui se passe, j'avais oublié ce détail ! C'est ton arc qui me l'a fait rappeler ! cria Percy en se levant lui aussi, vexé de se faire accuser par la guerrière.
Annabeth se tue et se rassit lorsqu'elle entendit l'adulte taper dans ses mains pour calmer le jeu.
—Bien, bien, reprenez votre calme s'il-vous-plait, nous ne pourrons pas discutez tranquillement si vous êtes aussi excité, clama Yeolhriya. Qui est ce Luke ?
—Un traître qui a déclaré la guerre des dieux il y a deux ans. Il a volé l'éclair de Zeus et à fait accuser Percy d'en être le coupable. Nous avons dû régler ce problème par nos propres moyens pour calmer le jeu. Luke avait déclaré cette guerre-ci parce qu'il trouvait que les Dieux actuels avaient assez régné et que c'était aux demi-dieux de prendre leur place, raconta Percy.
Pendant toute son histoire, il regardait Rosalya. Il voulait percevoir sa réaction. Quand penserait-elle ? Elle l'avait déjà croisée, sur la rive l'autre jour et avait été attaquée par lui avant que lui-même n'arrive. Il avait tant de questions à poser sur celle qui les accompagnait. Rosalya le rendait trop curieux. Il voulait tout savoir sur elle. Qui était-elle réellement ? Son cœur battait la chamade rien que le fait de l'observer. Percy la vit baisser le regard, sûrement, plongé dans ses pensées ; oubliant ses propos. Il soupira et porta son attention sur l'enchanteresse qui le scrutait. Il la vit sourire et le fils de Poséidon sentit ses joues rosir. Il bégaya sur ses derniers mots et attendit une réaction quelconque.
—Je vois et qu'est-ce qu'il pourrait nous apporter ce jeune homme ? demanda Yeolhriya.
—Il connaît un rayon sur le monde des Dieux. Il pourrait peut-être nous aider à trouver cette porte ? proposa Percy.
—Tu es fou, ma parole ?! Tu le fais exprès ? Il a failli te tuer et c'est un traître, Percy ! Nous ne pouvons pas lui faire confiance ! s'offusqua Annabeth, refusant catégoriquement l'aide de Luke.
—Pourquoi tu en parles, Percy ? demanda Grover, inquiet.
Rosalya restait silencieuse. Après tout, Luke n'était pas une connaissance à elle, même si elle l'avait croisée sur la rive. C'était entre eux, elle se sentirait de trop si elle s'insinuait dans leur dispute. Elle regarda ses mains et du coin de l'œil, regardait Yeolhriya. Elle était comme elle. Une enchanteresse. Serait-elle capable de dégager autant de puissance que ce que son aînée pouvait faire ? Pouvait-elle contrôler ses pouvoirs alors qu'elle a eu tellement de mal à le faire durant sa jeunesse, n'ayant personne pour l'enseigner ? Et ses vertiges qui l'accommodait à plusieurs reprises, devait-elle en parler à Yeolhriya ?
Était-ce un don d'une enchanteresse qui les différenciait des sorcières et autres créatures surnaturelles qui utiliseraient de la magie ? Ou était-elle la seule à pouvoir traverser ces vertiges cauchemardesques ? Elle n'en avait pas été la victime depuis un bon moment. Si tout ça revenait, serait-ce encore beaucoup plus fort, plus proéminent ? Elle était soucieuse. Après tout, c'était difficile à gérer et tout autant dangereux pour elle. Était-ce la source de son refoulement de pouvoir qui faisait en sorte qu'elle avait des vertiges ? Elle ne savait que dire... Que pouvait-elle en dire, de toutes façons ? Elle n'avait pas d'expérience.
—Je pense qu'il en sait quelque chose sur cette coupe. Il en sait toujours tout et a toujours un objet qui est utile pour une quelconque aide. Et je crois même, qu'il sait où on pourrait retrouver cette coupe, déclara Percy, la mine sérieuse.
—Tu crois ? Tu penses ? Tu ne fais que des suppositions, tu ne sais même pas s'il peut savoir tout ça ! C'est bien beau d'avoir proposé l'aide de ce traître, Percy, mais ton raisonnement ne tient pas la route. Tu me déçois sur ce point, je pensais que tu l'avais oublié. Nous ne pouvons plus compter sur lui, Percy, s'écria Annabeth.
—Et on fait quoi si, finalement, il en sait quelque chose ? On devrait élucider toutes les possibilités, Annabeth. Tu es beaucoup trop rancunière et tu devrais tourner la page sur ce qui s'est passé, déclara Percy.
—Quoi ? Rancunière, moi ? Je ne te comprends pas, Percy. Pourquoi changes-tu à ce point, maintenant ? Ce n'est pas le moment, sois plus raisonnable, la contredis Annabeth.
Et leur dispute continua sur cette lancée, alors qu'ils s'entendaient si bien. Grover et Rosalya les observaient avec une once d'inquiétude et de doute. Devaient-ils s'interposer et baisser le feu qui explosait ? Évidemment, mais n'attirerait-il pas les foudres de Percy ? Ils n'en avaient pas peur, certes, il n'en avait même pas la carrure aussi, mais un regard noir suffit de les geler sur place.
—Bon ! ÇA SUFFIT ! Vous allez vous calmer. Nous trouverons une autre piste pour la coupe. Pourquoi vous n'irez pas jeter un œil à l'endroit où elle a été vue pour la dernière fois ? proposa Yeolhriya, laissez tomber la porte du monde des esprits pour le moment, ce n'est pas le plus important en premier lieu, ajouta-t-elle.
—Vous voulez dire, pour la coupe, à son autel ? demanda Rosalya pour être certaine.
—Oui, c'est plus logique. Peut-être qu'elle y ait et si vous la trouverez, vous pourrez peut-être avoir une solution pour trouver la porte du monde des esprits. Vous pouvez essayé, vous n'avez rien à y perdre.
—Si, nous avons tout a y perdre, justement, s'offusqua Percy. Nous ne pouvons pas aller à l'aveuglette.
—Dit celui qui voulait aller demander de l'aide au traître, déclara Annabeth, sur un ton méprisable comme jamais.
Percy lui jeta un regard noir et elle détourna la tête de l'autre côté, croisant les bras sur sa poitrine, furieuse. Elle baissa tout de même le regard sur la dernière étagère de la bibliothèque derrière Rosalya et se mordit l'inférieure de sa lèvre. Elle n'aimait pas se disputer aussi brusquement envers Percy.
Du coin de l'œil, elle vit Yeolhriya donner une carte à Percy et Grover qui les mènerait à l'emplacement de la coupe éternelle ou maudite.
—Vous ne venez pas avec nous, enchanteresse ? demanda Annabeth, curieuse.
—Non, les grands voyages comme vous le faîtes ne sont plus fait pour moi. Je ne ferais que vous retardiez. Cependant, envoyez-moi un message par voie céleste lorsque vous aurez trouver la coupe, je saurais, à ce moment-là, que mon aide ne vous ait pas plus utile et que vous êtes sur le bon chemin, déclara Yeolhriya en jetant un dernier coup d'œil à Rosalya qui détourna les yeux.
Elle savait que les derniers mots prononcés par l'enchanteresse lui était adressé.
—Allez, filez, vous perdez du temps à discutiez avec moi.
—Que faisons-nous de cette chose ? demanda Grover en montrant de son index la bête de sang enfermé dans la cage de l'enchanteresse.
—Je vais m'en occuper, je l'analyserais et donnerais mes résultats plus tard par une lettre magique qui vous retrouvera sur-le-champ, décréta Yeolhriya.
Percy hocha la tête et remercia leur hôte avant qu'ils ne quittent tous le château d'un pas rapide pour leur prochain arrêt. L'aventure n'était pas encore terminée, ils avaient de nouveaux objectifs en vue et avaient acquis de nouvelles connaissances.
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