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Hey! Voici un nouveau chapitre pour fêter halloween ! 

Bon halloween à tous ! 

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Rosalya marchait au côté de Percy, regardant les feuilles des arbres virevolter au grès du vent qui s'était encore manifesté. Rosalya scruta le visage de Percy et le trouva fin même si quelques traits imposaient un côté plus mature et moins frêle. Percy avait le visage fin, ses courts cheveux marrons étaient bien taillés et longeaient ses tempes. Parfois, sa franche touchait ses sourcils et une mèche rebelle de sa franche lui cachait la vue. Rosalya aimait beaucoup les yeux océans de Percy et son nez fin au centre. Elle s'attarda sur ses lèvres légèrement rosées et ses joues joufflues. Il avait un magnifique visage qui la fit rougir et détourner les yeux pour s'attarder sur quelque chose d'autres qui ne la perturberait pas.

Cependant, elle sursauta lorsqu'elle croisa les yeux océans de Percy qui finit par lui sourire. Rosalya lui rendit son sourire en rougissant encore plus et en détournant les yeux. Elle plaça ses mains enlacés derrière son dos, ses doigts touchant le bout de ses fesses. Elle releva la tête vers le ciel pour sentir les rayons solaires sur son visage qui peinait, quelques fois, à s'hydrater.

Ils montaient une pente granuleux, Annabeth touchait le mur de pierre sur le côté droit. Ils tournèrent à droite, à gauche et encore à droite avant de pouvoir apercevoir la maison de Chiron dans une petite clairière du campement, isolé des autres bungalow —Bungalow eux-mêmes isolés les uns des autres pour séparer les familles des demi-dieux, même s'ils sont tous réunis en camp d'entraînement, jeu de compétition et au repas à la grande cantine familiale extérieure—.

Ils virent Chiron sortir de sa demeure lorsqu'il les vit à travers sa fenêtre de la cuisine, situé sur l'extrémité gauche, devant l'entrée de la haie qui entourait sa demeure et positionnée en plein devant de la rue.

—Percy ! Les enfants ! s'exclama-t-il d'une voix joyeuse et bienveillante.

Chiron était vraiment le conseiller et le sage du camp des Sang-mêlé. Il était de bon conseil et avait une bonne oreille. On pouvait compter vraiment sur lui en cas de pépin.

—Vous voulez nous voir, Chiron ? demanda Percy immédiatement, dès qu'il fut proche du centaure.

Celui-ci hocha la tête, son regard s'était assombrit. Annabeth et Grover se lancèrent un regard inquiet. Rosalya restait en retrait, mais tout de même intéressé par la conversation. Après tout, elle y fut conviée aussi !

—Quelque chose ne va pas, Chiron ? demanda Annabeth.

—Oui, c'est à propos des adolescents retrouvés à l'entrée du campement. C'est important ce que je vais vous dire, commença Chiron.

—Pourquoi cela ? Qu'est-ce qui se passe ? demanda Percy inquiet.

Chiron regarda les enfants avec un air dépité et soupira lassé. Il amena ses mains à travers ses cheveux en détournant la tête pour regarder le cadre photo représentant le lac de la plage accroché à un mur de sa maison. Il finit par croiser les bras sur son torse et l'air grave, il regarda plus fortement les enfants qui lui faisait face.

—Ce ne sont pas des bonnes nouvelles. Gabrielle est inconsciente. Sébastian dit des choses incompréhensibles et...et Tristan est...

—Est quoi ? s'impatienta Annabeth.

Elle avait parlé un tout petit peu avec Tristan. Elle l'aimait bien, mais n'avait pas passé énormément de temps comme elle le faisait avec Percy et Grover pour mieux l'apprécier à sa juste valeur. Elle voyait ce que qu'elle voyait lorsqu'il se comportait avec les autres : vantard.

—Tristan est mort, déclara Chiron.

Annabeth écarquilla les yeux en retenant son souffle. Percy ouvrit la bouche et la referma. Il ne savait plus quoi dire. Il passa de Chiron à Grover et de son ami à Annabeth jusqu'à se plonger dans le regard de Rosalya. Celle-ci retient son souffle tandis que Grover passa ses mains dans ses cheveux courts, touchant ses cornes qui poussaient lentement mais sûrement. Le silence devint lourd et imperturbable pendant quelques minutes ; laissant aux enfants d'avaler la nouvelle.

—Pourquoi ? Comment ? commença à demander Annabeth, la gorge nouée.

—Selon Leslie, Tristan est mort noyé.

—Noyé ? répéta Grover.

—On en saura plus quand Gabrielle se réveillera et que Sébastian soit plus naturel, souffla Chiron.

Percy et les autres hochèrent la tête, compréhensif.

La nouvelle fit le tour très rapidement du campement et le campement devint plus silencieux qu'à l'accoutume. Les flambeaux qui éclairaient autrefois les ruelles de pierre éclairaient peu celles-ci comme si la nouvelle avait affecté les flambeaux et les objets morts aussi. La mine sombre, les Sang-mêlé traversaient lourdement le campement pour rentrer dans le self extérieur. Le froid qui s'était installé pour l'automne les faisait frissonner.

La mine sombre, les Sang-mêlé se scrutaient un à un, cherchant un potentiel coupable parmi l'assemblé alors qu'il n'y en avait absolument pas.

À la fin, des lumières finirent par s'éveiller sur les tables, éclairant le visage des Sang-mêlé qui maintenaient les lanternes dans leurs mains. Ils regardaient tous passablement Chiron qui se mit en face d'eux, le visage dur.

—J'ai la triste nouvelle de vous annoncer que Tristan Köhler est mort. Gabrielle Easter est encore inconsciente et Sébastian est au côté de la jeune fille. Je vous prie de ne pas avancer cette quête et de la laisser de côté pour soutenir vos amis qui reviennent d'un éprouvant voyage. Nous autres, les adultes, essayeront de comprendre ce qu'il s'est passé. Si vous avez quoi que ce soit à nous dire, n'hésitez pas à nous le faire savoir. Nous sommes là pour vous soutenir et Madame Leslie Faith sera contente de vous accueillir à l'infirmerie si vous ressentez le besoin.

Par la suite de son discours, les Sang-mêlé levèrent les lanternes qui s'élevèrent à travers le ciel nuancés de couleur sombre. Les lanternes illuminèrent le ciel et s'éloignaient progressivement d'eux devenant au fur et à mesure plus petites les unes des autres.

Le silence fut interrompu par les couverts qui s'entrechoquaient dans l'assiette. Aucun Sang-mêlé ne discutait. La mort de Tristan les avait bien choqués dans tous les sens du terme. Certains avaient les lèvres et les membres qui tremblaient de peur, de tristesse et d'autres laissaient leur émotion transparaître sur leur visage, fendant le cœur de leur partenaires et amis. Seul Percy, Rosalya, Annabeth et Grover avaient la mine sombre. Le reste de la conversation avec Chiron les hantant jusqu'au soir. Rosalya regardait Percy serrer ses poings entrelacés, le regard perçant la table comme s'il pouvait la brûler rien qu'avec ses pupilles. Rosalya mit sa main sur ses poings pour le réconforter. Percy releva la tête pour l'observer.

—Tout va bien aller, ne t'en fait pas. On va trouver ce qu'il s'est passé, chuchota-t-elle pour que seul Percy l'entende, étant à côté de lui.

—Comment ? Nous ne pouvons rien faire. Chiron nous l'a bien fait comprendre.

Rosalya hocha la tête, plongeant son regard dans celui de Percy. C'était clair comme de l'eau de roche. Personne n'avait le droit de quitter les yeux de Chiron et le campement jusqu'à nouvel ordre.