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Voici le chapitre de la semaine, en espérant que ça vous plait toujours autant. 

Je m'excuse de ne pas poster beaucoup de chapitre, mais je vais me rattraper ne vous inquiétez pas. 

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Rosalya attendait avec impatience les résultats que donneraient Chiron. Elle regardait les cheveux bouclés du centaure tomber en cascade contre ses épaules robustes. Et ses yeux scrutèrent les autres adolescents qui l'entouraient depuis la vieille. Elle n'avait pas eu le temps de s'intégrer complètement et de s'approcher des autres pour pouvoir les connaître. Car, dès qu'elle avait aperçu les yeux de Percy, elle avait su immédiatement que ce camp-ci était devenu sa nouvelle maison pour un temps indéterminé.

Rosalya passa une main dans ses cheveux et les laissa retombé sur son dos. Elle se mordillât la lèvre inférieure et scruta Chiron qui avait commencé un discours qu'elle n'avait pas entendu le début. Elle s'en sentait frustrée. La demoiselle s'abaissa sur ses cuisses, appuyant sa mâchoire dans ses paumes, soufflant d'exaspération. Annabeth la regarda du coin de l'œil et elle lui donna un coup de coude contre son bras.

—Sois plus attentive, c'est important pour les Kamis, chuchota-t-elle.

—Je sais, mais—

Elle n'eut le temps de répondre concrètement à la remarque amicale de la guerrière que la voix de Chiron s'amplifia pour énumérer l'équipe qui accompagnera les trois élus de la quête.

—C'est l'heure, on va pouvoir enfin savoir qui va accompagner qui, cogita Grover, excité et impatient.

Selon Annabeth, Grover était sûr que cela allait être encore eux-trois les élus. Il n'y avait pas moyen que d'autres prennent leur place de héros pour une quête comme celle-ci. Ils avaient déjà acquis par deux-fois l'expérience d'une quête. Lors du repas de ce midi, Annabeth, Percy et Grover lui avait raconté la quête du « Voleur de foudre » et celle de « la mer des monstres ».

Rosalya se pencha vers l'avant afin de mieux pouvoir entendre les noms qui vont être prononcés par Chiron. Celui-ci prolongeait le silence comme pour amplifier le stress et le suspens aux adolescents qui étaient pendus à ses lèvres. Il eut un sourire mesquin que Rosalya décerna sans problème.

Le froid envenima son corps d'une douce fraîcheur qui la fit frémir.

—L'équipe sera formé de cinq membres. Chaque membre représentera la loyauté, l'audace, l'intelligence, le rationnel et la malice. Je vais dès à présent épelée les prénoms qui vont formé les élus. Premièrement, je demande à Tristan devenir, notre hardiesse.

Des brouhaha d'encouragement, de sifflement, de jalousie et de déprime -à l'idée de ne pas être appelé- se firent entendre au théâtre extérieur. Chiron clama à nouveaux le silence.

—Gabrielle ! Notre érudit !

Une jeune fille à la courte chevelure rose se leva et sortit des estrades pour se placer devant Chiron sur les devant de la scène. Elle sourit et Rosa la vit le remercier. Chiron hocha tout simplement la tête.

—Ce n'est pas à moi que tu dois remercier, Gabrielle, mais à toi et seulement toi, déclara-t-il.

Gabrielle se pencha à plusieurs reprises très rapidement et se plaça au côté du garçon qui plombait son torse, fier d'être dans l'équipe des élus. Rosalya se tourna vers Grover, qui se renfrognait depuis tout à l'heure sur lui-même : il était blessé dans son ego qu'ils n'étaient toujours pas appelés pour la quête.

—Alors, déçu de ton manque de clairvoyance ? demanda Annabeth, taquine.

—M'en parle pas...grogna Grover.

Annabeth rigola. Chiron scrutait l'assemblé, passant quelques fois sa main sous son menton, signalant qu'il réfléchissait au suivant. Rosalya n'entendit pas le prénom, elle vit simplement un homme se lever, descendre les marches et se rendre sur la scène devant l'assemblé. Quelques-uns criaient, hurlaient son prénom. Il semblait populaire dans l'assemblé. Ce dernier leva les poings vers le ciel, amplifiant volontairement les cris d'encouragement du public. Rosalya jura voir Chiron lever les yeux au ciel, exaspéré du comportement enfantin du jeune adolescent. Il était blond aux yeux bleus. Il se rangea au côté des trois autres.

—Bien, je vais maintenant appeler l'avant-dernier élus qui fera la quête avec Gabrielle, Tristan et Georges. Je prierais Zoé de rejoindre la scène.

Une jeune femme plus grande que Gabrielle -on dirait une géante- se leva dans le public. Un arc était accroché dans son dos dans son carquois qui encerclait son torse. Ses cheveux étaient serrés en un chignon parfait et trônait au-dessus de son crâne. Elle avait les cheveux multicolores ce qui étaient rares et amusait beaucoup Rosalya.

Zoé remercia Chiron et froidement se positionna aux côtés des membres de sa nouvelle équipe. Roslaya pouvait voir les autres membres l'observer avec crainte parce que Zoé ne semblait pas coopératif et communicative. En tout cas, elle n'était pas aussi amicale qui semblait l'être que les autres. Rosalya peinait les autres. Après tout, la communication était la chose la plus importante dans une relation ou dans quoi que ce soit d'autres ; elle était au centre de tout.

—Le dernier membre de l'équipe : Sebastian !

Le dernier adolescent se leva et quitta son groupe d'ami qui sifflait et criait son prénom à répétition dans un rythme de cacophonie.

—Maintenant que les cinq membres de l'équipe sont présents, je demanderais aux sang-mêlé de nous laisser discuter de la quête et de les laisser se préparer.

Des applaudissements se firent entendre dans le public qui finirent par se lever pour sortir du théâtre. L'air frais les firent frémir et quelques-uns se dépêchaient de rentrer dans leur propre bungalow tandis que d'autres se dirigeaient vers un terrain plat pour continuer leur entraînement afin de s'améliorer dans l'art du combat. Quant au trio et à Rosalya, ils se dirigèrent vers la plage.

Ils arpentèrent un petit chemin étroit après avoir marché quelques temps dans la forêt. Le vent léger donnait une ambiance plutôt charismatique et doux. Ils slalomèrent dans le chemin jonché de petites roches, de grain de sable et de brindilles qui craquèrent sur leur pas. Quelques coquillages se brisèrent par inadvertance également. L'odeur marine arriva très vite aux narines de Rosalya qui sourit radieusement. Elle avait toujours aimé la mer. Elle finit par se précipitée et descendre à grande vitesse la dernière ligne droite qui lui restait du chemin pour marcher sur le sable chaud.

Percy, Grover et Annabeth se regardaient amusés du comportement devenu enfantin -subitement- de leur nouvelle amie. Celle-ci écartait ses bras dans l'atmosphère, leva la tête vers le ciel avec quelques nuages gris -annonçant une légère tempête dans la soirée- et elle sentie le sable se heurter contre ses orteils. Le sable fit chauffer ses pieds nus -car elle avait préalablement, dans sa course, enlever ses ballerines- et elle se précipita dans l'eau. Elle gémit de surprise lorsqu'elle sentie l'eau de la mer se projeter contre ses chevilles et elle observa les petits crabes qui se cachaient dans le sable, fuyant sa venue et les coquillages se faire amener, ramener par la douce mélodie des vagues qui parvenaient à ses oreilles. C'était magique. Un cri de mouette la fit relever la tête rapidement et elle vit la mouette survoler l'étendue d'eau avec gracieuseté.

Elle se retourna et vit Percy et les autres la rejoindre dans l'eau, se déchaussant préalablement avant d'y pénétrer. Elle leur sourie malignement. Elle se baissa et projeta de l'eau vers Annabeth qui se protégea son visage en hurlant de joie. Elle avait fermé les yeux et les rouvrit après que Rosalya ait finit de l'arroser.

—Hey ! Tu vas voir, toi ! ria-t-elle.

Annabeth se pencha, mit ses mains dans l'eau et les poussa vers l'extérieur afin de faire comme Rosalya à l'instant. L'eau atterrit sur elle qui recula et cria de surprise et d'amusement. Les deux jeunes filles s'arrosèrent à en perdre haleine. De ce jeu, elles finirent trempée de la tête aux pieds sous le rire de Percy et Grover. En un regard, elles s'étaient rapidement comprises. S'alliant, elles se rapprochèrent dangereusement des deux garçons avec un regard méfiant et rempli de malice. Les deux jeunes hommes qui avaient aperçu leur changement de comportement commencèrent à reculer, mettant leur mains devant leur torse comme pour se protéger – sachant tout de même que cela ne servirait à rien -.

Les filles se penchèrent vers l'avant en mettant leur main, à nouveau, dans la mer afin de projeter l'eau sur les jeunes hommes cette fois-ci. Elles rirent et crièrent arrosant par-ci par-là ceux qui l'accompagnèrent.

Cependant, Rosalya s'arrêta lorsqu'elle ne vit plus ses amis qui l'entouraient. Elle se redressa vivement et regarda autour d'elle, faisant basculer ses cheveux de part et d'autre de son corps.

Elle était seule, dans ce même décor, au bord de la mer. Le vent était plus frais et bourrasque ; plus sauvage.

—Annabeth ? Percy ? Grover ? appela-t-elle en vain.

Personne ne lui répondait. Elle était encore dans cette illusion qu'elle percevait. Rosalya ne savait pas ce que cela voulait dire. Elle encercla ses bras de ses mains, les caressa et se mordillât la lèvre, l'angoisse se faisait ressentir à nouveau. Elle était encore prisonnière d'un autre monde : un monde ou il n'y avait qu'elle qui existait.

Elle en avait peur.