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Flora avait quitté brutalement les festivités de la nuit. Son mal-être mental se répercutait sur son corps et elle n'arrivait plus à garder la tête froide ni à faire semblant.

En la voyant détaller, Mattheo avait fait signe à Draco de prendre le relais et il s'était, à son tour, volatilisé aux trousses de Flora.

La nuit noire était tombée. Un ciel sans étoile, sans nuages, sans lune. Une infinité d'obscurité, rendant les déplacements sans source lumineuse un peu hasardeux.

Flora avait courru jusqu'à sa demeure, son foyer, ce lieu de protection. À peine avait-elle passé le seuil de l'entrée qu'elle avait craché tout le sang qu'elle gardait dans la bouche depuis des heures, incapable de se résoudre à l'avaler.

Elle explosa en sanglots, tremblante des pieds à la tête.
Mattheo entra et n'hésita pas à se positionner à sa hauteur, l'air désolé.

Voilà à quoi ressemblait son passé au Manoir, à quoi il passait ses journées alors qu'il n'était qu'un enfant : à trembler de peur devant les fidèles, à s'incliner devant son propre père, à boire des litres de sang des victimes de ceux-ci, sans compter les discours virulents à leurs égards.

Il aida Flora, vacillante, à se relever. Elle aurait voulu être de marbre, ce soir, au moins pour Mattheo.

"Je suis désolée..."

Sa voix était à peine perceptible, le bourdonnement dans ses oreilles était si intense qu'elle ne s'entendait plus parler. Son pouls affolé répercutait partout sur son corps et l'envie de vomir se fit insupportable. Flora se précipita aux toilettes, laissant Mattheo planté à l'entrée, stuporeux.

Malgré la familiarité, Mattheo était loin de se faire à cette douce violence. Il n'avait aucune idée de comment il faisait pour tenir le coup et être si convainquant auprès de ses fidèles. Il imitait Tom Riddle avec bien plus d'aisance et de facilités qu'il n'eu cru. Le tout n'était que façade. Au fond, il avait aussi peur que Flora. Aussi dégoûté et secoué.

Alors que cette dernière se vidait recroquevilée au dessus des toilettes, Mattheo l'appelait d'un ton incertain, confus.

Angoissée à l'idée que quelque chose de grave se passe, elle essuya sa bouche, tira rapidement la chasse et se précipita à l'endroit même où elle avait craché le sang de bourbe. À la vision de la petite flaque rouge, elle eu le tournis.

Se tenait au seuil de la porte d'entrée un fidèle, impossible de dire lequel en raison de son accoutrement. Sa taille était moyenne, il arrivait à l'épaule de Mattheo.

"Flora... je savais que c'était toi."

Cette voix aiguë et rauque lui était familière. Le parfum qui affluait jusqu'à ses narines aussi : de la bergamote, un peu de menthe...
L'intrus retira sa capuche, dévoilant une queue de cheval épaisse aux boucles mousseuses et lorsque le masque tomba, Flora ravala un cri de surprise.

Hermione se tenait au seuil de sa porte d'entrée, habillée en Mangemort. Son visage s'était affiné, ses dents étaient droites et ses fines lèvres pincées. Elle était devenue femme, ce consta était frappant. Ses yeux noisettes se remplirent de larmes, à la fois de joie, de déception et de peur.

Malgré la barrière de sel, Hermione pénétra la demeure protégée, bras tendus vers sa meilleure amie qui se jetait à son tour contre elle pour la serrer aussi fort qu'elle le pouvait. Les larmes de Flora redoublèrent.

Seules les âmes bien attentionnée pouvaient briser la barrière de sel.

En se détachant de son amie, Flora lui demanda :

"Mais que fais-tu ici ?"

Ses dents étaient encore rouge de sang. Hermione frissona d'inquiétude.

"Comment tu..., bafouilla Flora, pourquoi tu es habillée comme ça, Hermione ?"

L'interessée ne parlait plus, choquée par la transformation physique de Flora. Son visage était lacéré de cicatrices, son teint blafard, ses tâches de rousseurs disparaissaient sous les blessures. Ses cheveux, normalement longs, soyeux et brillants, étaient courts, secs et décolorés. Les racines reprenaient leur couleur naturelle, une teinte de miel chaud et lumineux. Elle ne ressemblait plus à son amie qu'elle avait vu pour la dernière fois des mois en arrière, au mariage de Ginny et Harry.

Puis, ce fut un sentiment de colère qui accabla Hermione. Flora l'avait abandonnée. Elle était partie sans un mot, sans un regard, sans un regret.

"Et toi, Flora ? L'accusa Hermione sur un ton fâché. Pourquoi tu es habillée comme ça ? Qu'est-ce que tu fiches ici ? Qu'est-ce qu'il te prend ? Tu es partie, mon dieu, tu m'as abandonné !"

Elle se retenait de crier.
Mattheo fit tomber sa capuche sur ses épaules et retira son masque qui laissait des traces rouge à la structure osseuse de son visage.

La main gantée et tremblante de Flora était plaquée contre sa propre bouche comme pour se retenir de vomir encore. La nouvelle venue la boulversait encore plus que toute cette stupide cérémonie. Le monde entier se dérobait sous ses pieds.

Les joues rouge d'Hermione reflétaient sa colère.

"C'est quoi, ce merdier ? Poursuivait-elle. Tu es vraiment avec eux, alors ? Draco avait raison !"

Mattheo tiqua immédiatement.

"Draco ? Répéta t-il.
- Draco, oui !
- C'est lui qui t'a dit de venir ici ? S'étrangla Flora. Alors qu'il savait parfaitement que tu risquais ta vie ?"

Ce fut son tour de bouillir de colère et d'en avoir le visage rougit.

"Tu m'as sauvé sans le savoir, murmura Hermione en baissant la tête. C'est là que j'ai su que c'était vraiment toi.
- Ce fils de..., pesta Flora en s'arrêtant au bon moment, je vais le tuer !
- Pourquoi il t'a dit de venir ici ? Questionna Mattheo. Tu ne comptes certainement pas rejoindre ces rangs.
- Absolument pas. Je cherchais Flora, je voulais avoir des réponses..."

Les deux jeunes femmes se regardaient, les yeux brillants.

"Il cherchait à te contacter, expliqua Hermione en s'adressant à Mattheo, et m'a demandé de l'aide. Je l'ai aidé et, en échange, il m'a dit où la trouver... Il se comporte bizarrement depuis le début des examens, j'étais vraiment inquiète pour vous... Qu'est-ce qu'il se passe, par Merlin ?"

Flora jeta un regard à Mattheo, un qui voulait dire "je vais parler, tout lui dire, je lui fais confiance". Il opina sans trop avoir le choix.

"Je te laisse deviner que Gareth Greengrass nous a prit en chasse et que... ça, dit Flora en désignant le sang au sol et son costume, c'est notre seul moyen de riposter."

Les sourcils froncés d'Hermione et sa moue réflective lui avaient manqué.

"C'est temporaire, Mione, après les Mangemorts retourneront de là où ils viennent. Nous ne les laisseront jamais faire à nouveau du mal à qui que ce soit... mais Draco... pour qu'il nous suive et nous aide, nous lui avons dit qu'il prendrait la place de Mattheo."

Le garçon cru fondre sur place. Son prénom qui glissait sur la langue de Flora ne le laissait jamais de marbre.

"Je le regrette encore moins sachant ce qu'il a essayé de te faire, cracha la reine.
- Il a honte d'avoir échoué au concours... Il n'a pas changé, s'étonna Hermione, il est prêt à faire n'importe quoi pour rendre son père fier."

Mattheo et Flora se tournèrent l'un vers l'autre, visiblement surprit. La brillante Gryffindor, nouvellement Auror, comprit immédiatement.

"Il vous a menti, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Flora... d'un point de vue extérieur, ce garçon sent le roussi. Ne lui faites pas confiance."

Que pouvait-il bien se passer dans l'esprit de Malfoy ? Comptait-il les tuer, juste après avoir mit fin aux jours de Gareth Greengrass ? Ainsi, Draco resterait en gouvernance des Mangemorts sans aucun risque. Il retrouverait sa richesse, sa tranquillité, reconquérirait Astoria et aurait à sa botte une centaine de criminels.

Draco n'avait jamais eu le moindre courage. Ses mains étaient sales, oui, mais jamais il n'avait tué. Peut-être qu'il ne serait jamais capable d'aller au bout de son idée.

Ses paroles avaient eu l'air sincère. "Mattheo est mon frère".

"Il espérait que je saigne dans l'eau de cette fontaine et qu'on me tranche la gorge."

Un frisson d'horreur parcouru Flora.
Un silence retomba pendant lequel Hermione détaillait ses deux anciens camarades d'école.

"Je suis désolée d'être partie sans rien te dire, lâcha Flora au bout d'un moment, j'avais peur que ce soit trop dur et que tu m'en empêches.
- Bien-sûr, je t'en aurai empêché ! Regarde-toi, Flora... tu es couverte de blessures, de cicatrices, tes dents sont rouge, tu... tu allais tellement mieux, avant le mariage... j'aurai tout fait pour que tu fasses un choix de raison."

Une petite perle de larme naissait dans l'œil d'Hermione. Flora hoqueta, franchement épuisée de toutes ces horribles émotions qui la drainait. Les deux filles se serraient encore une fois l'une contre l'autre malgré la rancœur et la tristesse.

"Je me garde de vraiment dire ce que je pense de votre plan désastreux.
- Nous t'en remercions, ironisa Mattheo. Entre, au moins."

Il invita Hermione dans le salon. Flora s'installa aussi dans le canapé, le regard dans le vague, l'air éteinte. D'énormes cernes se creusaient sous ses yeux.
Mattheo se pencha vers elle, chuchotant à son oreille : "Ça va ?", ce à quoi elle répondit par un mouvement flou d'épaule.

"Oh, c'est le rendez-vous des anciens élèves ?"

Malfoy, les yeux rieurs, entrait à son tour dans le salon, en détachant son masque. Il avait l'air serein et béat. Il avait dû boire beaucoup d'alcool en leur absence. Le successeur de Mattheo se vautra sur le canapé, posant sa tête sur les genoux de Flora qui le repoussa en lui jetant un regard assassin. Il explosa de rire et elle restait interdite alors que ses doigts longs et fins jouaient avec une mèche de ses cheveux.

Mattheo le releva d'une poigne d'enfer, de force, d'abord pour qu'il s'eloigne de sa Flora et secondement pour qu'il réponde de ses actes.

"Tu as mit la vie d'Hermione en danger, l'accusa Mattheo entre ses dents contractées de rage.
- Je ne lui ai pas forcé la main, retorqua le blond saoul, elle a été assez stupide pour venir jusque ici !"

Hermione détourna le regard, blessée, et Flora dû prendre sur elle pour ne pas déboîter la mâchoire de Draco.

"Je n'y suis pour rien, supplia t-il en voyant la fureur prendre possession de son cousin, elle voulait voir Flora ! Voilà, remerciez-moi, plutôt ! Ce n'est pas de ma faute, Mattheo, non..."

Prit de pitié, Mattheo le lâcha et il se vautra de nouveau sur le canapé, à moitié avachi sur Flora qui canalisait difficilement un accès de violence. Il leva ses yeux océan vers elle.

"Notre accord ne concernait pas Granger, je n'avais aucune idée de ce que je devais faire avec elle. J'ai fais ce qui semblait juste. Pour toi, ma reine, pour que tu puisses revoir ton amie..."

Le regard de Draco s'attendrit alors qu'il tendait les doigts vers le visage de Flora. Elle le repoussa encore, excédée.

"Tu es trop dur avec moi, souffla Malfoy en retombant mollement sur le canapé. Elle est toujours là, ta copine, je savais pertinemment que tu ferais quelque chose de stupide du genre...
- Je veux pourvoir te faire confiance, Draco, reprit Mattheo avec intensité, et je t'ai demandé de prendre le relais pendant la cérémonie.
- J'étais inquiet de vous voir partir comme ça, j'ai voulu m'assurer que vous alliez bien."

Cette fois, ce n'était pas un mensonge. Flora baissa ses prunelles de miel vers lui, étalé sur le canapé, le regard presque aussi éteint que le sien. Il lui sourit.

En la voyant déguerpir, un sentiment d'inquiétude l'avait dominé et il avait saisit la première occasion pour se rendre à leurs côtés.

La posture contrariée et colérique de son cousin le fit s'enfoncer plus profondément dans le canapé. Il allait passer un sale quart d'heure pour avoir emmener Hermione jusque ici.

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Les deux filles avaient décidé de retirer leur accoutrement pour prendre l'air dans le petit jardin calme et tranquille. Cette zone était tout aussi protégée que le reste. Aucun Mangemort ne pourrait s'y rendre ou même les voir.

Des chauve-souris tournaient en rond, fendant l'air en deux avec leurs petites ailes maigres. Flora les regardait virevolter comme s'il s'agissait d'un bon spectacle.
C'était la seule chose d'agréable de la journée.

Hermione contemplait son amie, la boule au ventre. La cicatrice qui avoisinait son œil était terrifiante. À en croire la cicatrisation, la blessure avait été mal soignée et datait de plusieurs semaines.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

La question était générale. Flora haussa mollement les épaules. Tout allait trop vite. Elle avait l'impression qu'hier, ils étaient encore chez Bill et Fleur.

"Comment va George ?"

Hermione déglutit et leva le nez vers le spectacle des chauve-souris.

"Ça va..."

Elle mentait.

"Mione...
- Il a été menacé par Gareth, peu de temps après ton départ. Il... il a été torturé."

L'estomac de Flora se souleva violemment. Elle n'avait plus rien en elle sinon, elle aurait encore vomit.

"Il me manque. Il serait certainement très en colère de savoir ce qu'on manigeance ici...
- En effet, affirma Granger, je ne lui dirai rien. Ni à lui, ni à personne. Tu peux me faire confiance.
- Je te fais confiance.
- Pas assez pour me dire au revoir avant de disparaître pendant des mois. Je me suis fait un sang d'encre, Flora ! Toutes ces affiches de disparitions, tous ces articles aussi alarmistes les uns que les autres... je ne savais plus quoi penser. J'ai presque cru qu'il t'avait kidnappé !"

Un rire lui échappa.

"Il n'a pas besoin de me contraindre pour que je le suive, s'amusa Flora.
- Je sais, souffla Hermione avec désespoir, tu prêches une convaincue. Comment... comment ça va, avec lui ?"

Flora jouait nerveusement avec ses doigts.
Elle repensait au ventre rond de Fleur et du collier qui roulait dessus. Mattheo allait être papa. Son cœur implosait.

"C'est difficile pour tout le monde, tu sais.
- Ce n'est pas ma question, sourit l'Auror. Je peux reformuler : pourquoi a t-il fuit et dépouillé sa belle famille ?
- Cette famille n'a rien de beau. Pense à ce que Gareth m'a fait sous vos yeux, un été à la boutique... à ce qu'il a fait à George. C'était le quotidien de Mattheo. Il..."

Elle avait envie d'en parler avec Hermione. De lui avouer ce poids qui lui pesait sur le cœur depuis des jours entiers. Son esprit ne pensait qu'à cela : à Daphnée et son bébé.
L'enfant de Mattheo. Qui allait mourir à peine il aurait expirer son premier souffle.

Comprenant que quelque chose la rendait malade, Hermione posa sa main fraîche et délicate sur l'épaule de Flora.
Elle n'avait pas changé, si ce n'est physiquement. Ses émotions acérées et vives arrivaient au stade où les cacher devenait impossible.

"Daphnée est enceinte de lui, chuchota Flora en laissant sa tête retombée sur l'épaule d'Hermione. Gareth nous menace de tuer l'enfant, de l'enlever de force à sa mère..."

Un spasme de sanglot la secoua. Ses yeux se perdait dans l'herbe sombre sous leurs pieds. Les chauve-souris n'avaient plus rien de distrayant.

"C'est la belle-sœur de Draco, tu sais... il veut qu'on aille la sauver. J'en ai terriblement besoin... de l'aider. De lui dire pardon. De changer la donne, de sauver cet enfant. Je n'en dors plus la nuit."

Le nœud dans son estomac était tellement noué qu'elle en suait de douleur. La main d'Hermione caressait doucement son dos courbé par la fatigue et la souffrance.

"C'est horrible, chuchota Hermione qui regardait dans le vide. C'est horrible...
- Est-ce que c'est la bonne chose à faire, Mione, de sauver cet enfant ?
- Oui. Il est innocent.
- Je ferai en sorte que Mattheo n'ai jamais à s'en soucier, que plus jamais il n'entende parler de Daphnée."

Flora glissa sa main moite et tremblante dans celle d'Hermione qui la serrait très fort, les yeux brillants d'inquiétude et de pitié.

"Je n'arrive pas à vivre avec cette culpabilité, avoua Flora, s'il est tué... ce sera encore pire.
- Daphnée risque de se venger s'il en vient à... mourir.
- C'est vrai... je lui ai déjà volé Mattheo...
- Tu ne lui as pas volé.
- Elle pense que c'est le cas. Je lui ai volé Mattheo, son père veut lui prendre son bébé... elle se vengera sur moi. Elle doit penser que je suis la cause de tous ses malheurs."

Sa meilleure amie marqua une pause, le visage animé d'effroi et d'inquiétude. Son regard était lointain et assombrit. Puis ses fines lèvres se détachèrent difficilement pour murmurer :

"Je ne vois pas comment tout cela peut bien finir."

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Après une telle nuit, Flora avait préféré rejoindre sa chambre à coucher. Leurs invités, qui n'avaient jamais vraiment été invité, étaient parti.

Les festivités du côté de l'église s'essouflaient. Mattheo dormait dans le lit à poing fermé, il s'était écroulé de fatigue et n'avait pas réussi à lutter plus longtemps.

Flora se glissa à son côté. Le silence était assourdissant. Elle se laissa tomber sur son coussin et Mattheo grogna en s'étirant, les membres tendus vers elle. Les yeux clos, il cherchait son contact.

"Mon amour, marmona t-il en prenant sa main dans la sienne.
- Je suis là..."

Il l'invita à se blottir contre lui, ce qu'elle fit.
Ces moments de simplicité faisait paraître tout le reste pour un délire irrationnel. Non, il n'y avait pas une église pleine à craquer de criminels à quelques mètres de chez eux dont Mattheo était le maître. Non. Mattheo était ce tendre jeune homme perdu dans les draps, l'air angélique, les gestes tendres. Il n'avait rien avoir avec tout ceci.

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