88) Officialiser
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Le chemin du retour s'était fait pendant que la nuit s'installait.
Au loin, des rugissements de Dragons secouaient les feuillages. Une pluie fine tombait, rendant l'air plus pur et respirable.
Sur le dos du dragon de feu, ils s'étaient déléctés de ce nouvel air, de ce ciel grisâtre chargé de fins nuages noir et des étoiles qui se cachaient timidement derrière.
Le bruit des ailes musclées et écaillées avaient bercés leur début de soirée.
C'est en silence, de la poussière d'étoiles collée au visage et empêtrée dans leurs chevelures, que Mattheo et Flora mirent pied-à-terre, là où ils étaient arrivés.
La jeune femme prit le soin de remercier une dernière fois leur compagnon, leur sauveur, recouvrant la bête de caresses chaleureuses, lui gazouillant des remerciements aux oreilles.
Mattheo souriait, hébété. Elle faisait cela comme s'il s'agissait d'un chaton doux et innofensif. C'est ce qu'il aimait le plus chez Flora : elle traitait même le pire des monstres avec amour.
Elle le traitait ainsi.
Flora voyait cette part d'obscurité chez tout le monde mais savait l'aimer, ne la percevant jamais comme une catastrophe mais plutôt comme une brèche qu'il fallait souder d'amour. C'était certainement cette pureté d'âme qui attirait si facilement les animaux et les monstres de son genre à elle.
Maintenant bercés par le bruit des vagues et l'envol du dragon qui s'éloignait dans les cieux, elle se tourna vers Mattheo, le visage étincellant des restes d'astres. Son sourire restait plus lumineux que n'importe quelle source de lumière environnante, de part sa sincérité et sa spontanéité.
Le cœur de Mattheo manqua d'imploser. Sur cette île isolée, à la fois jungle et montagne, terre de paix et de dangers, Flora se révélait être son trésor le plus précieux.
Il lui tendit la main, refoulant son envie de l'embrasser jusqu'à en perdre la raison, et il lui fut impossible de ne pas lui rendre son sourire.
Cette aventure s'était révélée exceptionnelle. Incroyable, comme Flora lui avait promis. Ces quelques heures intensives l'avaient marquées pour la vie. Mattheo le sentait. Quelque chose de magique se mouvait en lui, endormi jusque-là. Il avait enfin un merveilleux souvenir pour alimenter son Patronus. Ce soir, il aurait pu rassasier un Détraqueur.
En imaginant la suite de leur soirée, son cœur s'emballa et son sourire s'intensifia.
Ses yeux d'amende, aussi sombre que les Ténèbres, brillaient d'une magnifique lueur. Comme toujours, Flora se perdait dans leur contemplation.
Le regard que Mattheo portait sur elle avait un effet émulsif sur son âme toute entière. Elle se sentait délicieusement vulnérable et envoûtée. Aucun doute sur la capacité du jeune homme à charmer. Tout reposait sur sa façon de regarder les autres. Avec intensité, comme s'il cherchait à les mettre à nu, à les voir vraiment.
"Prête pour la suite ? Demanda t-il en cédant à l'irrestible envie de passer ses doigts sur les étincelles qui recouvraient son visage.
- Prête."
Flora détestait transplanner mais toute appréhension s'envola lorsqu'il enroula doucement ses deux bras autour de sa taille, l'attirant contre lui. La tête contre son torse, elle ressentait les pulsations excitées de son cœur cogner contre sa joue. Elle aimait respirait son odeur.
Ce n'était certainement pas nécessaire d'être aussi proches pour transplanner à deux, se tenir les mains aurait pu suffir, ils s'en doutaient tous les deux mais ne se détachèrent pas pour autant. Bien au contraire.
La protection et la contenance que permettait cette proximité corporelle relevait plutôt d'un plaisir coupable.
Flora n'avait aucune idée de l'endroit qui traversait l'esprit de Mattheo l'orsqu'ils furent avalés par la distortion.
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Draco Malfoy restait en retrait de la foule qui s'amassait devant mes tableaux d'affichages installés dans le grand hall du ministère.
Quelque part au fond, il savait déjà que son prénom ne figurait pas sur les listes.
Les éffusions de joie et de déception le faisait souffler d'agacement. Dégagez, laissez-moi voir. Il préférait attendre que l'attroupement se dissipe. Hors de question de vivre une humiliation devant un public.
Ses yeux parcouraient alors les listes de noms et prénoms. M... M... Ma... son prestigieux nom n'y figurait pas.
Son visage se décomposa. D'un coup, Draco avait terriblement chaud dans son costard sombre. Son père allait le déshériter. Plus jamais il n'oserait sortir du Manoir et affronter le regard des autres.
De la bile remontait dans son œsophage qu'il se força à ravaler.
"Je n'ai pas vu ton prénom."
Granger s'était plantée devant lui, les bras croisés sur sa poitrine. Elle portait un col roulé et un pantalon en jeans sobre. Elle avait toujours été élégante sans efforts. Brillante et intelligente.
Cette putain de sang de bourbe s'en sortait beaucoup mieux que lui, du moins, il était persuadé que son père lui hurlerait quelque chose de la sorte en plein visage.
Il décela de l'arrogance et du défi dans le ton de Granger.
En réalité, la jeune femme se sentait désolé pour son ancien camarade de classe. Malgré tout.
Draco la toisa froidement, avec hargne et dégoût.
Il devait montrer qu'il était indifférent face à cet échec. Qu'il avait été volontaire et maîtrisé. Que rien ne le touchait. Que ce n'était qu'un caprice de sa part, que ce diplôme ne représentait rien.
Surtout, il voulait voir cet air suffisant sur le visage disgracieux de Granger s'effacer.
"Regarde mieux, siffla Draco en détournant le regard. Ta copine est de retour sur le territoire, d'ailleurs, tu le savais ?"
Bingo. Granger se décomposa, toute la joie de sa réussite s'envola. Elle semblait soudainement bien plus stupide et méprisable.
"Flora ?"
Sa voix avait tremblé et Draco avait hoché la tête.
"Pourquoi serait-elle revenue ?"
Sa confusion était jouissive. Un sourire étendait les lèvres pâles de Draco.
Il se pencha vers elle, ces mêmes lèvres contre son oreille, et lui chuchota :
"La botaniste change de camp."
Hermione recula, incertaine et confuse, les sourcils froncés, dérangée par cette soudaine proximité physique et cette intimité déroutante.
Draco prenait tellement de plaisir à la torturer psychologiquement. Cette femme ne méritait rien, surtout pas de réussir là où il échouait.
"Comment ça ? Balbutia la nouvelle Auror.
- Je t'invite à la réunion des Ténèbres, Granger. Je te conseille de bien te couvrir de la tête aux pieds, tu connais les codes."
Sur ce, Draco s'évapora dans le ministère, comme si il avait quelque chose d'important à y faire.
Avant de disparaître, il avait glissé entre les doigts de Hermione un papier plié en quatre. Une écriture italique, à l'encre noire, se penchait pour dévoiler une adresse.
La bouche de la jeune femme s'assécha alors que ses yeux s'humidifièrent. Ce papier avait été arraché d'un parchemin jaunâtre et elle y reconnaissait l'écriture négligée de Mattheo Riddle.
Draco Malfoy ne bluffait pas. Quelque chose de terrible allait se produire.
L'enfant des Ténèbres, qu'il soit maudit ou prince, rallumait un flambeau qui incendirait de nouveau leur monde.
Le peuple avait à peine goûté à la paix.
Mais Mattheo n'en avait jamais eu le moindre goût. Il était toujours en cendres.
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Les deux mains de Mattheo étaient plaquées contre ses yeux. Ils marchaient depuis plusieurs minutes après avoir transplanné, de retour en Angleterre, leur pays natal. Leur maison.
Flora sentait sous ses semelles de l'herbe s'écraser, rompant les brindilles en deux. Une odeur de pin et de sapin flottait dans l'atmosphère, le temps était frais et doux. Pas de doute, c'était bien l'odeur de la campagne anglaise.
Quand elle retrouva la vue, ils se trouvaient au milieu d'un immense terrain, entourés de forêt et de montagne.
Tout à droite se tenait une vielle église abandonnée envahie de ronces et d'herbe jaunie. La bâtisse était en ruine, ridiculement fragile entourée de cette forêt verte. Sur le flan gauche s'élevait un champ sec abandonné depuis aussi longtemps que le lieu de culte.
Face à eux s'érigait un manoir de deux étages au double charme du neuf et de l'ancien. La devanture était soignée.
Ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit, Mattheo embarqua Flora à l'intérieur en la tirant par le bras.
La première pièce était un salon lumineux, assez grand pour accueillir une dizaine de convives.
Canapés et fauteuils en daim vert foncé habillaient la pièce. Une cheminée calcinée par l'âge prenait la poussière. Les murs étaient recouverts d'une broderie raffinée, sinon d'étagères lourdes à craquer de vieux bouquins de sorcellerie.
Le regard de la jeune femme s'arrêta sur un élément en particulier : le piano à queue noir. La lumière reflétait sur la peinture, il semblait baigné dans un halo divin.
Aucun mot ne sortait de la bouche entre-ouverte de Flora, les yeux ronds, le cœur palpitant.
Il y avait des bouquets de rose rouge en abondance, absolument partout. Flora se précipita d'abord sur l'instrument à corde, glissant ses doigts sur les touches. Le piano était comme neuf. Tout fraîchement accordé à en croire la parfaite note qui tintait sous ses doigts.
Elle se pencha pour ceuillir une rose d'un des innombrables bouquet pour la contempler, assommée de question. Flora se tourna vers Mattheo qui avait à peine oser pénétrer dans le salon, les mains dans les poches, le regard brillant.
Il avait tant appréhendé sa réaction.
"Quel est cet endroit, Mattheo ? Pourquoi est-ce qu'il y a des fleurs de partout, je..."
L'étonnement et l'émerveillement qui brillait dans ses iris de miel le fit sourire à en avoir mal aux joues. Tout sentiment d'appréhension s'envola. Il se sentait plus léger.
"Bienvenue à la maison."
Elle se stoppa, incertaine, la rose sous le nez.
"C'est Bill qui nous a trouvé cet endroit, expliqua Mattheo en faisant quelques pas en avant, c'est encore un peu vide... mais le nécessaire s'y trouve.
- Les fleurs sont nécessaires ?
- Oui."
Sa discussion avec Appoline l'avait inspiré.
Les joues du garçon semblaient presque rouge. Timide comme jamais il ne l'avait été, Mattheo avait grand mal à ne pas détourner les yeux.
Flora laissa tomber la fleur à ses pieds pour se jeter dans les bras de Mattheo, émue. L'étau dans sa gorge se resserait de bonheur. Elle refoulait ses larmes de joie.
Surprit par cette affection spontanée dont seule Flora en avait le secret, il la serra en retour et les pieds et la jeune femme se décollèrent du sol.
"Merci, Mattheo, c'est incroyable...
- Mais tu pleures ?
- Non ! Je suis... heureuse."
Il posa son front contre le sien et son sourire s'agrandit. Jamais personne n'avait vu l'enfant maudit aussi épanouit et enjoué.
"Laisse-moi te montrer la bibliothèque."
Elle se détacha de lui, des étoiles dans les yeux, essayant de se retenir de sautiller sur place tant elle était euphorique.
"Une bibliothèque ? Pour de vrai ? Mon Dieu, c'est incroyable, merci, merci...
- C'est notre foyer, maintenant."
Se l'entendre dire lui donnait le vertige. Enfin, après des années d'errance, Mattheo avait un point de chute. Plus que cela, il avait une maison, un foyer, un abri. Un lieu rien qu'à lui, rien qu'à eux.
À son tour, ses yeux s'embrumèrent et le cœur de Flora se brisa. À son inverse, les larmes de Mattheo avaient un goût de chagrin.
Tendrement, elle passa une main dans les boucles emmêlées du garçon, le regard désolé.
Ici, personne ne poserait les mains sur lui contre son gré. Pas de cachots pour y enfermer ses camarades, ses amis, son amoureuse. Pas de Mangemorts prêt à le dévorer au premier regard de travers. Jamais il ne se retrouverait enfermé dans une pièce plusieurs jours consécutifs sans alimentation ou breuvage, à peine vivant, à entendre les sermons des fidèles.
Ici, il était libre. Loin de toute forme de torture.
"Et... eux ? Demanda Flora qui essuya d'un revers de pouce la première larme qui perlait des yeux ébène de Mattheo. Où vont-ils loger ? Ici...?
- Non. Tu as vu la petite Église ?" Elle hocha la tête. "Ce sera le lieu de rassemblement. Ici, c'est chez nous.
- Permet-moi de protéger notre maison, dans ce cas. Je te promets qu'aucune personne mal attentionnée ne pourra y mettre les pieds. Je vais l'invisibiliser avec un sort. À moins d'utiliser Revelio -et de connaître son emplacement exact, personne ne l'a trouvera jamais."
Elle posa une main contre le torse du garçon, à l'endroit pile où son cœur battait.
"Je te le promet sur ma vie, souffla Flora, que plus jamais personne ne te fera du mal. Certainement pas sous ton toit."
Depuis l'épisode sur la plage, Mattheo n'arrivait plus à cacher sa vulnérabilité qu'il avait toujours essayer de dissimuler au monde entier. Il préférait qu'on le pense indifférent et cruel plutôt que traumatisé et sensible.
Mais l'accueil que Flora avait fait à ses sanglots, à son effondrement, à la réaction démesurée de ses caresses l'avait inconsciemment persuadé qu'il n'y avait plus de honte à être fragile ou un peu dérangé. Pas avec elle.
Il pouvait être lui-même, peu importe la couleur de ses émotions, leur intensité ou leur non-sens.
En visitant le reste du premier étage qui se composait d'une magnifique cuisine à la décoration gothique aux sous tons boisés et vert sapin, Flora y fit un stop, fouillant les placards à la recherche de gros sel et de sauge. Elle trouva tout ce dont elle avait besoin dans un petit placard.
Bill avait prit soin de remplir les placards pour qu'ils ne manquent de rien. N'ignorant pas l'intérêt de Flora pour la confection de sortilèges, la cuisine était pleine à craquer de tous les ingrédients nécessaires, rares ou non, pour la création.
"J'en ai besoin pour protéger la maison, expliqua t-elle en les reposant sur le plan de travail en bois brut, c'est de la vielle magie. Ma mère l'a pratique beaucoup. La sauge purifiera la maison et le sel empêchera les mauvaises ondes d'y pénétrer. Avec un petit sort, je peux emplifier le pouvoir du sel et empêcher les intrus sans autorisation d'entrer. Tu seras en sécurité ici, mon..."
Elle ravala le surnom idiot qui faillit lui échapper, les joues rouge, se concentrant sur les gros grains iodé.
"Mon quoi ? La charria Mattheo en enfonçant ses doigts dans ses côtes pour la faire rire et se détendre.
- Arrête, ricana Flora, mais arrête Mattheo !
- Mon quoi ? Tu es tellement timide !
- Pas du tout ! J'ai besoin de me concentrer si tu veux que j'amplifie les pouvoirs du sel !"
Amusé et beaucoup plus détendu que lorsque Flora découvrait cette immense surprise, Mattheo se permit de l'attraper par les hanches et enfouit son visage contre son cou, dans ses cheveux.
"Tu n'oses pas le dire parce qu'il y a des choses qui ne sont pas claires entre nous, chuchota Mattheo contre l'oreille piércée de Flora qui frissonnait. Est-ce que... est-ce que tu es ma copine ?"
Elle abandonna sa poignée de sel pour se retourner et faire face à Mattheo. Son cœur battait contre ses tempes.
"C'est futile, répondit Flora, c'est même grotesque."
Le visage de Mattheo se décomposa de déception. Ah. Ce n'était pas vraiment la réponse qu'il imaginait. Cela ne s'était pas produit ainsi dans le film qu'il avait vu avec Appoline.
"J'espère être plus que ça pour toi renchérit Flora qui avait planté ses prunelles de miel dans les siennes. Tu es plus (+) que mon "petit-copain", Mattheo. Je pense que nous avons atteint un stade où aucune étiquette ne peux nous décrire. Ce que je ressens pour toi... c'est au-delà de tout sentiment rationnel."
Il manquait d'air. Déstabilisé par la sincérité de ses propos, Mattheo osait à peine maintenir ce lien visuel entre eux.
"On est une équipe."
Elle glissa ses doigts entre les siens en souriant.
"Et tu es ma raison d'être."
C'était une statue qui se tenait en face d'elle. Mattheo n'osait plus bouger. En rassemblant son courage, ses lèvres remuèrent sans avoir consulté son cerveau.
"Tu as dis à Appoline que nous n'étions pas... amoureux, je voudrais rendre les choses... officielles. Avec les fleurs et toutes ces conneries." Il marqua une pause, cédant à la folle envie de lui avouer : "Je suis amoureux de toi, Flora."
Depuis presque toujours. Depuis le premier jour. Malgré les mauvaises passes, les mauvais choix, la mort, l'argent.
"Ça tombe vraiment bien, s'amusa Flora, je suis également amoureuse de toi."
Le soulagement déferla sur Mattheo qui se jeta sur les lèvres de Flora comme pour soulager la tension qui l'avait paralysé juste avant.
Il la souleva et le pot de sel roula sur le plan de travail. Le rire de Flora éclata dans la jolie cuisine. Dans leur jolie cuisine.
"Il y a des choses plus urgentes, rit-elle, comme protéger notre maison.
- Tu as raison, je me suis laissé emporté."
Ils ramassèrent les grains éparpillés sur toute la planche de bois pour les rassembler. L'odeur du sel et de sa poussière avait déjà imprégné la cuisine.
"Je veux vraiment te montrer la bibliothèque avant toute chose, la supplia Mattheo, et il y a encore tout l'étage du haut à visiter !
- Tu as raison, nous ne sommes pas pressés. Allons-y."
La libération des Mangemorts n'avait plus aucune place dans leur esprit à ce moment-là. Exactement comme dans le temple, seul cet instant avait de l'importance. Juste eux.
Le reste pouvait attendre.
Alors que la joie illuminait le visage lacéré de Flora, Mattheo se demanda sérieusement où elle puisait cette joie et cette force. La petite Poufsouffle d'onze ans était de retour, même pour un bref instant.
Flora portait sur ses épaules le poids écrasant de trois deuils. Elle s'était retrouvé face au cadavre ensorcellé de son meilleur ami qu'elle avait vu mourir deux fois. Il avait suffit d'une soirée pour qu'un gamin corrompu tente de la tuer pour la dépouiller.
Sans compter les souvenirs de la guerre et leur histoire tumultueuse. Il l'avait faite souffrir, Mattheo le savait mieux que personne.
Pourtant, sa gaité l'éblouissait en cet instant et radiait jusqu'au plus profond de lui-même.
Le bonheur était contagieux.
Les fleurs avaient été une bonne idée.
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