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Devant l'entrée de la Chambre des Secrets se tenait ce qu'il restait de la fraterie des Weasley et Neville bientôt rejoint par Theodore et Flora. Tout le monde était nerveux, stressés, plein d'appréhension. Ginny avait du mal à respirer, à deux doigts d'une crise d'angoisse. Ses mains tremblaient. Cet endroit lui rappelait d'affreux souvenirs ensanglanté.

"Ginny, tu peux rester dehors, Proposa Flora.
- N-non, je peux...
- Non, s'opposa fermement Flora. De toutes façons, nous avons besoin d'un guet."

La petite rouquine palissait à vue d'œil.

"Les grands frères, vous restez avec elle.
- Oui madame la cheffe, ironisa George.
- Tu es certaine Flora ?" Demanda Fred, hésitant.

Il savait mieux que personne à quel point franchir cette porte était tout aussi difficile pour Flora. Le visage neutre, presque inexpressif, l'interessée hocha la tête. Elle portait son masque de défense.

"Qui a la coupe ?"

George sorti de sa poche le petit objet ensorcelé pour le déposer dans les mains de Flora.

Theodore s'approcha de la porte pour prononcer "ouvre toi" en fourchelangue. Le cœur de Flora battait atrocement vite et fort. Elle prit une grande inspiration avant de suivre les deux garçons à l'intérieur de la fameuse salle.

Humide, toute en longueur, faiblement éclairé d'une lueur verdâtre, le trio s'avança à tâtons au travers de la lugubre pièce. Aucun d'eux n'y voyait très clair.

"Lumos."

D'immenses pilliers recouverts de serpents endormis s'élevaient vers le plafond qui semblait vertigineusement haut. Les murs semblaient faits d'un lourd métal qui faisait résonner leur pas.

"On dirait qu'il n'y a personne ici, informa Neville après avoir fait un petit tour du propriétaire.
- Cet endroit est affreux, souffla Flora, et dire que Voldemort enfermait ses victimes ici pour qu'elles se fassent dévorer par le basilic..."

Un frisson parcouru le trio. Theodore avait la gorge sèche d'appréhension. Tous baguettes en main, à la recherche d'une canine de basilic.

Au milieu de la pièce s'élevait majestueusement la statue de Salzar Serpentard, fondateur de la maison homonyme. Flora le toisa un instant, comme s'il était réel et vivant, l'air de dire "Tu crains".

"Les gars ! J'ai !"

Theodore venait d'hurler de l'autre côté de la salle. Le Gryffindor et la Poufsouffle accourèrent jusqu'à lui, infiniment soulagés.

"C'est presque trop simple, s'inquiéta Neville.
- La seule personne qui sache que nous savons pour les Horcruxes est Mattheo, expliqua Flora. Ce qui me fait peur...
- ... C'est l'après." dirent Theo et Flora en chœur.

Enfin, ce maudit objet allait être détruit. Comme le jumeau plus tôt, Flora sorti de sa poche la Coupe de Poufsouffle. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à la personne qui lui avait confié l'objet. Une preuve de plus qu'il n'était pas le monstre que tout le monde imaginait. Résignée, Flora donna la coupe à Neville.

"Allez-y."

Fiers, Neville et Theodore s'appliquèrent à la tâche. Alors que le crochet de basilic trancha la coupe en or, une épaisse poussière étouffante en sortie. Quelques secondes à peine avait suffit à plonger la chambre des secrets toute entière dans la poussière.

Les trois rebelles s'étouffaient, l'échos de leur toux tapait contre les murs. De ces épais grains irritans s'éleva une silhouette de plusieurs mètres de haut, fantomatique, crochue, inquiétante.

Plus rien n'était reconnaissable.
Flora n'avait plus aucune visibilité.
La silhouette prenait en grandeur, en puissance, et de sa bouche jaillit un immense serpent venimeux qui sauta au cou de Flora.

La sorcière tomba violemment par terre, entraînée par la force de l'animal qui s'enroulait autour de son œsophage. Elle entendait les cris stridents de ses camarades rebondirent sur toutes les parois.

Flora essayait de se débattre, certainement de façon vaine et inutile, en enfonçant ses ongles dans les écailles de béton du serpent. Son agresseur chuchotait en fourchelangue. Puis, d'un coup, la poussière se dissipa, le serpent disparu et la gigantesque silhouette toute puissante de Voldemort aussi.

Enfin, Flora pu reprendre son souffle, allongée sur le sol, tremblante. Neville et Theo se penchèrent vers elle, inquiets de ne pas la voir se relever.

"Laissez-moi mourir ici.
- N'importe quoi."

Theodore balança la coupe brisée au travers de la salle, espérant ne plus jamais revoir cet objet de sa vie entière pendant que Neville balançait Flora sur son épaule. Très vite, le trio quitta la pièce. Nott avait prit soin de mettre un des crochet de la carcasse de serpent mort dans sa poche.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ? S'étrangla Ginny en les voyant revenir.
- Quand j'ai commencé à briser la coupe, expliqua Neville, son énergie à attaquer Flora.
- On a du débattre à deux pour la détruire, raconta à son tour Theodore. Cette chose... elle était coriace.
- Je crois que c'était Voldemort qui l'a attaqué.
- Je peux descendre Neville."

Flora glissa de l'épaule du rouge, regagnant la terre ferme.
Elle avait envie de pleurer, de hurler, de dormir des années durant. D'être n'importe où sauf dans cette réalité, dans ce monde. Elle se tenait la gorge, encore extrêmement douloureuse. Cette chose ne semblait pas réelle et pourtant, le serpent de Voldemort avait bel et bien tenté de l'égorger.

"Nous devons nous rendre à la salle sur demande. J'ai... j'ai créer une antenne radio, fit Neville, afin que l'on puisse communiquer des informations à Harry. Nous devons lui dire que nous avons détruit la Coupe."

Flora leva les pouces en l'air, pensant sérieusement que ce petit gryffindor était un génie.

"Tu peux parler ? Demanda Fred en constatant la brûlure tout autour du cou de Flora.
- Moyen.
- Heureusement que tu n'es pas Fred, alors ! Retorqua Ginny. Il ne fait que parler !"

Le rouquin, en réponse, poussa sa petite sœur d'un coup d'épaule. Le petit groupe suivit Neville jusqu'à la salle sur demande.

Flora se tenait à l'écart, laissant Neville mettre à exécution son ingénieux plan.
Assise plus moin d'eux, la main sur la gorge, elle craignait d'avoir perdu pour toujours l'usage de sa voix. Le son qui sortait de sa bouche était rauque, faible et surtout douloureux.

"Flora est sérieusement blessée, remarqua Ginny après avoir envoyer un signal à Harry.
- On devrait ne jamais plus se rendre en classe, proposa George.
- Ça t'arranges ! Taquina son jumeau.
- C'est intelligent, admit Neville. Tous les élèves qui refusent ce nouveau système et la guerre se réfugient ici. On s'entraînera, on donnera des informations à Harry, on se préparera ici au jour où..."

Flora avait laissé traîner son oreille. Intéressée, elle se rapprocha d'eux pour marmonner :

"Allons chercher nos camarades. Chacun fait sa maison, Ginny tu prends les Serdaigle.
- Ok !"

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La lueur des milles bougies allumées autour d'eux faisaient danser leurs ombres sur le carrelage froid et impersonnel du manoir Malfoy.

Le grand maître se tenait sur sa chaise, son serpent enroulé autour du bras. Se tenait dans le lugubre salon des Malfoy une réunion des plus légitimes Mangemorts.

Masqués, capuchés, Draco et Mattheo se tenaient l'un en face de l'autre, à l'autre bout de la tablée.

"J'ai reçu un signal provenant de Poudlard."

La voix de Tom Riddle avait été transformée en même temps que son corps. Il n'avait plus rien d'humain mais tout d'un fantôme, d'un cadavre bleuté mais bien vivant.

Les deux anciens élèves de l'école se raidirent sur leur chaise, inquiets de la suite.

"Mon nom à été prononcé."

Silence. Certains Mangemorts s'échangèrent des regards interrogatif.

"Maître, osa Bellatrix, votre Nom est prononcé plusieurs fois par jour par vos plus fidèles soutiens."

Voldemort se leva de son trône de bois brun, visiblement contrarié. Ses os craquèrent dans le mouvement.

"Mon nom à été prononcé depuis la Chambre des Secrets."

Le cœur de Mattheo s'affola.

"Je me suis senti faiblir, mes amis."

Chuchotements et lamentations en réponse.

"Un morceau de mon âme à été détruit ce soir, s'éleva Voldemort. Par un inconscient qui a révélé sa position. Mes Horxcruces ont été trouvés !"

Affolement général. Mattheo se sentait fusionné à sa chaise, incapable du moindre mouvement.

"Père, fit-il en se raclant la gorge, des élèves de cet école ont essayés de me faire chanter contre des informations concernant les Horxcuces."

Toutes les têtes pivotèrent vers le Prince, le Souverrain, l'enfant maudit.

"As-tu parlé ?" Hurla Bellatrix en jetant sur lui sa coupe d'eau qui traînait sur la table.

Le verre percuta Mattheo de plein fouet mais ce dernier ne réagissait plus aux actes démesurés de sa génitrice.

"Non.
- Très bien, nous allons leur faire la peau ! S'écria Lestrange en agitant les bras.
- Potter a quitté l'école il y a quelques temps, j'en ai été informé il y a quelques instants, intervint Lucius.
- Je veux l'esquad de Dimitrius à la recherche de Potter, ordonna Voldemort.
- Oui, maître.
- Vous. Allez verifier chacun des Horxcruces."

Son doigts fin et crochu était pointé en direction de Mattheo et de Draco.

"Oui, Maître." avait répondu Draco pour deux.

Savoir que la coupe avait été volée avait rendu le Seigneur des Ténèbres plus que furieux.
Mattheo essayait de ne rien laisser transparaître. Tout le monde avait l'air de penser que L'Horxruce avait été volé, personne ne se doutait qu'il était responsable. À cet instant, Mattheo se sentit fier de lui. Fier de Flora. Elle avait finalement réussit à détruire cette foutue coupe. Il passa ses doigts sur la chevalière qu'il portait toujours sur sa main gauche.

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