Ma nymphe,

Il doit être à peu près 13: 35, je viens de monter dans mon deuxième train. Je peux pas être vraiment plus précise car comme tu le sais, je n'ai malheureusement pas mon téléphone. Ainsi dans l'incapacité de t'envoyer des messages, je t'écris sur ce bout de papier. Dans l'incapacité de me noyer dans la musique, je me remémore des paroles. Évidemment celles écrite par Fauve dans Lettres à Zoé résonnent un peu plus fort en moi. Tu vois ce moment où ils parlent de flashs dans la tête ? C'est exactement ce que j'ai ressenti tout à l'heure sur le quai.

Tu me manquais terriblement et tout me faisait penser à toi. En commençant par les grandes affiches qui vendaient un livre du nom de... je sais plus trop quoi mais ça voulait dire Coin de Paradis, me ramenant à moi-même qui venais brutalement de quitter le mien, situé entre tes bras. Ensuite il eut cette fille portant le pull de son père, bien trop large comme le tien où on se glissait toutes les deux. Puis aussi celui du gars, pas loin d'elle, dont les couleurs me rappelaient un des bracelets à ton poignet. Mais surtout le train sur le quai F, en face de moi, qui me narguait et tentait follement, lui qui me ramènerait sur mes pas, jusqu'à toi. Et enfin la voix synthétique mais très prévoyante de la gare qui rappela que les personnes accompagnant des passagers ne devaient pas monter avec elles, m'achevant, moi qui aurais toute donné pour que tu brises cette règle et que remplisse ce vide à mes côtés.

Je ressens ton absence.

Ta dulcinée.

***

Voilà juste un p'tit texte ! Ça fait un moment que j'ai pas posté mais bon. Enfaite j'écris moins de poème en ce moment du coup je savais pas si je pouvais publier ici puis je me suis dis que c'était juste un p'tit recueil de mes écrits aloooors bref.

<3