Lune.

La nuit venue,
à la seule lueur
de mon amour
pour toi,
j'ai crié au jour
et ses splendeurs,
où étais-tu ?

Perdue dans le noir
poitrine béante
j'ai pleuré
sans toi.
Et secouée
par ce qui hante  ;
cherchant à te voir.

Les cheveux emmêlés,
gisants sur les draps
et l'âme pleurant
avec toi.
Le coeur errant
et espérant tes bras  ;
dans le silence j'ai hurlé.

Attendant notre lune
qui ne vient pas et,
les promesses
avec toi.
Reste tristesse
et enfance brisée
sous le ciel couleur prune.

D'espoir en désillusions,
de souvenirs amers
et de triste peine.
En moi.
Grandit la haine,
monte brûlante colère
et puis devient âcre poison.

Les souvenirs font mal,
heurtent le bonheur
et cassent tout.
De toi.
Tout est flou,
indistinct par la peur
et provoque envie fatale.

J'ai besoin de nous deux
pour me remettre
de ces cendres.
Mais toi
et moi s'entendre
ce serait commettre
la résurrection de nos bleus.

Parfois je t'entend, je te vois,
quand le silence m'étreint
que la lumière disparaît.
Et toi
jamais tu n'apparais vrai.
Pas quand le cœur s'éteint
ni quand j'ai besoin de ta voix.

Sais-tu combien c'est amer
de faire des songes
heureux
de toi  ?
Et ces cieux
voient ce qui me ronge
mais n'envoient lumière lunaire.

Oui, je cherche l'astre de nuit
ses cratères, ses promesses,
sa lumière, sa lanterne.
Toi.
Sans qui tout est terne,
tout fait mal et tout blesse,
sans qui plus jamais je ne luis.

Et il est tellement douloureux
de ne pas trouver au céleste
la courbe
de nous deux.
Quel fourbe
cet astre qui fuit comme la peste
et fait luir le malheur dans mes yeux.

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🌘🌓... 🌑

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