Ouais. J'fais des insomnies et spoiler, c'est vraiment chiant.

Besoin de me plaindre et de raconter le bazar que ça a été cette nuit (du 12 au 13 janvier 2022). Après tout, le Rantbook, ça sert à ça.

Bon, en gros, depuis le premier, je me couche plus tard (le fait d'avoir pas de cours, pas de partiels, pas de pression...😅).

Du coup aux alentours de 00h30~01h00, alors qu'avant c'était plus 00h00~00h20.

Mauvaise idée, parce que du coup je galère à m'endormir comme pas permis.

La semaine dernière (dans la nuit de vendredi 6 à samedi 7), j'ai anesthésié en sortant sur le balcon pendant une bonne heure écouter « evermore » et « Midnights (3 am edition), ceci après avoir écrit un soupçon de dialogue (littéralement 2 lignes) dans « Écouter et Soigner ». J'suis retournée dans mon lit en étant plus détendue, vers 3h30. J'ai réussi à dormir.

Deux ou trois jours avant, même histoire, dans mon lit à une heure, impossible de dormir, session écriture de 02h20 à 03h39 (vous étonnez pas, j'écris dans les notes de téléphone, sauf pour le Rantbook, donc... J'ai l'heure.), puis, au dodo.

Et alors, hier soir. Bon. J'ai fait une nuit blanche, j'ai pas dormi une minute.

J'ai écrit un peu hier soir, j'suis allée me coucher à minuit et demie.

Je tourne, j'essaye de trouver le sommeil, j'attends.

Rien.

Morphée me fait la tête.

01h34

SMS de Maman, je descends de mon lit, d'abord pour voir ce qu'elle me dit à une heure pareille, ensuite pour activer le mode avion, parce que même en silencieux, la vibration elle fait du bruit.

Je retourne dans mon lit.

Tic-tac.

Tic-tac.

Tic-tac.

Des heures et des heures. Insupportable l'attente.

(Avec Pomme dans la tête pour faire bonne mesure)(cf média).

04h15

Il y a un bruit, un courant d'air, quelque chose, je ne sais pas, j'ai pas noté le déclencheur. Mais je me retrouve en crise d'inquiétude avec les flashbacks du film traumatique, « Sixième sens ». Si vous êtes ok avec les fantômes hyper-réalistes qui surgissent de nulle part d'un coup en screamer... Allez-y. Sinon, restez très loin de cette chose.

Film que j'ai vu pendant le pont de l'Ascension 2017, et la manière dont je réagis a un peu des airs de trauma.

Les « crises de frayeur/inquiétude » peuvent être déclenchées par n'importe quoi, le vent, trop de silence, pas assez, une discussion. Juste un truc qui va me refaire penser à un des fantômes du film. Et c'est pas juste pensée gentille en mode description, non. Mon cerveau me ressort extrêmement précisément chaque scène. Ça commence avec un fantôme, puis un autre. Si j'arrive à calmer, ça s'arrête à trois, et on dérape pas sur les autres peurs.

Cette nuit j'ai pas réussi à calmer vite. Donc:

1) Flashbacks de tous les fantômes effrayants les uns après les autres.

2) Flashbacks des reprises de scènes de Shining qu'il y a dans Ready Player One.

3) Flashback d'une scène de Ghostbusters 2.

4) Dérapage, on passe des fantômes aux clowns.

Je hais la manière dont mon cerveau est branché.

Arrivée au 4, j'ai fait « STOP!! », j'ai essayé de me calmer à coups de prière (la dizaine de Je vous salue Marie aide assez bien en général).

Que dalle.

Je redescends du lit en hauteur.

Et, comme j'ai pas d'autre idée pour juste annihiler mon cerveau, je scrolle sur Insta pendant une heure.

(En luminosité nulle, je sais que la lumière de l'écran aide pas, y avait ma petite lampe allumée)

05h39

Retour au lit.

À peu près débarrassée des fantômes mais pas tout à fait.

Et là il fait quoi mon imbécile de cerveau qui n'a pas compris que me faire flipper pour absolument rien au milieu de la nuit c'est pas cool ?

Il ressort les histoires d'horreur que je demandais à une amie en sixième et cinquième.

Re-besoin de contexte.

Au collège, on allait souvent soit au stade, soit au parc Montsouris pour le sport.

Et, dans les deux cas, on passait au-dessus de l'ancienne voie de chemin de fer interne, la Petite Ceinture, désaffectée je crois dans les années 1960. Et moi je passais là et je demandais à ma pote de me raconter des histoires qui font peur. Alors que j'ai toujours eu une peur bleue des fantômes, même si ça n'existe pas. On contrôle pas les phobies et mon imaginaire est un peu trop puissant.

C'était généralement des accidents de train avec une seule survivante, une enfant, qui allait rôder dans les maisons alentours pour chercher de l'aide. Quand elle s'était pas transformée en fantôme ou en vampire, dangereuse dans les deux cas. Voire, parfois elle était la cause de l'accident.

Et j'adorais ces histoires, même si j'avais peur. Manière de contrôler le frisson, j'imagine.

Je juge sévèrement la moi de 11 ans.

Retour à l'insomnie, 5h55

À ce niveau-là, j'ai déjà plus ou moins abandonné l'idée de dormir. Sincèrement.

J'ouvre Insta, et je vais sur un compte où y a un Tellonym. Meilleur moyen de se plaindre, et de toute façon, iel en lit un sur trois, de ceux que j'envoie. Mais elle a répondu à celui-ci.

Ça a donné ça :

En gros, ce que j'ai raconté plus haut mais plus en bazar et en Anglais.

06h10.

J'ai renoncé à dormir. De manière plus ou moins définitive. Et je réfléchis à ce que je pourrais faire en attendant le réveil des autres.

06h20

J'ai décidé. J'ouvre Watty, et je lis un chapitre de « Le cri de l'hiver » de Ina_Lunesage .

Ce qui m'a gardée jusqu'à sept heures, et après je me suis levée comme un jour normal.

Enfin j'ai pesté absolument toute la journée sur ma nuit blanche... J'aime ronchonner 🤷🏻‍♀️

Enfin bref.

Le besoin de me plaindre est assouvi, à la prochaine !