J'avoue que je ne dirai pas non
A l'un de tes baisers.
Mais les autres en bruit de fond
Ne me laissent pas le droit d'y goûter.

Cela me laisse un goût amer,
Mais je m'habitue et ravale ma colère.
Je laisse mes pas sur le chemin,
Espérant qu'on s'aimera encore demain.

Les "Je t'aime" sont rares autour de moi,
Un peu comme des étoiles filantes.
Je cherche après ta voix, pour avoir un peu de toi,
Mais ta présence ressemble
A une flamme vacillante.

Cela me laisse un goût amer,
Mais je m'habitue et ravale ma colère.
Je laisse mes pas sur le chemin,
Espérant qu'on s'aimera encore demain.

Les voir t'entourer
Me donne l'impression qu'ils vont te voler.
Je n'ai pas grand chose à donner,
Mis à part câlins et baisers,
Amour trop fort
Jusqu'à la mort.

Ton absence m'est insupportable,
Et tes silences sont insoutenables.
Tu m'as dit qu'il valait mieux être anormal,
Dis-moi, pourquoi toi tu arrives à être normal ?
N'est-ce pas là paradoxal ?

Cela me laisse un goût amer,
Mais je m'habitue et ravale ma colère.
Je laisse mes pas sur le chemin,
Espérant qu'on s'aimera encore demain.

Je ne sais pas à qui parler,
Ou de qui parler.
Tant de gens,
Pas autant
Que les étoiles brillant
Dans le firmament
Tandis qu'on s'approchait lentement
Un peu tendrement,
Peut-être étrangement,
Juste comme deux adolescents.

Suis-je la seule à croire
En cette pauvre histoire ?
Mais où sont donc le prologue
Et l'épilogue ?
A peine quelques chapitres
De quelques lignes mal traduites...

Ce poème me laisse un goût amer,
Il me paraît mal écrit.
Le vent souffle par derrière
Tandis que tombe la nuit dans mon esprit ;
L'air amer me souffle un mot : Jalousie.