|Father
Father, father,
Ce mot fait parfois si peur.
Father, father,
Ce mot qui commence
En silence
À me faire redouter la fin des heures.
Gifle, claque ou menace,
Rien ne s'efface, reste la trace.
Je ferme, ferme les yeux
Espérant ne plus être un être disgracieux
À ses yeux.
Rien, rien n'est éternel.
Aucune des claques n'est perpétuelle.
Ce n'est ni tous les jours, ni tous les ans,
Juste quand il a un coup de sang
À cause de ce sentiment
D'énervement.
Je tremble, je fuis.
Je souhaite si souvent me dissoudre avec la pluie.
Je cours, cours sans relâche
En espérant que plus jamais il ne se fâche.
Frère et sœur,
Jamais égaux face au father.
Ni ma sœur, ni mon frère
N'ont eu à subir une claque du père.
Est-ce injuste ? Peut-être...
Father, father,
Ce mot fait parfois si peur.
Father, father,
Ce mot qui commence
En silence
À me faire redouter la fin des heures.
Gifle, claque ou menace,
Rien ne s'efface, reste la trace.
Je ferme, ferme les yeux
Espérant ne plus être un être disgracieux
À ses yeux.
Frère et sœur,
Jamais égaux face au father.
Ni ma sœur, ni mon frère
N'ont eu à subir une claque du père.
Est-ce injuste ? Peut-être...
Gifle, claque ou menace,
Rien ne s'efface, reste la trace.
Je ferme, ferme les yeux
Espérant ne plus être un être disgracieux
À ses yeux.
Parfois j'en tremble,
Parfois j'en pleure.
Il ne semble jamais m'entendre,
Ce putain de father.
Quand j'en reparle, c'est "tourne la page".
J'aimerais vous y voir face à ces putains d'images
Qui jouent les mirages !
Personne ne peut oublier
Le jour où son père l'a fait voler
En éclats de papier...
Father, father,
Ce mot fait parfois si peur.
Father, father,
Ce mot qui commence
En silence
À me faire redouter la fin des heures.
Parfois j'en tremble,
Parfois j'en pleure.
Il ne semble jamais m'entendre,
Ce putain de father.
Gifle, claque ou menace,
Rien ne s'efface, reste la trace.
Je ferme, ferme les yeux
Espérant ne plus être un être disgracieux
À ses yeux.
Frère et sœur,
Jamais égaux face au father.
Ni ma sœur, ni mon frère
N'ont eu à subir une claque du père.
Est-ce injuste ? Peut-être...
Quand j'en reparle, c'est "tourne la page".
J'aimerais vous y voir face à ces putains d'images
Qui jouent les mirages !
Personne ne peut oublier
Le jour où son père l'a fait voler
En éclats de papier...
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Ne cherchez pas à comprendre.
Seules les personnes dans la confidence peuvent peut-être comprendre ce poème.
Sinon, considérez-le comme un poème contre la violence domestique et infantile.
Après tout, qu'est-ce que vous savez ?
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