|Belle fille

Elle était belle selon certains,
Un peu moins selon d'autres.
Elle se détruisait, disaient les uns,
Elle exagérait, disaient les autres.

Maman, dis que je suis une belle fille,
J'y crois pas tellement.
Mon cœur a besoin de béquilles,
Besoin de pansements.

Les regards du monde
Me gênent et m'étranglent.
Je me sens immonde,
Mon corps semble être couvert de sangles.

Elle était belle selon certains,
Un peu moins selon d'autres.
Elle se détruisait, disaient les uns,
Elle exagérait, disaient les autres.

Maman, dis que je suis une belle fille,
J'y crois pas tellement.
Mon cœur a besoin de béquilles,
Besoin de pansements.

Une photo, un mot, un regard, une haine.
Un cœur, un sourire, un rire, un "je t'aime".
Deux réactions si différentes pour un même cliché,
J'ai presque l'impression de tricher.

Elle était belle selon certains,
Un peu moins selon d'autres.
Elle se détruisait, disaient les uns,
Elle exagérait, disaient les autres.

Les regards du monde
Me gênent et m'étranglent.
Je me sens immonde,
Mon corps semble être couvert de sangles.

Une photo, un mot, un regard, une haine.
Un cœur, un sourire, un rire, un "je t'aime".
Deux réactions si différentes pour un même cliché,
J'ai presque l'impression de tricher.

Elle était belle selon certains,
Un peu moins selon d'autres.
Elle se détruisait, disaient les uns,
Elle exagérait, disaient les autres.

Chaque matin, c'est la chasse aux masques.
Mon regard cherche celui des autres, des étrangers,
Des pantins. Des hyènes enragées.
Voilà la bourrasque.

Des bleus sur le corps,
Des "tkt, mi amor".
Des larmes et des sourires,
A peine un rire.

Ces coups sont les miens,
Aucun ne vient de ces chiens.
C'est ainsi quand tu es une belle fille,
Tu cherches tes béquilles
Dans le monde invisible
De l'âme submersible.

Elle était belle selon certains,
Un peu moins selon d'autres.
Elle se détruisait, disaient les uns,
Elle exagérait, disaient les autres.

Maman, dis que je suis une belle fille,
J'y crois pas tellement.
Mon cœur a besoin de béquilles,
Besoin de pansements.

Les regards du monde
Me gênent et m'étranglent.
Je me sens immonde,
Mon corps semble être couvert de sangles.

Une photo, un mot, un regard, une haine.
Un cœur, un sourire, un rire, un "je t'aime".
Deux réactions si différentes pour un même cliché,
J'ai presque l'impression de tricher.

Chaque matin, c'est la chasse aux masques.
Mon regard cherche celui des autres, des étrangers,
Des pantins. Des hyènes enragées.
Voilà la bourrasque.

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