Une sensation désagréable

Une sensation désagréable

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Les gens disent: "nous ne savons pas ce que nous avons avant de l'avoir perdu". Je ne suis pas d'accord... Nous savions exactement ce que nous avions, mais nous n'avions simplement pas été prêt à le perdre. Nous ne nous en attendions simplement pas une seconde. Son annonce a fait l'effet d'une bombe, car justement, on réalisait la chance que nous possédions de le tenir.

Je vous jure que pendant quelques temps, j'ai vraiment goûté au sentiment de perdre ces cinq gars... pour de bon. C'est affreux, horrible comme mal-être. Une douleur en nous qui ne cesse de s'élargir, chaque seconde étant pire que la précédente. Tous ces merveilleux souvenirs qui nous reviennent en mémoire, nous faisant avoir tellement mal d'avoir l'impression de mourir et nous rendant beaucoup trop nostalgiques. La simple mention de son nom nous enfonce un pieux dans la poitrine et nous avons peine à respirer. Oui, je sais ce que ça fait d'avoir la sensation de se faire arracher notre bonheur, notre cœur. Parce que comme je vous l'ai dis, j'ai vraiment vu de mes propres yeux ce que ma vie serait sans eux et... j'ai eu peur, je l'avoue. J'ai été même complètement pétrifiée à l'idée que toute notre aventure soit officiellement terminée. Pendant quelques minutes, dès la seconde où j'ai appris la fameuse nouvelle, mon monde s'est effondré. Littéralement. Et ça a persisté. Je me disais: "si Zayn quitte One Direction, ce ne sera plus One Direction". Mais savez-vous quoi? J'avais tord... en quelques sortes. Zayn a peut-être quitté le groupe, mais mon cœur, lui, non. Et je me suis rendue compte il y a quelques temps que rien ni personne ne pourra le remplacer. Qu'il aura toujours sa place attribuée dans celui-ci. Qu'il fera toujours partie de moi, même si je ne peux plus le voir en compagnie de mes quatre autres héros. En effet, je me disais sans cesse que c'était finit, que jamais je ne pourrais vivre autant de bonheur, comme j'en avais vécu auparavant. Que jamais je ne me sentirais vivante. Par contre, à nouveau, je me suis trompée. J'étais tellement centrée sur le départ de l'un d'eux que je n'ai même pas porté attention aux quatre autres... Ceux qui sont restés. Pour nous. Et c'est seulement maintenant que je m'en rends compte. J'ai honte si vous saviez... Parce qu'une sensation pire que désagréable prenait place en moi, laissant aucun autre sentiment entrer. Tout ce que je ressentais était la trahison, le deuil, la colère et une tristesse infinie. J'étais déchirée, incapable de faire face à cette nouvelle qui nous a tous et toutes pris par surprise. Je restais sur Zayn, car je ne voyais que lui et sa trace encrée dans mes veines qui, je croyais, disparaissait après toutes ces années. Un vide et une boule de chagrin m'accompagnaient dans chacune de mes paroles et actions, chaque jour, chaque nuit, constamment. Tout ce que je faisais était de penser à lui et pleurer sa perte. Sa présence m'était indispensable... et elle l'est encore. Pendant longtemps, voir plusieurs semaines, j'ai été incapable d'avancer et de reconnaître que je n'étais qu'une égoïste. Une égoïste qui pleurait pour le bonheur d'un autre. Parce que oui, je sais que Zayn se sent mieux à présent. Maintenant, j'ai pris de la maturité face aux événements et je me suis renforcée, malgré que mon cœur, lui, ne le soit pas encore totalement. Je ne suis pas complètement rétablie, mais je fais de mon mieux pour tenter de déceler les rayons de soleil à travers les nuages gris. En y réfléchissant bien, j'aime beaucoup mieux l'idée de souffrir et de le voir heureux que d'être heureuse et de le voir souffrir. La souffrance des autres est infiniment plus destructrice que la nôtre, ça, je vous le confirme.

À présent, il est toujours avec moi, il m'accompagne, bien qu'il ne soit plus là et je tente désespérément de rechercher ma force chez Louis, Harry, Niall et Liam, qui eux aussi en ont besoin. Ils nous aiment et ont besoin de notre support, de notre énergie et de notre courage. C'est pour cette raison que je refuse d'abandonner. Après l'énorme tempête qui a tout ravagé mon chez-moi, je le reconstruis lentement, mais sûrement. Chaque morceau de matériel que j'empoigne m'offre un peu plus de force et de résistance. Ils sont encore là... Les cinq gars que j'ai toujours connu. En moi. Et ils ne sont pas prêts de partir. Je les aurai dans mon cœur jusqu'à la fin des temps parce qu'ils ont bâtis mon âme. À l'heure où je vous parle, je suis ravie, car je sais que je vais continuer à leur donner tout de moi afin qu'ils continuent à nous donner tout d'eux. Une aide mutuelle magique s'est créée ces derniers mois, et je suis convaincue qu'elle fera de nous que des êtres plus forts malgré la sensation désagréable qui est dissimulée en nous... Je ne vous mentirai pas, elle sera toujours présente. Dans tout ce que nous accomplirons. Mais la triste vérité est qu'il n'y a rien à faire. À part d'essayer de vivre avec cette douleur. Même si c'est immensément difficile et extrêmement risqué.


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Un autre texte d'écrit... Cette fois, plus dénonciateur. J'en avais besoin. Ça fait environ 3 semaines qu'il traîne dans mes notes sans jamais que je le finisse, mais je l'ai enfin fait. Et j'avoue que ça m'a libéré. J'espère qu'il vous a plu... malgré tout.

Bisous, Xox

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