Tu disais que les montagnes n'étaient rien de plus que des cailloux. Pourtant, en haut de ces géants, je me sens plus proche de toi.

Avec un peu d'imagination, le vent devient ton souffle, ton odeur chasse la froideur. Lorsque je lève les bras, ma main se confond avec le ciel. J'arrive à sentir ta peau, réconfortant mes chagrins d'enfance.

Peut-être que ce mot n'est plus approprié, en deux ans j'ai grandis, mûris et les barrières de l'âge adulte sont devenues de plus en plus floues. Cela ne m'empêche pas d'avoir la tête plein de rêve, oubliant le réel.

Dans ce monde, tu es toujours à mes côtés, dans une version aussi idéalisée que possible. Les bons souvenirs se confondent avec les mauvais sans que je ne sache faire la différence. Lorsqu'un "nous" apparaît, je m'oublie sans savoir si je me trouverai un jour. Parfois, une carte ne suffit par pour décrypter les étoiles.

Tes attentes n'ont jamais été compatibles avec mes aspirations. Tu as toujours eu les pieds sur Terre alors que je me perds dans mes fantasmes les plus fous.

Je ne sais pas quel chemin la vie va me faire emprunter, une chose est sur c'est qu'il ne longera plus jamais le tiens. J'espère que l'amour traverse les univers, je te remercie d'avoir fait parti du miens.

Je t'aime. Maman.