Assise sur mon bureau, les volets clôt, le lit défait, je me cache dans ma chambre.

Mon cœur hurle des choses que mon esprit refuse d'écouter. Personne ne doit se rendre compte des efforts que je fais pour rester bien.

Mais à quel prix ? Au creux de mon ventre un mal être à prit place. J'en ai maintenant conscience.

Je me fais du mal. Mais pour de bonne raison. Il faut grandir, affronter ses peurs.

Quatre jours. Ce n'est pas la mort. Tout le monde en est capable. Alors pourquoi pas moi ?

Je me fais du mal. Ce n'est pas bien.

Mais au moins, je donne l'illusion d'aller bien !

Les deux personnes au courant ne sont pas prêt de moi, au loin elles vivent.

L'une m'a donné la force de continuer sur la voie que j'ai envie d'aller. L'autre se fait un sang d'encre pour moi.

Et si je m'écoutais ? Mon cœur je veux dire. Non ça ferait trop mal.

Pourtant, c'est de sa que j'ai besoin, je le ressens. Alors pourquoi je m'obstine sur mes mauvais choix.

Je le sais. Car j'ai envie de montrer que je suis forte.

Mais ce n'est vraiment pas bien. Alors je ferai ce qu'il faut pour lâcher prise.

Ne pas s'enfermer dans la douleur alors qu'on n'a le moyen de l'apaiser. Ne pas retomber dans ces mauvais comportements alors qu'on se bat pour changer.

C'est cela grandir, faire ce qui est juste. Faire ce qu'il faut pour ne pas régresser.

Je suis une battante.