Ecrire c'est se libérer de ses maux par d'autres mots
Voilà... Encore une soirée où tu bouscules tout.
Tu arrives comme un boulet de canon qui vient jouer à chamboule-tout dans mes sentiments. Et comme un château de cartes dans un courant d'air tout s'envole en un tourbillon de couleurs, du vert, du rouge, du bleu, du gris, reflets irréels de dizaines d'émotions contradictoires se mélangeant en un flou artistique.
Mais dans la tempête tout se fond, et devient un noir cauchemar, et tu me laisses dans la tourmente, seul dans la nuit au milieu de l'œil d'un cyclone, avec pour seul repère le jaune d'un éclair qui vient s'abattre sur moi, décharge des mes remords et de mes regrets me montrant le temps d'une seconde ce que l'on pourrait être.
Puis comme un miroir qui se brise, la tempête vole en éclats, et voilà le calme plat, les battements lourds de mon cœur avec un silence irréel pour seul écho.
Et moi au milieu de tout ça transit de froid, glacé jusqu'à l'os par le vent, je ne peux plus bouger.
Et la terre s'ouvre sous mes pieds, je me laisse happer par le vide dans une chute vertigineuse dans un trou sans fond. Je cherche en vain le spectre de ta main qui viendrait m'agripper, me tirer à toi et me réchauffer de la chaleur de tes sentiments.
Mais je continue de tomber... Et je ferme les yeux, dans l'attente d'un destin tragique que je sais venir inéluctablement, qui m'attend tranquillement au bout de ma descente.
Dernier regain d'énergie, je crève la surface de mon rêve, comme celle d'un lac. Et tu me laisses là, trempé jusqu'aux os, seul dans la nuit, incapable de fermer les yeux de peur de replonger. De me perdre de nouveau dans mes hallucinations.
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