***Poème, écrit il y a dix ans pour le journal de la Fac.

Je l'ai écrit après avoir regardé une vidéo de Sea-sheppard.***

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Fille d'ici, malheureusement de là-bas...

Les yeux dans les abîmes, se met à rêver,

À celle que l'on nommait princesse ou geisha,

Fée du Pacifique à la mystique beauté.

L'air marin, mêlé au sang des grands cétacés,

Rappel tragique d'une époque non terminée,

Ses larmes salées tombent sur ses joues rosées,

Témoins du massacre de ses nymphes terrassées.

Fille d'ici, malheureusement captive

De ses traditions empiriques du Japon,

La fleur fragile du cerisier est chétive

Face à l'armure du guerrier nippon.

La montagne sacrée s'est ouverte en deux,

Pour accueillir la vertu aux yeux marines,

L'odeur du santal envahit ses narines,

La plongeant dans un sommeil serein et fiévreux.

Fille d'ici, malheureusement docile...

Ses lèvres vermeilles gardiennes du rang

Que ses ancêtres veillèrent contre les vils,

Seront les raisons pourquoi coulera son sang.

L'oiseau apporte l'iode et la liberté,

Elle s'accroche avec rage sans flancher,

Fée des vents dans l'océan s'est laissée tomber,

Alors la géante des mers vint la sauver.

Filles d'ici, malheureusement de là bas,

Protégée par les nymphes aux longues nageoires,

Jamais plus, les hommes ne te feront choir,

Et c'est avec honneur que tu sonneras leur glas.