Plaisir volé
Âme meurtrie
Cœur putréfié
Confiance ambiguë
Éventualité oubliée
J'irai quérir sur les ronces temporelles les émotions subtilisées à mon insu.
Je fus tant affaibli par ce procédé macabre, funeste, indifférent, invisible, qui s'en va chaque jour enfuir ce qu'il a pris à ces esprits perdus dans les limbes et criant dans la nuit; je le serai encore tant que je ne déciderai d'évoluer. J'affronte le mauvais ennemi, pourquoi tant de mouvement inutiles dans cette mer d'huile? Pourquoi vacillé-je et souhaité-je une plus houleuse? Ah! Maudit sois-tu corps qui manque d'accord avec mon âme et mon cœur! Quand songeras-tu à changer ce qui t'entoure, cette écorce immuable, née du silence de ton impuissance? Va! Tu n'es que la marionnette, le reflet, le pantin d'un dictateur malade!
Et toi! Soigne toi! Ta destruction n'est due qu'à toi. Incapable! Tu es faible, ignare et cruelle! Cruelle envers toi et tous ceux que tu aimes, quand cesseras-tu ce mutisme perpétuel ?
Voilà, maintenant que tu touches le fond, l'abcès se présente, te montre ses racines tentaculaires, ne demande qu'à être brûlé dans l'effort commun...
Ingrate que veux-tu?..
Entre Charybde et Scylla tu ne verrais que ton passé, tes souvenirs adorés...
Fureur intraitable
Songes enlisés
Vagues mémoires d'un idéal brisé
Eh bien par où continuer? Tu souhaiterais être achevé mais c'est parce que tu refuses la vérité! Qu'est donc devenu notre misanthrope de la lumière? Et notre philanthrope quand vient l'obscurité? Comment te sens-tu au crépuscule? Entre chien et loup tiraillé entre deux personnalités? Tu es risible, tu en vas jusqu'à noyer tes larmes de détresse dans celles de ton hilarité. Va ! Misérable être qui ne sait communiquer qu'à toi-même, ta présence me dérange, tâches de la rendre plus supportable à l'avenir.
Pour qu'il prenne le dessus, quelque chose doit s'être caché dans ma poitrine...

Le 21/01/2019