Chapitre 5
PDV Extérieur
Pris d'un sursaut Duncan se colla encore plus au mur restant le plus possible à l'opposé du noiraud de peur de se prendre un autre coup par ce dernier, quand Alec balança ses sacs de sport sur le lit avec colère. Le garde du corps ayant vu le mouvement de recul de son voisin, totalement collé au mur de la chambre, si Duncan ne pouvait faire qu'un avec lui, il le ferait sans sourciller. Voir la crainte et la peur dans les yeux de ce cafard fit sourire en coin le noiraud qui s'en délecta juste avant de s'adresser de nouveau à ce dernier, le faisant sursauter une seconde fois à l'entente de la voix d'Alec.
_ T'inquiéte pas je ne me salirais plus les mains avec une merde comme toi ! Tu n'en vaut pas la peine, lui cracha-t-il avec un ton acerbe toujours accompagné de son regard noir qui fit trembler son voisin.
Duncan, tellement il ne savait pas ce qu'allait faire le noiraud par la suite, continuer son sac ou lui sauter de nouveau dessus pour lui éclater la tronche, malgré ses paroles calmes et faire exploser sa colère sur lui, qu'il en avait des sueurs froides tellement son corps grelottait rien qu'au regard sombre d'Alec qui en disait long sur ses pensées. Finalement, voyant le combat intérieur que se livrait le brun, le noiraud le laissa dans son coin, l'ignorant par la suite. Il prit toutes ses affaires qui pendaient dans l'armoire, vida ses tiroirs aussi bien de la penderie que ceux de la commode et les fourra à la va vite dans ses grands sacs sans prêter attention au fait qu'elles soient froissées ou non. De toute façon, c'est lui qui lavait et repassait ses fringues, alors il pourrait le refaire sans soucis. Il avait totalement occulté le couple qui s'était complètement plaqué au mur ayant gardé leur place, n'osant plus bouger, n'y broncher d'ailleurs.
Du calme enfin, pensa furtivement Alec.
Ils étaient à l'opposé de l'agent de sécurité, car ils avaient une boule au ventre de peur d'une suite, car le noiraud était devenu beaucoup trop calme tout d'un coup. Cela ne présager rien de bon. Clary voulut essayer de le résonner comme elle savait le faire, mais Alec ne le voyait plus ainsi et pour cause.
_ Mon cœur ... Attends ... On peut parler ... On doit parler, bégaya-t-elle mal à l'aise d'avoir été prise la main dans le sac pour sa tromperie.
Prise la main au panier, lui confie sa petite voix intérieure avant qu'il ne reprenne de vive voix.
_ Parler ... Ah oui ! Et de quoi au juste ? Je crois que c'est assez clair. Ton monde s'écroule et tu veux parler, mais laisse moi te dire que c'est trop tard, lui cracha Alec avant de reprendre sèchement. Je ne fais que passer, faite comme si je n'étais pas là comme vous en avez l'habitude. Après tout c'est ce que vous faisiez quand pendant des jours et des nuits je me crevais le cul à bosser comme un gros con aveugle que je suis, par l'amour d'une nana qui n'en a rien à fouttre de son compagnon. Je ne vous dérangerai pas plus que le temps nécessaire pour prendre mes affaires, répondit-il toujours avec de la rage dans ses mouvements et dans sa voix qui manquent de craquer à n'importe quel instant.
Mais non il ne leur fera pas ce plaisir, Alec se concentra pour se retenir de craquer surtout devant eux, ils seraient bien trop contents de le voir dans un tel état, surtout Duncan. Alors Alec prit une grande inspiration et garda en lui toute cette peine qui hurlait, qui le rongeait de l'intérieur, qui lui faisait terriblement mal.
_ Amour ... Attend, reprit-elle, essayant de sourire malgré sa gêne.
_ Sérieusement Clarissa, ne joue pas à ça avec moi, la menaça-t-il.
Tient le coup, prend encore un peu sur toi, jusqu'à être seul, encore quelques minutes, par pitiè tient le coup, lui murmure sa conscience.
Il était redevenu bien trop calme d'un coup au goût de la jeune femme, tout en remplissant ses sacs aussi vite qu'il le pouvait ne supportant plus toutes ces odeurs de parfum, d'épices et de sexe mélangées qui lui donnaient la nausée. À cet instant, son cerveau lui envoya des images de ce qu'il avait découvert plutôt. Il revivait sur le moment les ébats du couple adultère, il sentit sa gorge le brûler. Puis sans crier gare, il se mit à courir aussi rapidement que possible jusqu'à la salle de bain et vomit le trop plein de son estomac plus dû au stress et à l'énervement du moment suite à cette surprenante découverte. Il se lava les dents et les mains, en profita pour se rafraîchir le visage ce qui lui fit du bien. Il en profita pour prendre ses produits de toilettes et ses quelques affaires restantes, les mis dans l'un de ses sacs qu'il avait laissés tombés au sol dans le couloir juste avant de rentrer dans la salle de bain. Il retourna dans la chambre où se trouvaient toujours Clary et Duncan qui s'engueulaient mais Alec ne les écoutait pas, il s'en foutait royalement, les états d'âmes de la rouquine n'étaient plus son problème maintenant. Suite à cette pensée bizarrement il resentit comme un soulagement qui ne pesait plus sur ses épaules, il se sentit mieux comme si un poids lourd qu'il traînait lui était enlevé d'un coup le soulageant. Ils sursautérent de nouveau quand ils virent Alec revenir dans la chambre. Le noiraud déposa sur la commode l'écrin où se trouvait la bague qu'il avait gardé dans sa poche, sous le regard surpris du couple.
_ Qu'est-ce-que s'est ? demanda Clary surprise.
Le noiraud se retourna et tout en restant dans l'embrasure de la porte, il la regarda droit dans les yeux. Ses magnifiques orbes bleus d'autrefois avaient perdu de leur superbe, plus aucune émotion n'en ressortait à ce moment précis. Ses yeux comme son cœur étaient vides de toutes émotions. Victimes de trop d'abus, de mensonges et de trahisons, ils en avaient perdu de leur éclat et de leur joie de vivre qui les rendaient tellement beaux et brillants.
_ Quelque chose qui n'a plus aucune importance maintenant, lui cracha Alec tout en la regardant avec un air abattu.
Clary prit la boîte et l'ouvrit, elle se mit à pleurer de joie tout en souriant.
_ Je comptais te demander en mariage pensant que c'est ce que tu attendais, quelle belle ironie n'est-ce-pas ? dit-il tout en riant avant de reprendre. Mais merci, grâce à toi j'ai évité d'être humilié d'avantage, surtout devant ma famille et mes amis, dit-il laissant échapper un rire démoniaque de ses lèvres. Avant de continuer en la fixant de ses orbes qui avaient viré noirs de colère. Avec ce que je viens de voir, ce n'est plus d'actualité, dit-il en tournant les talons pour sortir de la chambre.
_ Mon cœur ... Attends-moi, dit-elle tout en se levant quand elle le vit sortir de la pièce.
Elle s'habilla de son peignoir en satin noir qu'il lui avait offert pour son anniversaire, quelques mois plus tôt et qui avait été déposé négligemment sur le fauteuil dans un coin de la chambre. Elle garda la boîte en main et suivit Alec alors qu'il se dirigeait vers le salon avec ses sacs en main, laissant Duncan comme un abruti dans la chambre. Tout cela sans un mot, son visage de marbre et ses yeux assombris de colère Alec se retourna, regarda toute la pièce avec minutie pour voir ce qu'il pouvait prendre et qui lui appartenait. La voyant sourire alors qu'elle admirait la bague dans son écrin, il laissa exploser sa colère quand il entendit les mots de la jeune femme et surtout quand son regard croisa ses yeux larmoyants et heureux de la rouquine qui lui souriait joyeusement et lui cria dans la foulée.
_ Oui ... Oui ... Oui, je le veux! hurla-t-elle pleurant de joie tout en regardant Alec amoureusement, oubliant totalement Duncan qui était arrivé derrière elle.
_ Non mais tu es sérieuse là ! Tu te fous de ma gueule ! Ton comportement de ces derniers jours m'avait mis le doute mais je ne voulais pas y croire. Finalement mes intuitions étaient fondées comme d'habitude ! Mes parents avaient une fois de plus raison, mes sentiments ont altéré mon jugement, lui confia-t-il avec son regard dur et toujours assombri.
_ Mais mon cœur attend, je t'aime, tu es ma vie. Et puis on va se marier, commença-t-elle avant que son futur-ex petit ami ne la coupe dans son élan.
_ Quoi ? intervient Duncan choqué des dires de la rouquine qui retournait sa veste ne voyant que son confort personnel.
Alec leva simplement un doigt qu'il plaça devant la bouche de la jeune femme sans la toucher, n'ayant plus se droit sur elle désormais, demandant le silence à cette dernière. Clary prit peur et sursauta n'ayant jamais vu les yeux d'Alec dans cet état de colère accompagné par le visage expressif au possible de ce dernier.
_ Non, mais tu es sérieuse là ? Sans blagues, rigola-t-il nerveusement avant de reprendre sur le même ton. Arrête de te mentir à toi-même. Tu crois vraiment qu'avec ce que je viens de découvrir, je vais me marier avec toi ? Non mais tu rêves debout ma grande. Tu me dégoûte Clarissa ! Franchement, entre nous dit le moi, sois franche et honnête avec moi pour une fois. Je n'ai jamais fait partie de ta vie n'est-ce pas ? Je n'ai été qu' un simple passe-temps tout au plus, voir un bouche trou pour te laisser le temps de te trouver un autre pigeon pour plus tard. Se tournant vers Duncan, Alec lui dit, désolé de te l'apprendre cher voisin en plus d'être un cafard, tu as été un pigeon, rigola-t-il sans retenue avant de reprendre plus sérieusement. J'ai été tellement con de croire que ça pouvait marcher nous deux, dit-il en regardant de nouveau Clary dans les yeux. Mais putain quel con, hurla-t-il faisant un peu plus peur à la rouquine qui resta de l'autre côtè de la pièce. Puis il reprit, on m'avait prévenu et je n'avais pas voulu y croire, dit-il, tristement tout en baissant la tête se la tenant d'une main suite à une migraine qui venait de pointer le bout de son nez douloureusement.
La jeune femme voulut s'approcher de lui sentant qu'il n'allait pas bien, mais la voyant avancer vers lui, il tendit un de ses bras devant lui la stoppant dans son élan tout en la regardant droit dans les yeux. Ses mêmes orbes d'un vert émeraude qui l'avait tant de fois fait fondre dans une étreinte chaste qui suivait généralement d'un câlin aussi charnel que possible. Secouant sa tête de droite à gauche pour chasser ses souvenirs heureux et son mal de tête par la même occassion. Maintenant c'était bel et bien fini entre eux, aucune seconde chance. Quand Alec n'avait plus confiance et qu'il était trahi, c'était fini. On peut largement le comprendre. Oui fini, maintenant le noiraud avait décidé d'ouvrir les yeux, de retirer ses œillères, de lui dire ce qu'il avait en lui avant de fermer une nouvelle fois la porte de son cœur à double tour à l'amour. Il allait totalement se fondre dans son travail, ne vivrait que pour ses futures missions, n'y plus n'y moins. Oubliant de vivre pour lui-même tellement la douleur était horrible et qu'il ne voulait plus jamais revivre cela. Revenant de ses pensées quand il entendit la voix de la rouquine le questionner.
_ Qui ? Qui t'a dit cela ? Réponds-moi, lui cria-t-elle énervée et agacée que quelqu'un se permette de se mêler de leur histoire de couple.
Il n'allait certainement pas lui dire que sa fratrie avait des doutes et qu'elle l'avait prévenu à maintes reprises s'inquiétant pour leur aîné. Avec le culot de la jeune femme, elle irait les voir rien que pour avoir le plaisir de les remettre à leur place, leur ordonnant de ne pas se mêler de leur vie de couple. Et puis connaissant sa fratrie et Clary, leurs échanges pourraient se finir en pugilat et il en était hors de question. De toutes façons c'était trop tard, le mal était fait et rien ne pouvait changer les choix du jeune garde du corps.
_ Mais toi-même Clarissa, répliqua-t-il du tac-o-tac, la regardant toujours aussi droit dans les yeux sans jamais ciller. Avant de reprendre, il trouva vite de quoi lui faire mal, tout en s'en faisant lui-même au passage. Remémore toi, il y a quatre mois, quand je suis parti pour une mission de longue durée, aucun pleure, aucune marque d'affection. Rien, nada, des clous, des clopinettes, que dalles, cria-t-il au fur-et-à-mesure des mots, la colère se rallumant peu à peu en lui. Sur le même ton, il continua ses explications. Nous n'avons même pas fait l'amour avant mon départ comme nous le faisions chaque fois et même plus, puisque tu m'as repoussé, chose que jamais avant tu n'avais faite. Et cela s'est répété à chaque fois, toujours les mêmes mots, les mêmes excuses. Et quand je rentrais l'appart embaumait ce putain de parfum de merde que je déteste et detesterait toute ma putain de vie. Son parfum à lui, à ce connard, lui que tu as autorisé à rentrer chez nous, lui a qui t'as permis de prendre ma place dans ton cœur et dans notre lit, bordel notre lit sans aucun remord de ta part car la sienne n'en parlons pas. Jamais tu n'as pensé à moi, jamais, alors qu'il se foutait ouvertement de ma gueule à chaque sourire qu'il me faisait quand on se croisait. Alors grâce à toi et à personne d'autre, j'ai su que je n'étais pas dans ton cœur, voir que je n'y étais peut-être plus d'ailleurs et ceux depuis longtemps. J'en suis même à me demander si j'ai eu cette place un jour dans cet organe de pierre que tu possédes, finit-il par dire, là regardant toujours droit dans les yeux tout en lui souriant sévèrement.
_ Mais mon cœur, je t'aime ... Je suis désolée ... Ça n'arrivera plus, je te le promets ... Bébé, je t'aime ... Reste avec moi, bégaye-t-elle tout en pleurant à chaudes larmes, réalisant certainement le mal qu'elle était en train de lui faire ou de simplement réaliser que son petit confort allait disparaître en même temps que le noiraud.
Elle le supplia tout en venant lentement vers lui, elle lui prit avec douceur une de ses mains dans celle qu'elle avait de libre, l'autre tenant toujours la boîte à bijou. Il la laissa faire pour voir jusqu'où elle pouvait pousser le vis. Elle vient coller son corps au sien, laissant glisser négligemment le peignoir de ses épaules pour lui laisser une vue imprenable sur sa poitrine, sachant très bien qu'il avait toujours adoré sa chaleur contre la sienne, ces petits gestes d'attention prodigués bien trop tard pour ne pas qu'il parte. Il prit sur lui pour ne pas se laisser aller à son petit jeu de séduction. Alec était totalement perdu, son cœur lui disait laisse toi aller, son cerveau lui envoyait les mêmes scènes en tête et sa voix intérieure lui rappelait que la trahison reviendrait toujours quoiqu'il fasse. Alors pour mieux réfléchir il ferma l'espace de quelques secondes ses yeux. Son cerveau toujours au fait de la tromperie se répétait telle une vidéo sur laquelle on ne fait que des allers-retours pour voir la même scène à répétition. Cet ébat qu'il voulait oublier, enfouir au plus profond de lui et ne jamais le revoir mais en plus de l'ébat il y avait les gémissements de plaisir, dans son lit et surtout dans son dos, sans remords, n'y scrupules. Combien de temps avait duré ce manège ? se demanda-t-il intérieurement, puis sa conscience lui murmura "'il ne vaut mieux pas que tu le saches car ça ne changerait rien à ce qui est en ce moment."
Quand il rouvrit les yeux et qu'il vit l'échange de regards entre Clary et Duncan qui s'était rhabillé prêt à partir de l'appartement, restant sur le côté de la rouquine à plusieurs pas pour éviter qu'Alec ne le chope s'il n'en avait pas fini avec lui. Le noiraud comprit que même s'il lui pardonnait et qu'il restait, elle continuerait de se foutre de lui, comme en ce moment. C'était peut-être fini avec Duncan mais tant d'autres pouvaient prendre sa place. Elle était prête à tout pour qu'il reste, même à se donner de nouveau à lui pour qu'il lui pardonne et que tout rentre dans l'ordre dans leur relation et qu'ainsi elle continue comme si de rien n'était. Il pouvait lui demander tout ce qu'il désirait, elle le ferait sans sourciller. Il le sait, il le voit dans ses yeux, ses orbes qui ne savent rien dissimuler, même pas la tristesse de son adultére ou du mal qu'elle lui faisait. Non rien n'était présent dans ce regard complètement depourvus d'émotion et de sentiments. Alec était dégouté du comportement de la jeune femme qu'il croyait connaître depuis le temps mais connait-on assez les gens que l'on aime. Après tout, ce sont toujours nos proches, les personnes que l'on chérit le plus, pour qui on serait prêt à tout, qui nous déçoivent le plus. Non ?
Mais le jeune homme n'était pas de ceux-là, il n'avait pas été élevé ainsi et ça ne faisait pas partie de son caractère. Il n'avait jamais aimé qu'on se serve de lui, ce n'est pas lui qui allait jouer ce rôle maintenant, cela était en contradiction avec ses principes. C'est pour cela qu'il souffrait autant chaque fois. Cette fois-ci, il était décidé, ça devait changer et pour de bon. Sa première relation n'avait pas été des meilleurs souvenirs, cette deuxième non plus d'ailleurs. Ne dit-on pas jamais deux sans trois ?
L'amour qu'elle belle connerie se mit-il à penser intérieurement.
Voyant que Duncan essayait de se faufiler pour sortir de l'appartement, Alec s'adressa à lui et lui dit.
_ Non, ne te donne pas cette peine Duncan, la place est libre! Tu l'as voulue et bien tu l'as maintenant, cracha-t-il puis s'adressant à Clary il reprit. S'est bel et bien fini entre nous, dit-il en retirant sèchement sa main de la sienne et s'éloignant d'elle, avant de reprendre. Dès que je passe la porte de l'appartement, j'efface ton numéro, je mets en vente mon appart, alors ne traine pas à déménager. Demande à Duncan, il a sûrement de la place pour toi et puis profite de l'avantage qu'il soit au même étage, le déménagement ira plus vite. Pour la bague fait en ce que tu veux, je n'en ai plus rien à faire. Elle était pour toi, alors vend là, met la autour de ton cou pour t'étrangler avec la chaîne tout en te rappelant le mal que tu m'as fait et surtout que c'est toi et toi seule qui a foutu en l'air notre couple si parfait à tes yeux. Ou alors encore mieux tu peux te la foutre au c ... s'interrompit-il se grattant la nuque de fatigue. L'énervement le rattrapait et lui faisait dire de vilains mots. Puis il reprit plus calmement. Adieu sois heureuse et surtout oublie-moi ! lui claqua-t-il, passant la porte de son domicile avec ses sacs de sport en main, la laissant avec ses larmes de crocodiles, son cher voisin, sa bague et ses souvenirs si tenté qu'elle s'en souvienne.
Sans se retourner, il claqua la porte de son appartement. Il resta quelques secondes adossé sur la porte, retenant ses larmes de tristesse avant de se diriger vers l'ascenseur et de l'appeler en appuyant sur le bouton. Il monta dans celui-ci quand les portes s'ouvrirent et il descendit jusqu'au sous-sol pour le parking. Arrivé à son véhicule, il regarda son reflet sur une des vitres de son Ford Ranger Raptor noir. Ce visage qui était si souriant et heureux il y a encore peu de temps, était devenu fermé et triste.
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