Chapitre 1


PDV Extérieur

_ Enchanté Clary, je suis Alexander et tout comme toi, je n'aime pas mon prénom et préfère largement son diminutif. Alors appelle moi Alec. Premier point commun, lui dit-il tout en lui tendant la main pour la saluer officiellement et lui faisant un clin d'œil avant de reprendre. On peut se tutoyer maintenant que les présentations sont faites ? Et puis nous avons l'air d'avoir le même âge, finit-il tout en lui souriant radieusement.

_ Oui ... Oui bien sûr aucun souci, lui répondit-elle heureuse qu'il lui propose et répondant tout autant à son beau sourire charmeur.

Les deux jeunes gens se serrèrent la main en guise de salutation mais ils n'osèrent plus se lâcher. De divins frissons parcouraient leur corps rien qu'à ce simple toucher qu'ils trouvèrent spécial. En y réfléchissant bien, le jeune homme n'avait jamais ressenti autant d'attirance pour quelqu'un avant elle. Ils échangèrent leurs numéros de téléphone pour plus de facilité dans leur dette respective et ainsi garder contact, car bien évidemment autant Clary qu'Alec, ils souhaitent se revoir. Ils se quittèrent deux bonnes heures plus tard, tout en se promettant de se rappeler rapidement.

Le noiraud était assez discret sur ses sentiments et sur sa vie en générale, même s'il devait bien se l'avouer sa jumelle faisait mouche à tous les coups sans qu'il ne parle. Juste en le regardant et l'observant, une simple grimace ou mimique de sa part et elle savait exactement ce qu'il pensait ou ce qu'il avait fait ou pas d'ailleurs. Sa sœur avait ce don de lire en lui comme dans un livre ouvert. La brunette avait su bien avant son frère qu'il était bisexuel. Elle avait aperçu des regards et des sourires qui ne trompes pas. Le noiraud était très souvent sollicité, autant par les hommes que par les femmes d'ailleurs et comme son aîné avait les yeux qui louchés un peu sur tout le monde, elle avait compris. Sa sœur était donc au courant pour sa bisexualité et ceux bien avant qu'il ne fasse son coming-out à toute la famille. Oui le noiraud aimait autant les hommes que les femmes et tant qu'il était heureux, le reste lui importait peu. En plus de sa jumelle, Alec avait aussi un frère, la fratrie étant très proche et solidaire, toujours là si l'un d'eux avait un souci. Un simple smiley triste envoyé sur leur portable et il voyait sa fratrie débarquer avec chips, pop-corn, coca et autres cochonneries toutes aussi mauvaises pour la santé les unes que les autres mais tellement bonnes pour le moral. Cette nourriture associée aux câlins et autres bavardages avec sa fratrie tout en vidant son sac sur ce qui pouvait travailler les neurones et le moral. Chaque fois que la fratrie se réunissait, cela faisait autant de bien à la personne qui les avait appelés qu'aux autres qui répondaient à l'appel. C'est ainsi qu'ils se remontaient mutuellement le moral, toujours là les uns pour les autres sans modération.

Bien sûr Alec avait déjà eu des coups de cœur sans lendemain. Rien de bien sérieux et puis aux vues de son métier, il avait souvent eu des coups d'un soir car il pouvait s'absenter pendant plusieurs jours consécutifs, donc impossible pour lui de créer une relation qui pourrait devenir sérieuse avec quelqu'un. Et pourtant s'il avait vraiment voulu, il aurait eu bons nombres de célébrités ou même de starlettes à ses pieds et dans son lit. Son travail était enclin à des rencontres diverses et variées mais elles restaient professionnelles et puis avec ces gens-là impossible d'avoir des relations sérieuses et d'ordres privées. Ces personnes ne connaissent pas le sens de ces mots étant donné que "relations sérieuses et privées" faisaient partie de leur fonds de commerce. En effet, la mode étant de tout mettre en photos ou vidéos sur les réseaux sociaux, même le simple fait d'aller aux toilettes devient l'espace d'un instant un véritable sujet de débat public. Autant sur la décoration des wc, du papier toilette utilisé ou même de la manière de s'asseoir sur ces derniers. Les gens n'avaient plus aucun filtre, tout était bon pour faire le buzz et faire parler de soi. Pas du tout ce que le noiraud recherchait et au vu des gens qu'il côtoyait dans son métier, aucune d'entre elles ne l'avait attirée comme la rouquine à ce moment précis. Ces individus étaient bien trop imbus de leur personne, égoïste au possible et ça le jeune homme ne le supportait pas. Travailler pour eux oui, ils payaient une belle somme pour cela mais s'imaginer en couple avec l'une de ses personnes non merci. Certaines d'entre elles avaient essayé bien évidemment, le draguant ouvertement tout en le touchant ou même lui parlant avec des sous-entendus auxquels le garde du corps essayait au mieux de ne pas répondre, restant professionnel jusqu'au bout tout ça pour le mettre dans leur lit et surtout sur leur tableau de chasse. Il ne souhaitait en rien se voir apparaître sur le top 10 de leur meilleur coup d'un soir que se soit dans un carnet ou dans les journaux, encore moins sur les réseaux, devant rester discret de par son métier. En même temps, on pouvait les comprendre car Alec était plutôt beau garçon du haut de ses un mètre quatre-vingt-dix, avec des yeux d'un magnifique bleu cobalt et des cheveux brun et rebelles assorti à un corps musclé et athlétique dû à l'entretien qu'il se fixait tous les jours. Mais le jeune homme essayait de rester sans réaction devant tant de déballage pour le séduire, ne faisant que ceux pourquoi il était payé ni plus ni moins. Parfois n'en pouvant vraiment plus de leur grossièreté, il les recadrait avec diplomatie pour la plupart et voir plus directement pour les plus insistants surtout dans leur toucher sur lui, chose qu'il ne supportait déjà pas en temps normal alors en plein travail encore moins.

Mais elle, Clary avec ses cheveux flamboyants l'avait complètement envoûté avec sa chevelure couleur feu et ses magnifiques orbes émeraude soulignés d'un trait d'eye-liner noir faisant encore plus ressortir ce vert étincelant, pétillants de joie de vivre et que dire de son sourire si rayonnant et brillant grâce au gloss rosé qui embellissait ses lèvres, sans oublier les superbes courbes de son corps élancé, de ses formes pulpeuses qui dans une robe un peu cintrée les faisait ressortir à merveille. Comment ne pas tomber sous son charme, un ange pareil on ne l'approche qu'une fois dans sa vie. Pour la rouquine s'était exactement pareil, son cœur avait raté un battement quand ce beau regard bleu vibrant s'était posé sur elle. Elle avait reçu cette décharge électrique, intérieurement elle se disait que finalement le coup de foudre existait bel et bien. Après tout, pourquoi ne pas y répondre, un homme ne faisant pas l'autre lui avait soufflé son esprit au passage.

Alec avait été le premier à appeler le lendemain même de leur rencontre. Ils se fixèrent donc rendez-vous une semaine plus tard pour payer sa dette envers Clary. Par la suite, ils s'étaient revus plusieurs fois depuis leur bousculade impromptue, se donnant rendez-vous pour prendre un cappuccino et parler tranquillement. Cela faisait maintenant un bon mois qu'ils se voyaient régulièrement et avec le temps ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre, un simple regard suffisait pour se répondre silencieusement sans sourciller. L'espace d'un court instant Clary avait eu l'impression de manquer d'air chaque fois qu'il la regardait aussi intensément. Leurs gestes, leurs regards et leurs échanges étaient naturels, lâchant prise pour se découvrir peu à peu. Un après-midi alors qu'ils s'étaient donnés rendez-vous au Starbucks de leur rencontre, Alec avait eu le courage de l'inviter pour passer la soirée ensemble. Ils étaient tellement bien l'un avec l'autre, qu'ils ne voulaient pas rompre ce bon moment. Chaque séparation leur faisait mal au cœur mais ils adoraient tout autant se retrouver. Alec les avait menés devant l'un des restaurants préférés de la rouquine, il avait réservé une table pour deux avec un énorme bouquet de roses rouges en son centre, pour lui faire la surprise. Voyant cela, Clary lui avait sauté dans les bras, tellement heureuse du geste du noiraud. C'est ainsi que devant leur table, Clary et Alec se regardant intensément, échangèrent leur premier baiser, doux et tendre à la fois, scellant ainsi le début de leur relation sous les acclamations de joie des personnes présentes et heureuses de voir ce jeune couple se déclarer leur flamme. Ils étaient tellement mignons, ils rougirent sous la réaction de toute la salle mais les remercièrent pour leur joie communicative tout en leur souhaitant une bonne soirée et se faisant plus discret pendant la suite du repas. Celui-ci avait tardé en longueur pour le plus grand plaisir des tourtereaux, se découvrant d'autres facettes et apprenant des nouveautés sur l'un ou l'autre. Malgré l'heure tardive et ne voulant absolument pas se séparer ainsi après une aussi belle soirée romantique, sans était suivi une invitation de la jeune femme. Ils avaient pris un dernier verre chez Clary, pour finalement passer la nuit ensemble. Le feeling était tellement bien passé entre eux que toute leur soirée s'était faite le plus naturellement possible, se tenant la main par moment, s'échangeant des regards qui en disaient longs. La conversation se faisait comme s'ils se connaissaient depuis des années. Ayant totalement flashé sur elle, ce qui était réciproque d'ailleurs, d'où le fait qu'elle ait répondu rapidement à ses appels et ses invitations, ce qui n'était pas dans les habitudes de la rouquine. En temps normal, elle était plutôt d'un naturel timide, réservé et méfiante, mais là avec lui, elle était plutôt à l'aise, heureuse et amoureuse au premier regard. Un coup de foudre en somme, un vrai arrivant d'on ne sait où, cette sensation ne se contrôlait pas, elle se vivait et évoluerait avec le temps. Elle n'avait pas connu toutes ces émotions avant lui. Elle avait été trompée dans le passé par son ex, elle se méfiait de tous ceux qui pouvaient l'approcher mais avec Alec tout avait été si simple. Sans prise de tête n'y chichis, comme s'il était fait pour elle, comme s'il était l'être destiné pour son avenir en un mot son âme-sœur.

Depuis ce fameux jour où ils s'étaient bousculés, ils ne s'étaient plus jamais lâchés. Ils sortaient dès que leurs emplois du temps le leur permettaient, allant boire un verre, manger au restaurant, se faire une séance cinéma, visiter des musées ou même aller à des concerts. Ils avaient pris le temps de se découvrir et de se connaître un peu plus et mieux. En un mot, ils filaient le parfait amour, cette belle rousse aux cheveux longs ondulés, avec ses yeux d'un vert clair éblouissant et à la peau laiteuse, du haut de ses un mètre soixante-quatre, un sourire ravageur, une voix douce et un visage d'ange, avait complètement envoûté notre Alec. Lui avait trente bons centimètres de plus qu'elle et ça la rassurait quand elle était dans ses bras, elle se sentait protégée de tous dangers, rien ne pouvait lui arriver quand il était avec elle. Dès qu'il l'avait vu, il était tombé sous le charme de la belle rouquine. L'avenir leur souriait, ils étaient bien assortis, si seulement les missions pour son travail qui se succédaient en ce moment ne les éloignait pas autant. Mais heureusement le couple savait rebondir quand il le fallait, et ils savaient très bien comment s'y prendre pour faire briller et allumer cette flamme en eux pour le bien et le maintien de leur couple. Le noiraud avait même constaté que plus ses missions étaient longues, donc plus longtemps absent, plus son retour agissait sur leur libido et ça n'était certainement pas pour lui déplaire bien au contraire.

Ses parents ainsi que sa fratrie avaient fait la connaissance de la jeune femme pendant l'un des repas de famille un dimanche qui ce jour-là avait officialisé leur couple. C'était le seul jour où ils ne travaillaient pas et où la famille pouvait se retrouver tranquillement. Ils appréciaient beaucoup Clary, car elle rendait heureux Alec et ça comptait énormément pour eux. Malgré tout Maryse, la mère d'Alexander sentait que quelque chose n'était pas clair avec la belle, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, du moins pas encore. Elle se dit qu'avec leur travail de garde du corps très stressant ces derniers temps, peut-être voyait-elle le mal partout. Une simple déformation professionnelle sûrement dû au surmenage de ses missions qui se succédaient et dont certaines se passaient bien et d'autres plus difficiles et plus prenantes. Malgré tout, la famille devait bien se l'avouer, l'aîné de la fratrie était enfin heureux avec la rouquine et ça, ça n'avait pas de prix.

Dans la continuité de la suite logique de l'évolution de leur couple, trois mois après le début de leur relation et ne voulant pas perdre plus de temps, ne supportant pas d'être séparés longtemps et après plusieurs discussions sérieuses et câlines, Clary était venue emménager chez Alec. Certes, l'appartement du jeune homme ne payait pas de mine mais un deux pièces pour un jeune couple suffisait amplement pour leur début tout du moins. Par la suite, s'ils décidaient de se marier et de fonder une famille, ils verraient plus grand, choisiraient sûrement une maison avec un jardin plutôt qu'un appartement plus grand surtout avec des enfants.

Tout aller bien dans le meilleur des mondes. Le jeune homme s'arrangeait toujours pour être de repos en même temps que sa compagne, quand cela lui était possible, en général le week-end quand ses supérieurs lui permettaient. Le couple passait de superbes moments ensemble, profitant de chaque instant pour se prouver leur amour avec pleins de petites attentions, de petits cadeaux, de tendres baisers échangés dans Central Park ou tout autres endroits, se tenant la main amoureusement, montrant au monde entier qu'ils s'aimaient éperdument. Le jeune couple adorait les bons restaurants, les soirées cinéma ou toutes autres moments ensemble qui étaient un pur plaisir. Tant qu'ils étaient ensemble tout était magnifique tellement ils étaient bien l'un avec l'autre. Les repas dans la famille Lightwood, ainsi que les anniversaires ou les fêtes étaient toujours de bons et agréables moments de partage. Clary avait enfin trouvé sa place dans cette belle famille et tous l'apprécient pour son naturel aimable et souriant tout comme elle les adorait aussi en retour. De plus, la rouquine leur avait présenté sa mère, tout aussi agréable que sa fille.

La jeune rouquine travaillait comme assistante dans une galerie d'art de Brooklyn, elle travaillait en collaboration avec sa mère Jocelyne Fray qui connaissait beaucoup de monde étant très connue avec sa grande salle d'exposition diverses et variées. Elle pouvait accueillir des tableaux, tout comme des sculptures. La galerie était très grande, chacune de ses expositions étaient un régal pour les yeux et Jocelyne savait satisfaire autant ses clients que les artistes qui exposent chez elle. Tous étaient comblés par ses petites attentions et son savoir-faire professionnel. Ses présentations étaient très variées et touchaient tout le monde. Le carnet d'adresse de Jocelyne était rempli de stars en tout genre, de chanteurs, de célébrités connues et reconnues tout comme de simples personnes lambdas. Jocelyne ne faisait jamais de différences, chaque client était reçu de la même manière, chaque client avait son importance. Riche ou non, elle s'en foutait, seul comptait le fait d'aimer l'art et l'objet convoité.

Pendant les soirées de vernissages qui étaient toujours blindées, bon nombre de personnes de toutes horizons confondus pouvaient se croiser et lier des liens plus ou moins durables en fonction de leur affinité, de leur travail, de leurs voyages, de leurs opinions ou tout simplement de leurs besoins du moment. Bref, tout cela pour dire que les vernissages à la Galerie Fray étaient superbes et à ne rater sous aucun prétexte.

Pendant certaines de ces soirées de gala, les parents Lightwood étaient conviés par Jocelyne avec qui ils avaient sympathisé de plus en plus au cours des divers repas organisés ensemble. La directrice des lieux savait que bon nombre de ces acheteurs et clients de longues dates avaient besoin de protection par période en fonction de leur actualité du moment. Jocelyne en avait fait part à Maryse et Robert. C'était avec plaisir que les deux femmes devenues amies, s'étaient remerciées de se rendre service mutuellement.

En effet, Maryse avait mis un de ses agents pour surveiller la galerie car Jocelyne avait reçu des menaces au travers de tags inscrits sur les murs de la galerie et autres vandalisations venant d'anciennes connaissances, jalouses de sa réussite. Les personnes avaient par la suite été arrêtées ayant été filmées sur les vidéos de sécurité juste au-dessus des grandes vitrines de la galerie d'art, posées par les bons soins des agents sous l'ordre de Maryse.

De son côté, Jocelyne avait présenté Maryse et Robert à d'éventuels nouveaux clients. Ces derniers heureux d'avoir affaire à des spécialistes à leur portée avaient pris rendez-vous avec les directeurs de l'agence tout de suite. Heureusement que Maryse avait toujours son agenda électronique avec elle. L'Institut Lightwood & Co. allait certainement avoir de nouveaux et nombreux clients dans quelque temps, agrandissant ainsi leur carnet d'adresse et leur listing client.

Au fil du temps, le jeune homme se sentait étrangement heureux comme jamais, en rentrant le soir retrouver sa petite amie. En effet, quand Alec rentrait, il avait toujours un superbe accueil le faisant se sentir important aux yeux de sa rouquine préférée. Clary venait toujours l'enlacer, l'embrasser et lui demandait comment avait été sa journée ou sa mission, sans chercher plus, son attention était surtout portée sur le bien-être de son compagnon. Cet accueil que le noiraud adorait recevoir, surtout après une dure journée de travail ou une affectation de plusieurs jours compliquées, qu'il n'était pas en droit de lui expliquer le secret professionnel étant de mise, mais que sa compagne comprenait totalement. La rouquine aimait lui prodiguer ses petites attentions et s'occuper de son amoureux. Elle savait que ça le détendait et que par la suite le stress de son petit ami étant dissipé, ils passeraient une bonne soirée.

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