✨bonus n°2✨
Heeeey les gens ✌
Bon du coup on se retrouve aujourd'hui pour un nouveau bonus, complètement différent du dernier, soit dit en passant...
De base c'était sensé être le chapitre spécial des 1k, mais du coup je l'ai jamais terminé 〒▽〒
Bref bref let's go ♪(^∇^*)
(Petites précisions : comme vous le verrez, ça se déroule avant la fin de ma fanfic, à deux moments différents, et je vous préviens, c'est du pdv Dumby (*^▽^*))
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Albus Dumbledore posa sa plume. Après un dernier regard aux mots qu'il venait d'écrire, il plia le parchemin. Il leva la tête vers la fenêtre, laissant son regard se perdre dans la multitude de poussières que captaient les derniers rayons de soleil de la journée.
Avec un soupir, il se détacha des particules dorées et jeta un regard vers sa main droite. Le membre, noirci et inutilisable, ne semblait même plus lui appartenir. Quelques mois. Il ne lui restait plus que quelques mois à vivre.
Du moins, c'était ce que Severus lui avait dit, résigné. Qu'il allait mourir des suites de sa blessure, d'ici un laps de temps déjà bien trop court pour tout ce qu'il devait faire. Mais le vieux sorcier, lui, savait que son trépas surviendrait d'ici tout au plus une ou deux semaines.
Malgré les années qui se succédaient inexorablement, l'homme n'avait jamais oublié cette triste soirée d'hiver 1863, où Malissa, ses grands yeux bleu nuit emplis de larmes, lui avait raconté comment il allait mourir. Et il savait que s'il avait pu repousser l'inéluctable, il se serait souvenu plus longtemps encore du désespoir que sa voix trahissait en se remémorant le terrible moment, de ses larmes traçant des trainées cristallines sur ses joues délicates, et du doux baiser qu'ils avaient échangé ensuite, de leur tout premier baiser...
Le regard du vieil homme se perdit de nouveau dans les constellations que formaient dans les airs les particules de poussière en suspension. Le sourire de la belle jeune femme blonde après cela, lui non plus, il ne pourrait jamais l'oublier. Malheureusement, après, elle était partie. Les longues journées tristement écoulées sans son aimée s'étaient transformées en semaines, puis en mois... Et après...
Dumbledore sentit un sourire nostalgique se dessiner sur ses lèvres. Oh, ça, il ne souhaitait à personne d'aimer quelqu'un venant d'une autre époque, voilà qui était certain ! Malgré tout, il ne regrettait rien. Au cours de sa vie, il avait vécu tant de joies et de peines qu'il ne pouvait toutes les compter. Mais les moments passés avec Malissa, eux, étaient à jamais gravés dans sa mémoire, le soutenant à chaque moment de doute ou de faiblesse, lui tirant invariablement des sourires lorsqu'ils se les remémoraient...
Et maintenant, si longtemps après, il la retrouvait. Exactement telle qu'il se la rappelait. Ses longues mèches blondes, ses beaux yeux bleus d'une profondeur insoupçonnée, ses sourires radieux qui éclairaient chaque parcelle de son visage... Rien n'avait changé.
En un sens, c'était cela qui emplissait le vieux sorcier de tristesse. Elle était si jeune, alors que lui avait déjà vécu sa vie. Bien sûr, il avait toujours su qu'un jour, il en serait ainsi, et se consolait en se rappelant que la jeune femme, elle, avait encore tout à vivre, mais cela n'en rendait pas moins la situation un brin désespérante...
Dumbledore se redressa et lissa sa barbe de la main. Pourquoi se plongeait-il dans le passé alors qu'il y avait tant à faire dans le présent ? Et, maintenant plus que jamais, il savait qu'il ne lui restait que peu de temps.
S'efforçant de ne pas songer de nouveau à la jeune femme blonde qui se trouvait en ce moment même dans le château, le vieil homme se replongea dans les parchemins, ignorant les rayons du soleil déclinants.
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Dans un petit appartement de banlieue londonienne, un jeune homme aux yeux bleus voit les lignes calligraphiées de son livre danser sous son regard fatigué.
Avec un soupir agacé, Albus referme le vieil ouvrage d'un geste sec. Il jette un œil par la fenêtre, sur le bord de laquelle picorent deux oiseaux au plumage gris perlé, profitant avec allégresse des chauds rayons de soleil estivaux.
Si seulement il pouvait partager leur insouciance ! Mais avec ces innombrables tâches qui l'occupaient nuit et jour depuis qu'il avait accepté ce travail au Ministère, impossible de se laisser aller à une telle légèreté d'esprit...
Le jeune homme se passa la main sur le visage. Et si encore il n'y avait que ça... Cela faisait maintenant plus de six mois qu'il n'avait pas eu la moindre nouvelle de Malissa. En fait, depuis son départ, après cette fameuse nuit où ils avaient échangé un baiser.
Le sorcier effleura machinalement ses lèvres de la main. Il savait bien qu'il n'aurait pas dû faire cela... Malgré ce que lui avait dit la belle jeune femme blonde, il ne pouvait s'empêcher de penser que son éloignement était dû à cela, alors même qu'il connaissait pertinemment l'immense responsabilité qui reposait sur ses épaules, à son époque. Et de plus, il ne pouvait s'empêcher de penser que cette lettre qu'il avait écrite n'avait fait qu'aggraver les choses. En admettant que tout se soit passé comme il l'avait imaginé et qu'elle l'ait bien reçue, bien entendu...
Albus secoua la tête et se leva. Il se prépara un thé, dans l'espoir que cela l'empêche de s'endormir malgré toutes les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit, et se replongea dans l'épais manuscrit en latin qu'il avait été chargé de traduire.
A peine une heure plus tard, quelque chose vint de nouveau troubler sa lecture. Le jeune homme entendit un petit bruit provenant de la cuisine. Alarmé, il se redressa d'un bond et attrapa sa baguette magique, qu'il abaissa pourtant presque immédiatement, pris d'un fol espoir. Se pouvait-il que...
Retenant son souffle, il se leva et se dirigea vers la petite pièce, ne sachant pas trop ce qu'il pouvait se permettre d'espérer.
Ce qu'il vit lorsqu'il passa le pas de la porte illumina immédiatement son visage tout entier. Là, debout au milieu de la pièce, aussi belle et souriante que dans ses souvenirs, se trouvait la personne qu'il rêvait de revoir depuis maintenant des mois.
Il resta planta là l'espace d'un instant, n'en croyant pas ses yeux, puis le déclic se fit dans son esprit. Malissa. Malissa était revenue.
Un immense sourire sur les lèvres, il se précipita vers elle et l'enlaça, la faisant tourbillonner dans la petite cuisine, laissant ses doux éclats de rire ranimer l'étincelle de son cœur.
Enfin, il la reposa doucement au sol, où la jeune femme lui rendit son étreinte avec plaisir.
- Oh, Albus, tu m'as tellement manqué ! murmura-t-elle en enfouissant son visage dans son cou. Voldemort... Nous l'avons vaincu. C'est terminé, dit-elle avec un sourire rayonnant, se détachant de lui.
Le jeune homme sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. La voir si heureuse, après des mois de silence, c'était plus qu'il n'avait osé espérer. Prenant délicatement son beau visage entre ses mains, il lui sourit, tentant de condenser toutes ses émotions en un seul regard.
- C'est formidable... Tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manqué, toi aussi... murmura-t-il.
La jeune femme approcha son visage du sien, jusqu'à ce que quelques centimètres seulement ne les sépare.
- En fait, je crois que j'en ai bien une idée... dit-elle avant de réduire la distance qui les séparait à néant, déposant sur les lèvres du jeune homme un baiser plus doux que du velours.
Elle s'écarta de quelques millimètres avant de souffler un « Je t'aime » et de l'embrasser à nouveau, lui prouvant ce que les mots ne peuvent exprimer seuls.
Albus se réveilla en sursaut, des larmes coulant sur ses joues pour finir par s'écraser sur le vieux livre latin.
Le sorcier se redressa et se passa la main sur le visage. Un rêve. Toute cette scène n'était qu'un rêve.
Un rêve qu'il refaisait chaque nuit depuis le jour oùMalissa était partie.
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Toujours plus de niaiserie. Yes.
Bref du coup voilà pour les chapitres bonus, pour l'instant j'en ai pas d'autres en réserve, mais peut-être que j'en écrirai d'autres (bouh la vilaine répétition)
En tout cas n'hésitez pas à voter et à commenter, et si vous avez des idées, allez-y !
Sur ce je vous dis au revoir les gens ✌😎
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