Chapitre 5.2

𝘚𝘖𝘜𝘚 𝘜𝘕 𝘈𝘐𝘙 𝘋𝘌 𝘔𝘜𝘚𝘐𝘘𝘜𝘌
└                                           𝙏𝙝𝙚𝙖

Tous les regards se tournent vers Yannis pour le dévisager de haut en bas. Cette fois-ci, il s'est armé d'une troupe de trois potes bien plus baraqués que nous quatre réunis – il ne se serait évidemment pas jeté dans la gueule du loup sans bouclier. 

Quant à Ruben, il soupire un bon coup, avant de tourner sa tête vers Erinn en guise d'ignorance bien méritée. Ses sourcils sont légèrement froncés et il commence à taper nerveusement avec ses doigts sur sa cuisse. Je crois qu'Erinn l'a aussi remarqué, puisqu'elle pose doucement sa main sur son épaule frissonnante.

— Si c'est pour foutre la merde, tu peux dégager, lâche Aaron d'un ton inhabituellement sec.

Si Aaron s'énerve, c'est qu'on a de quoi tous être en colère. Et je pense qu'on en avait vraiment ras-le-bol de Yannis et de son venin.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? demande Esther au bout du fil, toujours en haut-parleur.

Je m'apprête à lui répondre, mais Yannis me coupe la parole.

— Je veux simplement discuter avec Ruben, dit-il en s'approchant de nous et en bousculant Erinn par la même occasion avec ses grosses baskets sales. Ça vous pose un problème ? À ce que je sache, il peut vivre tout seul, comme un grand, et il a pas besoin de ses putains de baby-sitters pour l'empêcher de me parler. D'accord ?

Je soupire.

— T'as du mal à comprendre qu'il veut pas te parler. En fait... personne n'a envie, je lâche en le fixant droit dans les yeux.

Je prends mon téléphone pour tout expliquer à Esther, quand, soudainement, mon corps ne me répond plus. Tout se passe si vite. Il est propulsé contre le sol comme un simple jouet pour enfants qui ne plaît plus. Il se balance pour s'écraser contre le béton brûlant de l'été, un filtre flou se colle aussitôt sur mes iris. Qu'est-ce qu'il se passe ? 

Ça y est, c'est la fin ? Je pourrais m'endormir, m'écrouler, sombrer, si j'arrêtais un instant de me battre intérieurement dans ce corps si épuisé et si faible. Est-ce que j'aurais dû mieux dormir ? Je ne compte plus les heures où mes yeux restent ouverts. Est-ce que j'aurais dû plus manger ? Est-ce que j'aurais dû faire plus de sport ? Bon sang, qu'est-ce qu'il se passe ?

Il me faut quelques secondes et un cri aigu pour réaliser que c'est ce salaud qui a fait valdinguer ma tête contre les pavés. 

Ça va, j'ai juste un mal de chien, comme si un petit marteau ne cessait de taper contre mon crâne pour s'amuser.

Quelques instants plus tard, j'ai toujours la tête sonnée, mais je me redresse difficilement avec l'aide d'Aaron qui tient mon dos. J'ouvre les yeux, doucement, d'abord tout est flou, et je vois mes amis, puis ceux de Yannis. Ils se disputent. 

Tout s'est envenimé.

— Je rêve... C'est comme ça que tu traites mes amis ? s'énerve Ruben. Si tu voulais vraiment discuter et te racheter, tu te comporterais pas comme le plus grand des connards.

J'ai rarement vu Ruben aussi énervé. Son visage est crispé, ses sourcils froncés et il serre son poing tremblant pour se retenir de lui en coller une. Il est debout, tout le monde s'est levé – excepté Aaron et moi qui restons cloués au sol. 

Yannis fait bien une tête de plus que lui, mais ça n'empêche pas Ruben d'avoir l'air menaçant et de lui tenir tête.

— C'est toi qui te comporte comme un salaud, tu m'ignores depuis des semaines pour parler avec cette pute.

— Je peux savoir de qui tu parles ? hausse-t-il le ton.

— La rousse derrière toi.

Erinn fait un pas en avant, prête à utiliser toutes ses années d'art martiaux contre lui, mais Ruben lui barre le chemin. C'est son combat. Pas le sien. Et, le connaissant, il n'a pas envie qu'une autre personne soit blessée – ou même impliquée. Je sais bien que le sang d'Erinn est en train de bouillir et qu'elle rêverait de faire tomber ce connard au sol comme il l'a fait avec moi. Mais elle est consciente que tout pourrait se retourner contre elle et ses amis, si elle bouge ne serait-ce que le petit orteil.

— Vraiment une pourriture jusqu'au bout, lâche Ruben.

Je décide de me lever tant bien que mal. Ma tête tourne un instant, puis je me réhabitue à me tenir debout, ça va. Je vais bien. Ça devrait aller. Je ne suis pas la plus importante en ce moment. Il suffit juste d'attendre un instant. Juste un instant pour respirer. Bloquer mes jambes pour ne pas tomber. Me tenir contre le mur pour ne pas flancher. Souffler pour rester. 

Sans faire le moindre bruit, je récupère difficilement mon téléphone pour parler à Esther. Je chuchote que je la rappelle dès que possible, que c'est à propos de Yannis, et je raccroche. Désolée. Désolée. Désolée. J'aurais préféré lui donner tellement plus d'explications, au lieu de la laisser en plan comme ça.

En levant les yeux sur la scène, le silence règne.

Ruben serre ses poings. Il enfonce ses ongles dans sa peau brûlante de rage, si bien qu'il pourrait facilement se l'arracher et exploser ses propres vaisseaux sanguins. Il respire fort. Une bombe à retardement. J'aime vraiment pas ça.

Contre toute attente, c'est Yannis qui explose de rire en face de nous. Pas un simple petit rire nerveux face à son ex petit ami qui l'ignore, ou même face aux problèmes qui colleront à ses fesses depuis qu'il m'a jetée au sol.

Non, lui, il se tape vraiment une grosse barre.

— Si vous voyiez votre tête ! On dirait que je vais vous tuer. Vous savez, je vais pas sortir un couteau de mon sac, même si me débarrasser de la rousse ne devrait pas trop être un problème.

— Va crever, répond Ruben.

En l'espace d'un clignement d'œil, sa main se retrouve engouffrée dans le ventre de Yannis. Lui ne dit rien pendant quelques instants. À vrai dire, on n'entend que le claquement retentissant au contact de sa peau, puis un silence de mort. 

À le voir, on dirait qu'il va vomir.

Il recule à l'aveugle, sur le point de tomber en arrière. Dommage, ce n'est pas le cas. C'est peut-être l'adrénaline ou la colère qui émane de son cœur, mais il se redresse furtivement et pousse Ruben avec suffisamment de force pour qu'il chavire, surpris, et tombe d'une façon inhabituelle pour s'écraser, lui aussi, sur le béton.

Erinn s'approche, mais deux des types s'empressent de la retenir. Le dernier s'occupe d'Aaron. Pas besoin de s'occuper de moi, je tangue déjà, je tiens à peine debout.

— C'est bon, laissez-le ! crie Erinn. Laissez-moi !

Quant à Yannis, il s'assoit sur le ventre de Ruben, une jambe de chaque côté, pour lui donner des coups de poing sur le visage. Joue droite, joue gauche, joue droite, joue gauche, une spirale infernale. Et je ne peux que regarder ce spectacle sans rien dire, figée sur place comme un flacon.

Au lieu de fondre, je retrouve le béton chaud.

Je veux que tout s'arrête, mais j'ai la tête si lourde et les paupières si tombantes. Suivre ce qu'il se passe est un énorme effort. Les cris d'Erinn, Aaron qui se débat, et tout ce sang sur le visage meurtri de Ruben. S'il vous plaît, pas de blessés, arrêtons tout. Stop. J'en peux plus.

Je rêverais que d'une chose : que Yannis en reste là et dégage illico presto.

— LÂCHE-LE, hurle Erinn.

Pourquoi Ruben ne bouge pas ? 

Il ne se débat qu'avec une main qui attrape la tête de Yannis pour l'éloigner de lui. L'autre reste clouée au sol comme fourrée avec des grosses pierres bien trop lourdes pour lui. Du sang coule de son nez et dégouline le long de sa joue. Chaque goutte termine sa route en s'écrasant, à son tour, sur les pavés brûlants de l'allée. Tous les chemins mènent à ces petits carrés maudits. Et Ruben hurle de douleur. Un cri affreux qui retentit dans mes oreilles comme une alarme.

J'en ai assez. 

J'essaye de me lever, avant de tomber l'instant d'après.

Yannis est un putain de lâche qui fait une tête de plus de son adversaire, qui profite de ses amis pour immobiliser n'importe qui pouvant aider Ruben, et qui s'assoie sur lui pour l'empêcher de se défendre. Un. Putain. De. Lâche. Sans ça, je parie qu'il serait déjà au sol et qu'il supplierait sa maman de venir le sauver.

Allongée sur le sol, j'arrive à apercevoir Erinn et ses yeux rouges de colère. Elle écrase le pied de l'un des types, puis frappe entre les jambes de l'autre. En l'espace de quelques secondes, elle se faufile jusqu'au niveau de Ruben. 

Malgré sa petite taille, elle fait une prise de karaté à Yannis sans la moindre difficulté et le maintient fermement au sol.

— Lâche-moi, salope.

Ma petite victoire est que je réussisse, en décalant ma jambe, à faire un croche-pied à l'un des types qui accourt pour aider l'homme à terre.

— Vous trois, vous feriez mieux de dégager très très vite.

— Ils vont pas partir, crache Yannis.

Elle tient son téléphone droit devant leur visage. Quant à Ruben, il se redresse en tenant sa main gauche à l'aide de sa droite. Sous le bruit des reniflements de mon ami, je comprends rapidement que les larmes coulent autant que le sang.

— Je suis en appel avec la police, alors je vous conseille de partir.

Ils n'attendent pas plus longtemps pour abandonner leur super copain, Yannis. 

Aaron s'empresse de rejoindre Ruben, Erinn ne peut que regarder de loin. Je me redresse avec les dernières forces qu'il me reste et, même si le marteau continue de tambouriner, ma vue semble de plus en plus claire. Mon cœur battant si fort dans ma poitrine n'est pas prêt à se calmer, lui.

— Ça va aller ? demande Aaron d'une voix tremblante. Erinn explique à la police la situation. Ils vont pas tarder à arriver. Tout va s'arranger, okay ?

— Elle va bien ?

— Erinn pète la forme. Elle est prête à gravir une montagne.

— Et Théa ?

Je me rapproche d'eux, assise sur les pavés de l'allée. Le temps a passé, ils ne sont plus aussi brûlants. Mon corps est toujours aussi lourd, mais ma langue essaye de prononcer des mots qui ont du sens.

— Ça va, plus de peur que de mal. J'ai sûrement des mouchoirs dans mon sac.

Aaron part les chercher sous les cris de colère de Yannis qui "refuse de s'être fait mettre à terre par Erinn la salope". Lorsqu'il revient, Ruben se dépêche de passer le tissu sous son nez et sur sa joue avec sa main droite. Il essuie les traces rouges en un clin d'œil. Histoire de tout faire disparaître le plus rapidement possible. Comme si rien n'était jamais arrivé. On rêverait tous que ce soit le cas.

Il tente de bouger son autre main, mais il la repose l'instant d'après en lâchant un cri inattendu.

— Merde, t'as quoi à la main ? je lui demande.

Il la regarde silencieusement, renifle une fois du nez et tente de respirer calmement malgré les remarques de son ex petit ami qui hurlent à nous casser les oreilles. J'aimerais tellement mettre ma main sur sa bouche infectée de toutes sortes de virus, histoire qu'il la ferme pour de bon.

— Quand il m'a poussé, je suis mal tombé.

Il renifle.

Personne ne sait quoi dire.

Tout semble irréel, tout droit sorti d'un film.

— Mais ça devrait se calmer. Ça va vite passer. Puis, j'ai pas trop mal, d'accord ?

— D'accord, fais attention. 

Je me doute qu'il ment. Il ne veut pas nous inquiéter, alors que nous sommes déjà tous soucieux. Tout ce que je peux faire, c'est poser ma main sur son épaule et attendre. 

Des minutes interminables, jusqu'à ce que la police arrive pour emmener Yannis au commissariat. En voyant l'état de Ruben et son visage sanglant, il est obligé d'aller immédiatement aux urgences. Moi y compris. Sur le chemin dans un camion de pompiers, j'écris un petit mot sur une boule de papier que je jette sur Ruben.

"Petite virée entre amis à l'hôpital <3"

Il en rigole, et c'est tout ce qui m'importe à cet instant.

Esther nous rejoint après nos examens d'un air paniqué. Elle est suivie d'Erinn et Aaron qui s'empressent de nous demander si tout va bien. Les parents de Ruben sont, quant à eux, furax. Ils veulent déjà coller un procès à Yannis, mais leur fils leur explique que ce n'est pas ce qu'il veut. Il veut la paix, il a besoin de passer à autre chose. 

Le diagnostic tombe : poignet cassé. Immobilisation pendant six semaines minimum. Dans son malheur, il a la chance de toujours pouvoir écrire des mots de la main droite.

"Merci énormément d'être une super amie."

Les jours passent à une allure incroyablement lente. Ruben n'est pas allé en cours ces derniers jours pour éviter de croiser qui que ce soit. Il sait bien qu'il ne tombera pas nez-à-nez avec son  ex petit ami qui est exclu du lycée – pour le moment. À vrai dire, les langues de vipères ont susurré des mots aux oreilles des lycéens, pour se multiplier en une averse de ragots. Il ne veut pas qu'on le regarde comme un pauvre petit chien battu. Il ne veut pas non plus qu'on lui pose de questions indiscrètes. Je pense que c'est pour le mieux qu'il ne vient plus.

Arriver chez Ruben pour passer l'après-midi avec lui me paraît alors nouveau, comme si je ne l'avais pas revu depuis des mois.

— Alors, ta nouvelle vie d'handicapé ? je demande.

Nous sommes assis sur le balcon, à observer le jardin des parents de Ruben tandis que ses deux petites sœurs jumelles crient à l'étage. Je pose ma main sur son épaule en passant par son dos.

— Génial, dit-il sarcastiquement. Tu savais que c'est difficile de se laver lorsqu'on a un demi-bras dans le plâtre ?

Sur son plâtre se trouvent des dizaines et des dizaines de dessins de ma part, d'Erinn, d'Aaron et même d'Esther, dont l'un représente un superbe bikini dans les Alpes. Je pense que c'est son préféré. Il sourit à chaque fois qu'il le regarde. Bon travail, Erinn. Quant à moi, je l'ai dessiné avec des abdos, il avait l'air aussi heureux. 

Un dessin par visite. Autant dire qu'on le gâte. 

Sauf quand il s'agit de donner les cours ou les devoirs.

— Tu fais comment, du coup ?

— Ma mère... Elle s'occupe de moi. J'ai l'impression d'avoir à nouveau trois ans.

— Pas sûre que tu te souviennes beaucoup de cet âge. Ça te fera de nouveaux souvenirs.

Il me donne un petit coup d'épaule en souriant.

J'ouvre un paquet de gâteaux et j'en tends un au chocolat à Ruben qui s'empresse de l'engloutir comme s'il n'avait rien mangé depuis des mois.

— Au moins, t'as pleins de gens à ton service. Gratuitement.

— C'est plutôt cool ça, lâche-t-il.

Il joue nerveusement avec ses doigts d'une main, tandis qu'une brise passe. Je mets de la musique sur mon enceinte, les paroles s'envolent dans les airs et recouvrent le calme du balcon et les cris des enfants. Nous bougeons légèrement la tête en rythme. Un regard vers l'horizon. Tout est si apaisant.

— Dis.

— Je vous écoute, très cher.

— On part toujours en vacances, hein ?

Je ne m'attendais pas à ça. Il faut dire que la question ne s'est pas réellement posée cette semaine, puisque Ruben est le seul à ne pas s'être remis de ses blessures. Personne n'avait envie de le presser. Ni d'en parler, à vrai dire. Le fait qu'on ne fasse pas de camping nous paraît plutôt évident. 

Je mange l'un des gâteaux pour gagner du temps et réfléchir à ma réponse.

— Vu ton état, ça m'étonnerait.

Il soupire et serre fortement le poing. Je déteste le voir dans cet état, à croire que ça pourrait déchirer mon cœur en deux.

— Il me fait vraiment chier, dit-il en le tapant contre le carrelage du balcon.

— Moi aussi, qui n'en aurait pas marre de lui ?

Il tourne l'entièreté de son corps pour être face à moi. Ses yeux brillent comme un enfant à Noël. Un enfant qui s'attend à une énorme surprise, aux plus beaux cadeaux du monde. Un enfant dont tous ses espoirs résident encore en lui. Ruben est cet enfant.

— T'sais, je vais bien. Le plâtre va juste m'empêcher de conduire, mais Aaron a lui aussi le permis. C'est faisable. J'ai pas si mal que ça.

— Je te crois pas. Je suis devenue médecin depuis la dernière fois, tu le savais pas ?

— S'il te plaît.

Il a posé sa main droite contre son plâtre. En position de prière, mais avec un poignet cassé. Il me supplie, les yeux remplis d'étoiles. 

Ruben a tendance à tout garder pour lui lorsqu'il ne va pas bien, à enfouir sa douleur au plus profond de lui pour ne rien laisser transparaître. Faire comme si de rien n'était Problème : je le connais suffisamment bien pour distinguer ces moments-là. C'est certain qu'il ment. Mais je n'ai pas non plus envie de gâcher toutes ses vacances. Il les a méritées.

Je pense que ce serait bien pour lui de penser à autre chose grâce à cette petite semaine entre nous, loin de tout ça.

Et un poignet cassé, ça ne devrait pas trop l'empêcher de faire du camping.

En tout cas, c'est ce que je me répète.

En boucle.

Jusqu'à ce que j'y crois réellement.

— On va organiser ça, t'as gagné.

— Merci, t'es géniale, dit-il en me faisant un câlin.

Je me décale quelques instants après, lui fourre un gâteau dans la bouche et reprends la parole. Il le mange en m'écoutant attentivement, les yeux rivés sur moi comme si j'étais la grande déesse Théa.

— Mais si tu te sens pas de faire quoi que ce soit, tu me le dis.

Je le regarde un instant.

Je pointe mon doigt vers lui.

— Ne me mens pas.

— Promis.

Je me doute que ce n'est pas la vérité, mais des vacances ne nous feraient pas de mal. Je pense qu'on en a tous bien besoin après tout ce qu'il s'est passé. Fin de l'année scolaire, fin du lycée et début des études supérieures, on se verra beaucoup moins après l'été qui arrive.

Et puis, tout devrait bien se passer si on fait bien attention.

                  ┐

𝘕𝘋𝘈

└                        

❝ Merci d'avoir lu ce cinquième chapitre, j'espère qu'il vous a plu !

Que pensez-vous de ce chapitre ?

Que pensez-vous du comportement de Yannis ? Est-ce un lâche comme le pense Théa ou se bat-il à la loyale ?

À votre avis, entre les cinq amis, qui serait le plus apte à gagner un combat ?

Que pensez-vous du sort de Ruben ?

Devraient-ils partir en vacances maintenant ?

Un demi-chapitre sort chaque mardi et chaque vendredi. ❞

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top