Chapitre 12.1
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𝘘𝘜𝘌𝘓𝘘𝘜𝘌 𝘊𝘏𝘖𝘚𝘌 𝘋𝘌 𝘍𝘓𝘐𝘗𝘗𝘈𝘕𝘛
└ 𝘼𝙖𝙧𝙤𝙣
J'ai souvent peur qu'on me voie comme un type froid, ou pire, je-m'en-foutiste. Et je suis terrifié à l'idée de me retrouver tout seul un jour.
Le collège et le lycée se ressemblent plus qu'on ne pense. Leurs couloirs sont tous les deux bondés par les chuchotements trop bruyants et les regards furtifs dans ma direction, par leurs mots qui tentent de me trancher la gorge. Aaron, le type qui reste dans son coin. Aaron, le gamin qui préfère sa 3DS à des amis. Aaron, le premier de la classe qui ne sait pas rire. Aaron, le taré avec une case en moins.
À côté de moi, ma sœur Erinn se débrouillait assez bien.
Elle avait réussi à se construire une carapace ultra résistance la protégeant de ces endroits effrayants. Elle y a laissé entrer Théa, Ruben, puis Esther. Et moi, disons que j'ai toujours été dans les parages.
Théa était la seule personne de ma classe à ne pas me regarder de haut en bas lors des passages à l'oral où je me transformais en écrevisse en oubliant ma réplique. On ne se parlait pas vraiment, elle s'installait juste parfois à ma table en primaire et on s'échangeait des "bonjour" lorsqu'elle venait à la maison. Elle était la fille cool qui était amie avec ma sœur jumelle.
Et moi, disons que j'étais juste là.
Par miracle, on est tombé dans la même classe au lycée. Par miracle, on a commencé à parler régulièrement. À vrai dire, je ne lui ai jamais avoué ma demande auprès de l'administration pour me retrouver, moi aussi, en Seconde 4. Je savais juste qu'avec elle tout devrait bien se passer.
J'avais bien raison. Regardez-moi, dix-huit ans et en vacances avec des tas d'amis.
Si je dois être entièrement honnête...
Je pense que j'ai été amoureux de Théa pendant un long moment.
Pas un petit amour d'école, mais quelque chose qui dure plus longtemps. Quelque chose qui brûle l'estomac, qui rend complètement addict. Quelque chose qui fait mal. Peut-être que lorsqu'on sera vieux et couverts de rides, je lui partagerai ce petit secret et on rira bien bien près d'un beau feu crépitant. D'ici là, on sera dans leur maison, à Esther et à Théa, parce qu'elles sont vraiment faites l'une pour l'autre. Sous les rires, les discussions et un bon café brûlant.
C'est avec cette pensée chaleureuse que je me redresse, m'étire un bon moment, me lève et avance jusqu'à la cuisine avec l'objectif de grignoter un truc qui doit traîner.
— Un, deux et trois.
Je sursaute.
Difficile de s'attendre à ce que quelqu'un soit levé à une heure pareille. Enfin, quelqu'un d'autre que moi. J'ai pris l'habitude de ne pas beaucoup dormir, à force d'enchaîner le travail et les cours, alors je ne m'attendais pas à voir Théa les yeux rivés vers la fenêtre de la cuisine en train de compter – astuce qu'elle utilise souvent en classe pour ne pas s'assoupir.
À pas de loup, je m'approche d'elle pour tapoter son épaule.
Elle ne réagit pas.
— Théa ? je chuchote.
Lorsqu'elle tourne son visage vers moi, je n'y vois que des cernes bleutés envahir le dessous de ses yeux presque clos. Elle vacille. Pourquoi une nouvelle nuit blanche ? Même si c'est devenu assez fréquent, je n'ai jamais réellement pris l'habitude de la voir dans cet état. Souvent, au lycée, son visage était aussi endormi que ce matin. En général, elle comate pendant la moitié de sa journée, puis regagne miraculeusement toute son énergie dans l'après-midi.
Les insomnies sont une habitude pour tous les deux. On se conseille sans arrêt de dormir et de faire attention à soi sans jamais réellement le respecter. Mais là, faut vraiment qu'elle se repose.
Au lieu de ça, elle murmure à mon oreille des mots qui parcourent de frissons tout mon corps.
— Quelqu'un rôdait près du camping-car hier soir, je te le promets.
Par réflexe, je lâche un regard furtif en direction de la fenêtre – comme si l'individu nous y attendait encore. Petit à petit, mon pouls s'accélère, et je sens bien que j'ai perdu toute la force de ma main posée contre le dos de Théa.
Pourtant, je réponds en paraissant sûr de moi.
Un peu je-m'en-foutiste.
— T'es sûr que c'était pas un animal ?
Elle soupire.
— Je savais très bien qu'on n'allait pas me croire, lâche-t-elle en tournant la tête vers le reste du groupe assoupi. Il faut que tu me croies. J'ai un mauvais pressentiment.
— Tu me fais une blague ?
— Aaron ! s'énerve-t-elle.
Théa cache immédiatement sa bouche avec ses deux mains, comme si la cacophonie qu'elle venait d'émettre allait aussitôt s'effacer. Personne ne s'est réveillé. Quant à moi, je n'ose pas bouger d'un millimètre.
Je ne sais pas quoi faire ou quoi croire, alors j'observe silencieux son teint pâle avec un pincement au cœur, une sorte d'aiguille s'y enfonce petit à petit. Elle est encore dans son pyjama dinosaure – celui qu'elle a acheté avec ma sœur. Ses cheveux ne sont plus attachés dans un chignon toujours parfaitement réfléchi au millimètre près, comme sa frange bouclée bien soignée. En ce moment, c'est un plutôt amas de mèches qui partent dans tous les sens comme si elles essayaient de se libérer de son crâne. Une savante folle.
Je suis déconcentré.
Il faut vraiment que je trouve quelque chose d'intelligent à dire.
— Désolée de ne pas toujours être la super fille super souriante, me devance-t-elle.
Un coup de marteau en plein dans la poitrine. Je lâche l'épaule de Théa, comme si mes mains étaient destructrices.
Je suis trop con.
Pourquoi est-ce que j'ai fait mon je-m'en-foutiste ? Faut vraiment que j'arrête.
— Désolé, tu peux m'en parler...
— C'est bon, c'est pas la peine. Je garderai ça pour moi.
Elle ne me regarde plus dans les yeux, mais fixe la fenêtre.
Est-ce ma faute ?
Sans aucun doute.
En baissant les yeux, j'aperçois brièvement derrière Théa un couteau posé sur le paquet. Parfaitement propre et parfaitement aligné avec le meuble de la cuisine. Pas celui qu'on aurait pu égarer après s'être nourri comme des porcs pendant les dernières heures, ni celui qui serait malencontreusement tombé de son tiroir. Quelque chose de réfléchi.
Pourquoi aurait-elle mis un couteau à cet endroit si c'était juste une farce ? Et pourquoi n'aurait-elle pas dormi de la nuit ? Mes yeux s'écarquillent. Je suis vraiment un abruti.
Est-ce que quelqu'un nous observe ?
Je me sens brutalement nu, avec la terrible impression que quelqu'un prend un malin plaisir à observer soigneusement chaque partie de mon corps. Une sorte de bout de viande maigrichon. Chaque fenêtre semble dangereuse, chaque porte paraît mortelle. Et moi, dans tout ça, je reste raide comme un bâton au milieu de la cuisine, une goutte de sueur coulante le long de mon front. Pas étonnant que Théa soit dans cet état.
Je ne peux qu'imaginer la solitude qu'elle a dû ressentir.
L'abandon quand j'ai fait mon je-m'en-foutiste.
Je suis vraiment un mauvais pote.
Pas question de réfléchir un instant de plus. Je m'accroupis et attrape le couteau, avant de marcher frénétiquement jusqu'au lit d'Esther pour récupérer les clés du camping-car. Je prie durant tout le long de l'opération qu'elle ne se réveille pas : j'ai une arme tranchante et je la surplombe. Un bruit en trop et direction la prison.
Ça y est.
Je cherche la bonne clé dans le trousseau sous le regard intrigué de Théa.
— Tu fais quoi ? chuchote-t-elle.
— T'as pas à garder ça pour toi.
Et même si je parais sûr de moi, mes mains tremblantes qui poussent la clé dans la serrure hurlent que ce ne sera jamais le cas.
Mais plus question d'être Aaron le rabat-joie, Aaron le froussard ou Aaron le je-m'en-foutiste. Il est temps que je sois un bon ami, un vrai. Alors, je respire un bon coup.
Appuyer sur la poignée métallique. Pousser la porte. Sortir.
Les poils hérissés et le cœur battant à toute allure. Je brandis le couteau aiguisé avec mes deux mains, tandis que mes yeux parcourent frénétiquement les alentours. Chaque arbre, chaque branche et chaque rayon du soleil matinal s'étalant sur mon visage semblent suspects. Rien n'est fiable. Il est vrai que j'en tremble complètement de peur. Après tout, que se passera-t-il si je ne suis pas assez attentif ?
Heureusement, Théa me suit avec un nouveau couteau brillant quelques instants après.
Durant de longues minutes, jusqu'à ce que Esther se réveille et nous demande ce qu'on fabrique, nous observons silencieusement. Que ce soit autour du camping-car, en dessous, dans les arbres ou les buissons, il n'y a aucun signe de vie. Peut-être qu'elle s'est trompée, mais je garde ça pour moi. Pas question de la blesser à nouveau.
Je peux à nouveau respirer correctement.
— Mais tiens, qui voilà ! Mon conducteur préféré, m'acclame Ruben en me tendant un café.
Un maximum de lait, il me connait bien. Je souris en attrapant la tasse.
— Merci beaucoup.
Je suis fatigué.
Ruben est plein d'énergie dont il me manque cruellement. La preuve : il monte sans le moindre effort sur une chaise, puis sur la table ronde d'où il se tient dignement et nous regarde de haut, les poings sur les hanches. Comprenant que le brouhaha n'est pas prêt de s'arrêter de sitôt, il se racle la gorge.
Et lorsque le calme s'installe et que tous les regards sont tournés vers lui – ou plutôt ses pieds nus qui nous font face –, je sirote assez bruyamment mon café froid pour tous les faire rire.
— Bon... Aujourd'hui, mettez des baskets et des vêtements confortables, déclare-t-il.
— Et pourquoi spécifiquement aujourd'hui ? demande Théa en haussant un sourcil.
Je croise le regard complice de Ruben avec un léger sourire en coin.
— Pour l'activité d'aujourd'hui. Il se trouve qu'on va faire... de l'urbex. Il faudra un sac à miam-miam, puisque nous mangerons là-bas. Et pour plus d'aventures, nous allons commencer notre périple à pied. C'est pas très loin d'ici. Alors, je ne veux voir aucun orteil. Faites pas comme moi. C'est compris ? Pas de téléphone, non plus. On les emportera, mais pas de triche.
Il nous lance un à un des lampes torches.
J'en attrape une en vole.
— Oui, chef ! lâche Esther en souriant.
Esther et Théa se regardent amoureusement, lampes à la main, avant de sautiller sur place. Elles répètent à quel point elles sont heureuses et surtout impatientes, sans oublier qu'elles s'empressent de proposer des théories sur le lieu à visiter : hôpital abandonné, sanatorium, pensionnat, manoir, usine... et j'en passe.
Quant à moi, je ne peux pas m'empêcher d'en sourire.
Il faut l'admettre : nous sommes chanceux. Certes, le camping était plein à craquer, alors qu'il avait été spécialement choisi pour son emplacement à quelques kilomètres seulement de notre lieu hanté. Mais le destin a fait qu'on se retrouve dans une forêt quasiment à côté. Et si je pense au magnifique lac, à la solitude paradisiaque et à toutes les conneries qu'on peut faire ici, ne pas avoir réservé notre place au camping était la meilleure bêtise à faire pour ce séjour.
Tout le monde semble ravi par l'activité, je le vois à leurs grands sourires et leurs yeux pétillants.
Comment ne pas l'être moi aussi ?
En tant que co-organisateur de l'urbex, il est temps que je rejoigne mon partenaire. J'enlève mes claquettes et mes chaussettes pour les balancer magistralement à l'autre bout de la pièce. J'ai l'impression que l'angoisse de ce matin est si lointaine, surtout lorsque tout le monde m'acclame et que mon sourire commence à me faire mal aux joues. Ruben me tend le bras et m'aide à le rejoindre sur la petite table qui manque cruellement de place.
J'ai l'air minuscule à côté de lui.
— Évidemment, on va pas vous faciliter la tâche, je commence. Il faudra marcher jusqu'à notre lieu mystère. Pas de camping-car. Ni de vélo.
— Il a déjà trop conduit, ajoute Ruben en posant son bras sur mon épaule. C'est l'heure de retourner à la bonne vieille époque.
Esther lève rapidement le bras en l'air. Comme un professeur, je fais mine de ne pas la voir durant quelques instants avant de l'interroger. Il manquerait plus que je remonte mes lunettes d'un doigt – ce que je m'empresse de faire dans la seconde.
— On risque pas de se perdre ? J'ai entendu dire de sources sûres que Aaron et Théa s'étaient déjà perdus en forêt.
— Coupable, lâche Théa en levant la tête vers moi. Mes bras pleins de piqûres de moustiques s'en rappellent.
L'été de seconde, nous avons fait une escapade improvisée en forêt avec Théa.
Je n'étais pas trop d'humeur à sortir ce jour-là. À vrai dire, je voulais rester dans mon coin et je crois que ça faisait déjà quelques jours que j'évitais tout contact social, à se demander quel était le son de ma propre voix. Je n'allais pas m'en plaindre. J'avais ma petite télévision dans ma chambre et tous les jeux du monde avec lesquels je pouvais m'amuser sans me soucier du lycée.
Elle est arrivée à la maison un après-midi. Elle venait si souvent qu'elle tapait la discussion avec mes parents naturellement, alors que moi je serais mort de gêne à sa place. J'ai même pas bougé. En fait, j'étais persuadé qu'elle était venue voir ma sœur car 1) elles sont super potes, et 2) on ne se parlait que depuis la rentrée.
Il s'est avéré que je me suis trompé et qu'elle voulait passer l'après-midi avec moi.
Escapade dans la forêt pas trop loin de Tarrières, cœur battant. À en oublier nos téléphones et la notion du temps. À s'en foutre des millions de piqûres de moustiques ou de la chaleur abominable. Juste elle et moi, et savoir ce que c'est de vivre pour une fois.
Je vois le sourire de Théa et...
— Aaron ?
Esther me fixe.
Merde.
— Je réfléchissais à un moyen de survivre. Et je crains qu'il n'y en ait... aucun. Nous devrons survivre par nos propres moyens, notre propre force et nos maigres réserves, dis-je tragiquement en tapant mon poing dans mon autre main. Désolé, aucun sushi pour vous. Un urbex se mérite.
– Hmm hmm, m'interrompt Erinn les bras croisés.
Elle paraît minuscule de là où je suis. C'est ce que Ruben voit tous les jours ?
— Ce qu'Aaron tente de nous dire, c'est qu'on aura des cartes et que les sandwichs seront dans nos sacs une fois préparés.
C'est comme ça qu'on s'est retrouvé à préparer nos affaires et cuisiner nos meilleurs plats possibles. Lorsque j'ai voulu coupé mon sandwich en triangle, j'avais si peu de force dans le bras que j'ai manqué de me couper un petit bout de peau. Un sandwich au sang d'Aaron, délicieux. Esther est venue m'aider en le faisant à ma place. Puis elle m'a regardé d'un air complice, en mode "Tu sais que ça a le même goût ? Couper en triangle ou non" – notre plus grand débat.
Sacs sur le dos et chaussures aux pieds, Erinn n'oublie pas de fermer le camping-car à double tour.
Les cartes sont distribuées.
D'après Google Maps, il faudrait une heure, onze minutes et cinquante-sept secondes pour arriver à notre destination. C'était sans compter la vitesse de tortue à laquelle nous avançons. Si je pouvais sortir mon téléphone de mon sac, ce dernier aurait certainement changé son pronostic en quatre heures de marche.
Esther piétine à ma hauteur sans prononcer ne serait qu'un mot pendant quelques minutes. Derrière, on entend Théa, Erinn et Ruben se raconter des anecdotes "folles".
— Alors, d'où vient cette passion pour l'urbex ? me demande Esther.
— Hmmm, disons que tout vient de Ruben.
J'essaye de me remémorer les choses dans l'ordre.
— Depuis quelques semaines, avec Ruben, on s'est pris d'une passion à regarder des vidéos d'exploration du Grand JD après les cours. Souvent, on abandonne nos plans de jeux pour lancer une autre vidéo. Encore et encore. Tu te rends compte ? C'est un peu notre truc.
— Sympa, comme plan, dit-elle les bras dans son dos.
Je lui explique avec un grand sourire que c'est tellement addictif qu'on a déjà oublié de manger le bon dîner que mes parents ou les siens avaient préparé. C'est tellement intéressant que ça nous donne envie de vivre de folles aventures. Alors, dès que l'idée de partir en vacances s'est pointée, on s'est immédiatement mis d'accord sur le fait d'explorer un endroit abandonné. Pour la première fois.
La première exploration d'un grand nombre futur.
Les bons souvenirs me font oublier la matinée.
— Eh, j'espère que c'est pas une passion plus grande que nos paris.
— Sinon ?
— Sinon, il va falloir faire des paris encore plus cools.
Elle baisse le visage pour me regarder avec un sourire en coin, ses mèches roses tombant légèrement devant ses yeux.
— T'as une idée en tête, je le sais. Je te connais trop bien.
— Rien qu'une petite idée de pari, dit-elle tout excitée.
Tous nos paris sont géniaux et chaotiques. Et ils se basent sur tout et rien à la fois. C'est un peu notre marque de fabrique.
Pour la fête de fin d'année de notre lycée, Esther avait parié le fait de réussir à entrer dans l'enceinte du lycée, avec sa longue jupe pleine de fleurs, sans qu'on remarque qu'elle ne faisait pas partie des terminales de cet établissement. Elle a évidemment réussi avec brio.
Et aujourd'hui, qu'est-ce que ce sera ?
— Celui qui ramène le truc le plus flippant gagne.
— Tu sais même pas où on va, Esther.
— Est-ce réellement important ?
Elle me tend la main.
Je l'accepte.
Elle est froide, alors qu'il fait chaud.
— Tu sais très bien que je vais gagner, dis-je pour la provoquer.
— C'est ce qu'on verra, Aaron.
Elle sourit avec malice avant de rejoindre le reste du groupe.
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𝘕𝘋𝘈
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❝ Merci d'avoir lu ce demi-douzième chapitre, j'espère qu'il vous a plu !
Que pensez-vous de ce chapitre ?
Que pensez-vous du point de vue d'Aaron ?
Que pensez-vous de la révélation d'Aaron sur ses sentiments vis-à-vis de Théa ? De leur amitié et des flashbacks de ce chapitre ?
Avez-vous déjà fait de l'urbex ?
À votre avis, qui va gagner le pari ? Et quel serait l'objet le plus flippant à trouver en urbex ?
Un demi-chapitre sort chaque mardi à 18h00 à partir de maintenant. Je vais essayer de redevenir active avec ce rythme, puis en poster un deuxième le vendredi à 18h00 si j'ai le temps. Je suis en dernière année de BTS, donc ma présence ici dépend beaucoup des cours ! ❞
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