CHAPITRE VII ⎪ rencontre dans la nuit








IMPOSSIBLE DE DORMIR.
L'air lui semblait chargé d'orage, lui inspirant une excitation sourde qui taisait toute envie de clore les paupières. Dans le silence, s'élevait calmement une dizaine de respirations qui venaient rejoindre la sienne, plus endiablée.

Et ses yeux, fugace mélange de bleu et de gris, étaient les seuls à briller ce soir.

Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle est passée où ?

Bourrasque de Perle devait faire un effort de concentration intense pour ne pas remuer ses pattes avec impatience. Depuis la réponse de Gelée d'Aurore, elle avait déjà dû patienter deux nuits, elle n'était pas certaine de résister à une troisième. La bonne qui plus est.

Il était temps qu'elle sache.

La lune projetait un faible halo dans la petite caverne improvisée depuis bien longtemps déjà, caressant les courbes des corps endormis. Elle en observait le détail des poils, devinant leurs propriétaires à leur forme et leur couleur.

Et soudain, une ombre se profila dans l'entrée, envahissant la tanière. Son cœur eut un sursaut.

Elle croisa les deux yeux brillants, d'un ambre pâle. Un bref clignement de paupières et l'ombre disparut. Toute ragaillardie, Bourrasque de Perle entreprit d'enjamber les corps avec plus ou moins de maladresse.

Elle sentit sa patte s'enfoncer dans un tas de fourrure traînant entre deux litières. Une queue.

Désolé Nervure d'Écorce...

Se contorsionnant dans tous les sens et retenant sa respiration, elle finit par parvenir jusqu'à la sortie. Un vent glacial la happa aussitôt. Une nouvelle vague d'excitation la parcourut toute entière.

Elle allait enfin savoir.

Un peu plus loin, Gelée d'Aurore l'attendait, entourée de lumière nocturne. Sous la brise, son pelage épais s'agitait et donnait à sa silhouette un aspect irréelle, comme une chatte du Clan des Étoiles.
Ironique pour celle qui avait perdu foi en eux.

La guerrière pâle lui fit signe de ne faire aucune bruit et lui désigna la sortie d'un coup de queue. Sans plus de paroles, les deux chattes se glissèrent hors du camp.
Après quelques longueurs de queue, lorsqu'elle crut s'en être éloignée assez, Bourrasque de Perle chuchota avec vigueur :

Où est-ce qu'on va ?

Une lueur traversa les prunelles de Gelée d'Aurore, comme une étoile filante.

Tu le découvriras vite, répondit tout bas la guerrière. Suis-moi.

Et sans rien expliquer, elle s'élança au milieu des hautes herbes, parmi les gouttelettes de brume que le froid nocturne faisait naître.

Dis-moi au moins à qui je vais parler !

Sois patiente.

Mais je ne fais que ça, pensa-t-elle, amère.
Elle finit par fermer la gueule, les sourcils froncés.

Elles traversèrent la rivière, ombres dans la nuit. On croyait parfois entendre des chants d'oiseaux nocturnes au loin, qui parsemaient l'air d'une mélopée mélancolique.

La jeune guerrière continuait de suivre tant bien que mal son aînée, qui se glissait avec aisance et rapidité entre les herbes. Elle devait veiller à toujours garder les yeux fixés sur le pelage rendu bleu sous le ciel sous peine de la perdre au milieu des herbes.

Où l'emmenait-elle ?

Elle se rendit bientôt compte qu'elles prenaient la direction de la Clairière de Lune. Ses sombres arbres se profilaient au lointain ; elles seraient bientôt sous leurs ombres.

Qui allait-elle rencontrer, si savant d'un passé qu'elle-même ignorait ?
Un autre chat des Clans ?

C'est la Clairière de Lune, c'est ça ? Hein, c'est bien là qu'on va ?

Bientôt, tu le sauras.

Bourrasque de Perle laissa échapper le soupir le plus bruyant possible, rongée par l'incertitude. Elle n'avait jamais été aussi proche de la vérité, à deux poils de l'effleurer du bout de la truffe.

Une énergie nerveuse parcourait ses pattes comme un vol d'oiseaux traversant le ciel. Sans s'en rendre compte, elle accéléra légèrement le pas jusqu'à trottiner et manqua de percuter Gelée d'Aurore, qui n'avait pas modifié son rythme.

Oups, désolée, fit-elle

La chatte à la fourrure roux pâle haussa les épaules, l'œil morne.

Elle est toujours aussi molle ?!

Bourrasque de Perle se demanda sincèrement comment elle faisait pour survivre dans un combat féroce. Certes, son agilité certaine lui conférait une aisance à l'esquive mais pour attaquer, il allait falloir qu'elle fasse preuve de plus de vivacité.

Elles continuèrent leur cheminement en silence. Gelée d'Aurore n'avait aucun penchant pour la discussion et Bourrasque de Perle l'ayant bien compris, elle appliquait ce mutisme avec une certaine hargne.
Elle voulait savoir, elle le voulait tellement...

Finalement, Gelée d'Aurore s'arrêta au milieu d'une touffe d'herbes, où pendaient de maigres fleurs. Ses yeux s'agrandirent et elle sonda l'obscurité, les oreilles aux aguets. Elle avait soudain perdu toute attitude lasse et scrutait les alentours comme si une menace pouvait s'y cacher.

Qu'est-ce qu'on fait ? lança Bourrasque de Perle, que ces petits jeux commençaient à fatiguer.

Sa voix se porta un peu trop fort, faisant se dresser quelques poils sur la nuque de Gelée d'Aurore.

Tais-toi, la rabroua-t-elle si sèchement que la petite guerrière en sursauta.

Elle réalisa alors, grâce aux odeurs étranges, qu'elles étaient au bord de la Terre Neutre. Et que ses arbres noires cachaient peut-être plus d'un danger.

Si la senteur de la peur ne parvenait à ses narines, le comportement Gelée d'Aurore lui faisait comprendre qu'il y avait bien quelque chose qu'elle craignait.

J'espère que ce n'est pas précisément le chat qu'on est venue rencontrer...

Sans crier gare, sa guide fila soudain entre les herbes et disparut dans la pénombre. Ni une ni deux, Bourrasque de Perle fit de même, tentant tant bien que mal de suivre les traces laissées par son aînée.

Attends, gargouilla-t-elle alors que les herbes lui cinglaient la figure.

Une queue pâle, à quelques longueurs d'elle, était son seul repère dans la nuit. Comme un changement dans son corps, elle sentit qu'elles n'étaient plus sur leur territoire. Désormais, plus rien ne les protégeait, à part leurs griffes et leurs corps. Elles demeuraient vulnérables.

Elle frémit.

Elle perçut alors un autre changement dans l'atmosphère. Habituellement, la forêt bruissait toujours d'une vie jamais vraiment endormie. Le vent chantait dans les feuilles, les petits pas d'animaux nocturnes intervenant parfois.
Mais la forêt s'était tue.

Un cri horrifiant s'en éleva.

Bourrasque de Perle sentit sa chair se liquéfier contre ses os alors que ses pattes se mettaient à courir franchement.

On aurait dit un miaulement affreux et déformé, un hurlement guttural et chargé de désirs meurtriers, un assemblage de terreur pure.
Elle réalisa qu'il lui était familier.

Mes cauchemars, c'est le cri de mes cauchemars !

Mais comment était-ce possible ?

Il lui sembla alors que les ténèbres recelaient soudain de présences, toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Que le détenteur de ce cri allait les trouver d'un instant à l'autre et qu'il serait certainement aussi dangereux que son alerte le présageait.

Accélère, accélère ! lui lança Gelée d'Aurore, loin devant elle. Sinon, il nous rattrapera !

Il ? Qui ça il ?

Néanmoins, Bourrasque de Perle choisit cette fois de fermer sa grande bouche et s'élança au milieu des racines et des fougères. Il lui semblait qu'elle était talonnée par la mort elle-même, venue la renvoyer au Clan des Étoiles.

Elle songea à la sœur de Nervure d'Écorce, au milieu des ténèbres, entendant ce cri terrible et cherchant à fuir, en vain. Était-ce la raison de sa mort ?

Les poumons brûlants mais l'adrénaline à vif, elle accéléra encore, plus vite que jamais, gagnée par l'affreuse sensation de mort imminente.

Peut-être le Clan retrouverait-il le lendemain leurs corps mutilés en se demandant quelles folies les avaient poussées à se rendre dans pareil endroit...

Elle sentit soudain une patte l'aggriper pour la pousser sur le côté, au milieu d'épaisses racines. Elle reconnut l'odeur de la queue touffue qui se plaqua sur sa bouche.

Surtout, pas un bruit.

S'arrêtant même de respirer, Bourrasque de Perle obéit, la peur la rendant docile. Un pas lourd retentissait au lointain. On approchait.

Il s'écoula encore quelques secondes avant que la présence ne devienne réellement proche. Tout se taisait sur son passage, se cachait. A travers les racines, les yeux épouvantés de la jeune chatte crurent apercevoir une ombre.

Une affreuse puanteur envahit les lieux, malgré la queue plaquée sur son museau. Un délicat mélange de terre, d'humidité, de sang et de charogne. Bourrasque de Perle se retint de rendre son dernier repas, sous le coup de l'angoisse.

Il y avait quelque chose, au fond des sous-bois, qui s'avançait. Elle en distinguait désormais les contours dans la pénombre.
C'était énorme. Terrifiant.

Ses pas lourds parvenaient à faire trembler le sol. Des grognements sauvages s'échappaient d'une gueule invisible dans le noir. Et cette odeur, toujours plus forte, plus agressive...

Les deux chattes se serrèrent l'une contre l'autre, prêtes à s'enfoncer dans l'écorce de l'arbre qui les protégeait.

Il passait tout près. A quelques pas des racines.  La guerrière brune crut voir luire deux yeux fous. Elle retint son souffle une nouvelle fois, les joues cramoisies. Peut-être que ces prunelles étincelantes seraient la dernière vision qu'elle aurait avant de...

La ferme !

Elle s'imagina éternuer.

Heureusement, son nez parvint à rester loin de tout chatouillement. La bête passa, lentement, trop lentement, avant de s'éloigner, emportant avec elle sa lourde litanie et sa putride fragrance.

Gelée d'Aurore attendit encore de longues minutes avant d'enlever sa queue du visage de Bourrasque de Perle. Elle observa lentement les alentours mais la forêt avait repris son doux murmure comme si rien ne s'était produit auparavant.

Qu'est-ce... qu'est-ce que c'était ? balbutia Bourrasque de Perle, le cœur battant à tout rompre.

Ce qui rend la Terre Neutre si dangereuse, répondit sombrement la guerrière. En général, il ne sort que la nuit.

« On a entendu des rumeurs, comme quoi un monstre peuplerait la Terre Neutre. »

Elle songea à Écho de Lune et Nuage Brumeux, sauvagement tués sur ce même territoire. A la mère de Nervure d'Écorce.

Était-ce que le légendaire monstre de la Terre Neutre, qu'elles venaient apercevoir ?

Effrayant.

C'est quoi au juste ? murmura-t-elle, encore tremblante. Un blaireau ?

Envahie par les odeurs de sang et de chairs décomposées, elle n'était parvenue à déceler le moindre relent animal.

Je n'ai pas envie de le découvrir. Viens vite, il ne reste plus beaucoup de temps.

Gelée d'Aurore reprit sa marche, plus lentement qu'auparavant. Plus attentive que jamais, Bourrasque de Perle la suivit. A travers les feuilles, elle croyait distinguer de lourdes empreintes humides. Elle s'imagina en solitaire, vivant chaque jour dans la peur constante de se retrouver nez-à-nez avec le monstre.

Clara, la petite voleuse, lui parut soudain d'un courage sans pareil.

Peut-être qu'on apprend à vivre avec la peur et qu'à force, elle nous paraît moins insurmontable.

Après tout, les chats domestiques eux-mêmes devaient trouver leur existence de chats sauvages bien dangereuses.
Et pourtant, ils survivaient.

Finalement, Gelée d'Aurore s'arrêta, au milieu d'un semblant de clairière, quelques arbres écartés pour laisser pénétrer un petit rayon de lune. Envahie par la frayeur, Bourrasque de Perle en avait oublié son impatience.

Et maintenant ?

On attend.

Quelques secondes s'écoulèrent.
Puis des minutes.

Le temps paraissait s'étirer à l'infini. Bourrasque de Perle sentit sa posture s'affaisser.

Et si le monstre revient ? ne put-elle s'empêcher de demander, frissonnant.

Il ne reviendra pas.

Comment tu le sais ?

Ce n'est pas la première fois.

La petite chatte brune et blanche déglutit et ne posa plus aucune question.

Finalement les fougères frémirent. Le cœur de Bourrasque de Perle battait sourdement à ses oreilles. Les plantes finirent par s'écarter, libérant le passage à la créature détentrice de son passé.

Elle sentit sa mâchoire de décrocher.

Bonsoir, la salua l'onctueuse et froide, qui avait bercé nombre de ses cauchemars mais aussi sa réalité.

Onyx, lâcha-t-elle en guise de réponse, ébahie.

Je devrais lui sauter dessus à cette traîtresse... elle a tué Étoile Blanche, elle a...

Mais son corps ne parvenait à obéir. Était-ce à cause de ce regard d'un bleu sombre, presque envoûtant, à ses deux pupilles fixées sur son être et empreinte d'une froideur presque sage.

Vous êtes en avance, indiqua-t-elle avec un hochement de tête en direction de Gelée d'Aurore. Un signalement ?

Il est passé, répondit calmement la guerrière. Mais ne nous a pas repéré.

Bien.

Elle s'avança finalement vers la jeune chatte pétrifiée, peinant à réaliser la réalité de l'apparition devant elle.

Mais alors ça veut dire que Gelée d'Aurore...

⸻  Tu es une traîtresse, cingla-t-elle à la femelle roux pâle. Tu la connais ! Tu... tu... tu lui obéis !

La chatte garda ses yeux obstinément rivés vers le lointain, sans plus de réaction.

La guerrière brune songea à ses étranges et lointaines réflexions, alors qu'elle-même n'était qu'apprentie, réflexions dont elle ne se souvenait plus de la précision et où persistait la teneur.

Oui, Gelée d'Aurore me seconde, assez fidèlement je dois dire.

Onyx s'étira, laissant saillir chacun de ses muscles sous sa peau fine.

Mais tu n'es pas venue ici pour me questionner au sujet de notre entente...

Elle se redressa, plantant son regard sombre dans le sien.

Alors pourquoi es-tu là, jeune chatte ?

J'arrive pas à y croire, c'est un cauchemar, c'est encore un cauchemar...

Ma mère... balbutia-t-elle.

Elle ne pouvait rien articuler de plus. Elle était pitoyable, apeurée comme un chaton sorti de la pouponnière.

Splendide interrogation...

Altier, le port de tête de la solitaire noire sembla encore s'élever pour la considère de sa fine hauteur.

Tu cherches cette réponse que ton Clan se refuse à te donner.

Une manipulatrice, songea la jeune chatte. C'est une manipulatrice, je ne dois pas l'écouter...

Mais elle voulait savoir. Ce désir ardent ne s'éteindrait qu'en présence de la vérité.

Je l'ai rencontrée, vois-tu, continuait Onyx avec une profonde lenteur dont elle se délectait. Alors qu'elle accomplissait son périple et moi le mien.

Son périple ?

Sur ce point, Étoile de Marbre ne t'avait pas menti. Ta mère vient de loin, par delà tout ce que tu peux connaître. Ce n'était pas une chatte des Clans. Du moins... pas ces Clans.

Qu'est-ce que tout cela signifiait ?

Bourrasque de Perle faillit lui en demander plus mais se reprit soudain :

Attends... comment tu sais pour Étoile de Marbre ?

Je sais m'informer.

L'habituel impertinence de la guerrière ne parvint à trouver de réponse cette fois-ci. Face aux orbes implacables, elle se sentit minuscule, insignifiante.

Faible.

Est-ce qu'elle est... balbutia-t-elle d'une toute petite voix, sans oser y croire. Encore en vie ?

Au regret de te l'apprendre, non. Ceux lancés à ses trousses sont parvenus à leurs fins. Lorsqu'elle est parvenue jusqu'à ce camp que tu connais si bien, elle se savait déjà morte.

On l'a tuée...

Elle, ainsi que les précieux joyaux que son ventre avait couvé, compléta alors Onyx avec un calme presque doucereux.

La gorge de Bourrasque de Perle se fit sèche.

Des frères et sœurs ? Tu veux dire que j'avais des frères et sœurs ?

Tu es la seule survivante d'une bien nombreuse portée. Lorsque je l'ai rencontrée, vous n'étiez déjà plus que trois.

Des frères et sœurs...

Elle bloquait sur ce mot.

J'avais des frères et sœurs... des vrais frères et sœurs...

Une image fugace de Fragment de Roche prit place dans son esprit. Oui, elle était et resterait sa sœur, sa partenaire d'âme, sa complémentaire irremplaçable.

Mais jamais elles ne partageraient leur sang.

A quoi ressemblaient-ils, ces félins oubliés ? Quels étaient leurs noms ?
Comment seraient-ils aujourd'hui ?

Si seulement l'un d'eux, ne serait-ce qu'un seul, avec survécu avec moi...

Comment... s'appelait-elle ?

Sa voix se brisa.

Je ne sais plus, hésita alors la solitaire, dans un soupir savamment contrôlé. Cela remonte à si longtemps...

Si près du but, la jeune guerrière sentit son souffle se bloquer au creux de sa poitrine. Un gémissement se disloqua entre ses lèvres.

S'il te plaît, s'il te plaît, murmura-t-elle les yeux écarquillés. Essaie de t'en rappeler, essaie...

La chatte face à elle inclina légèrement la tête, avec une grâce maîtrisée.

Je tâcherai de m'en souvenir dans les jours à venir.

Quand est-ce que...

D'un battement de queue, Onyx la fit taire. Elle referma la bouche avant de se rendre compte de la vitesse à laquelle elle avait obtempéré.
Fallait-il qu'elle s'en inquiète ?

La chatte se redressa, illuminant la petite clairière improvisée par sa prestance. Un sourire sans joie éclaira sa gueule, faisant briller l'émail blanc de ses crocs.

Ils arrivent.

Qui ?

Bourrasque de Perle n'eut pas le temps de s'interroger à voix haute que les arbres autour d'elles furent parcourus de frisson.

Les uns après les autres, trois chats pénètrèrent dans l'enceinte naturelle.

Trois chats qui portaient l'odeur des Clans.







┈┈┈┈┈❀ུ۪┈┈┈┈┈

Pour un retour, je frappe fort 👊🏻

Bon je m'excuserai jamais assez pour l'attente super longue que j'ai provoquée entre ce chapitre et le précédent. J'ai eu une fin d'année un peu chargée et plus le temps ni la motiv pour écrire.

Je vais essayer d'amener au moins ce tome à son terme, voire le cycle ce qui serait idéal, mais si ça va être compliqué :')

Pour l'instant, je laisse pas tomber, même si ce récit est enfantin, que lgdc a cessé de m'intéresser depuis longtemps, ces personnages méritent de connaître la fin de leur histoire (et vous aussi)

Je fais un peu ma pub mais sur mon autre compte, je publie des histoires plus abouties au niveau des persos, de l'intrigue et de la narration si ça vous intéresse <3

Voilà voilà, merci d'être arrivé jusqu'ici, c'est tous vos retours qui m'ont donné la force de continuer 🫶🏻

    kiss      
blue

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top