7 - Grain
Toc toc toc
Akaashi grogna avant d'atteindre son téléphone et regarder l'heure. 13h.
Après être rentré tard et amant au lit à 7 heures, Akaashi avait pensé à passer la journée entière au lit.
Tellement d'envies pour cette pensée.
Il poussa ses pieds sur le côté du lit, étirant ses bras.
Il allait se déplacer quand une boule noire apparut devant lui.
- Merde...!
Akaashi trébucha sur le chat, et tomba s'étalant de son long sur le sol.
- Aouch. Grogna Akaashi.
Toc toc toc
- J'ARRIVE, UN INSTANT! Cria Akaashi.
Il resta sur le sol encore quelques secondes. Il releva sa tête, voyant le chat assis devant lui, le regardant.
- C'était vraiment méchant et tu le sais.
- Miaou.
- T'as de la chance d'être mignon.
Akaashi soupira et se releva. Il se regarda dans le miroir accroché au mur. Ses cheveux étaient éparpillés n'importe comment sur sa tête. Il essaya de les arranger, faisant à peine quelques progrès.
Il l'ignora et se rendit devant la porte et l'ouvrit.
- Oh merci mon dieu! Dit Bokuto, entrant rapidement avant de laisser tomber un tas de choses sur le sol. Mes bras commençaient à me faire mal.
- Euh, qu'est-ce que tu fais ici?
- J'ai acheté des fournitures pour chats! Répondit Bokuto joyeusement, montrant les millier de sacs sur le sol du salon d'Akaashi.
- Pourquoi y en a... autant?
Il y avait au moins quinze sacs avec de différentes choses. Akaashi se demandait comment Bokuto avait fait pour porter tout ça, sans mentionner le fait de toquer à sa porte.
- Alors... peut-être que j'ai un peu abusé... Admit Bokuto.
- Un peu?
- Bon, je suis allé au magasin d'accord? Et après je n'étais pas trop sûr de ce que je devais prendre et j'ai regardé sur Google mais ils disaient des trucs différents sur chaque site. Ils recommandaient des fournitures différentes. En plus je ne savais as ce que le chat allait aimer alors j'ai juste tout prit.
- Un peu excessif, tu ne penses pas?
- Non! Dit Bokuto défensivement. C'est important que le chat ait une belle vie! En parlant de lui, il est où le chat?
- Sûrement dans ma chambre, tu peu venir la voir.
- La?
- J'ai fait mes propres recherches et ouais c'est une femelle. J'ai prit un rendez-vous chez le vétérinaire et par chance il avait une annulation donc je peux l'emmener demain pour ses vaccins et le reste. Je peux aussi confirmer son sexe là-bas. Et je veux qu'elle soit stérilisée. Même si j'aime énormément les chats, je n'ai pas la capacité pour supporter des chatons.
- Tu as déjà pensé à un nom?
- Non pas vraiment. J'allais t'appeler pour te demander un avis sur un nom, mais maintenant que tu es là, on peut en choisir un maintenant.
- Ouais, désolé d'être venu sans prévenir. J'étais excité. Dit Bokuto honteusement, suivant Akaashi dans sa chambre.
- C'est bon. Dit Akaashi.
L'appartement était plus grand que ce que Bokuto l'aurait cru. Il y avait deux chambres, deux salles de bains, un salon spacieux et une cuisine entière. C'était beaucoup, considérant les prix des appartements sur Tokyo.
Lorsqu'ils arrivèrent à la chambre d'Akaashi, il était exactement comme Bokuto l'imaginait. Elle était simple, tout en étant accueillant. Les murs étaient blanc mais dans la globalité c'était dans les tons de beige.
- Coucou le chat. Dit Bokuto se dirgeant vers le lit d'Akaashi sur lequel le chat était allongé.
- Des noms en tête? Demanda Akaashi.
- Nope.
- Alors réduisons la liste. Est-ce que tu veux un nom humain?
- Non, c'est bizarre si les gens appellent leur animal de compagnie avec un nom humain standard. Pourquoi est-ce que tu appellerais ton chat d'un truc comme Jacques? C'est bizarre. déclara Bokuto.
- Ok, alors pas de noms humains. Dit Akaashi en rigolant. Je veux quelque chose de court, préférablement une syllabe. Je ne veux gaspiller ma salive juste pour l'appeler.
Les deux s'assirent en silence, réfléchissant.
- Hum... qu'est-ce que tu penses de quelque chose comme café?
- Pourquoi café?
- Parce qu'on l'a rencontré quand on est allé boire du café.
- C'est plutôt mignon. Songea Akaashi.
- Oh attends, tu as dit que tu voulais que ce soit une syllabe.
- Bah ça n'a pas forcément de l'importance. J'ai pensé que ce serait plus facile.
- Euh... oh je l'ai! Qu'est-ce que tu penses de graine? Tu sais comme grain de café.
- Oh j'aime bien ça. Approuva Akaashi. En plus c'est genre neutre, juste au cas où elle ne serait pas une fille, même si je suis sûr à 98% qu'elle l'est.
- Ok, Grain! Qu'est-ce que tu en penses? Demanda Bokuto au chat, le caressant.
Le chat se frotta à la main de Bokuto.
- Alors ce sera Grain! Prenant le mouvement pour un oui.
Les deux déballèrent tous les sacs que Bokuto avait apporté. Akaashi n'était pas sûr où il pouvait tous les mettre. Éventuellement, Akaashi fit retourner quelques affaires inutile au magasin.
Grain s'amusait beaucoup avec ses nouveaux jouets et essayant ses différents lits.
Akaashi regarda Bokuto jouer avec une canne à pêche, s'amusant à frustrer Grain en levant le jouet hors de sa portée.
Akaashi trouva toute la scène saine et domestique. Il pourrait bien s'y habituer.
Il appela Bokuto le dimanche après-midi pour lui dire que Grain était en fait une fille. Aussi que Grain ne semblait pas avoir de propriétaires qui le recherchait. Akaashi était excité d'appeler Grain, sien. Disons, le sien et celui de Bokuto.
.
- Les garçons, vous n'avez plus à venir à ces dîners. Dit la mère de Bokuto soudainement.
- Hein? Qu'est-ce que tu veux dire m'man?
- Je veux dire, ce que j'ai dit! Ces dîners ne sont plus nécessaires.
Bokuto était trop sidéré pour dire le minimum.
- y a une raison à cela?
- Mon intention était de vous faire venir à ces dîners parce que je voulais être sûre vous formiez un joli couple. Je veux le meilleur pour toi Kōtarō, tu le sais. Mais je n'ai plus besoin de vérifier maintenant parce que je peux vous le dire, vous êtes faits l'un pour l'autre. Je n'ai jamais vraiment cru en âme sœurs avant de vous voir ensemble.
Bokuto sentit son visage chauffer.
- Ah m'an, tu n'as pas besoin d'être aussi philosophique à ce propos.
- Mais je suis sérieuse! L'univers vous a fait rencontrer pour une raison! Enfin, je suis contente maintenant, donc je ne vais plus vous faire sortir continuellement comme ça. Aussi, mes dimanches nuits me manquent. C'est là que je regarde The Walking Dead. Mais ce n'est pas parce que vous êtes lâchés que vous ne devez plus me rendre visite ou me parler! Je veux au moins un appel par mois pour des nouvelles!
- Oui, bien sûr maman. S'obligea Bokuto.
- Super! Keiji, sois sûr qu'il tienne parole!
- Je n'aurais pas fait autrement. Dit Akaashi en lui souriant.
- Très bien, j'y vais maintenant! Souviens-toi! Un appel par mois!
Le chemin du restaurant jusqu'à l'appartement d'Akaashi était silencieux à part la radio.
Bokuto était trop perdu dans ses pensées pour être capable de faire une conversation.
Après la tirade de sa mère, il était coupable de lui avoir menti. Il l'était déjà depuis le début mais le sentiment était encore plus amplifié.
Âme soeurs? Où est-ce qu'elle est allée trouver cette idée? Bokuto sentit son visage chauffer encore.
Maintenant qu'il n'y avait plus de dîners auxquels se rendre, ils n'avaient plus besoin de mettre en place des ruses. Ce qui voulait dire qu'ils n'avaient plus besoin de cette "relation". Même si Bokuto était bien conscient qu'ils pouvaient arrêter leurs trucs faux, ça faisait quand même mal.
Il ne comprenait pas pourquoi. Ce n'était pas comme s'il n'allait plus revoir Akaashi après tout. Il allait toujours le voir les cinq jours de la semaine.
Comme s'il lisait dans ses pensées, Akaashi prit la parole, brisant le silence.
- Même si nous ne sommes plus de faux petit-amis, tu peux toujours avoir la garde de Grain.
Bokuto renifla.
- Wow, merci. Tellement heureux d'avoir toujours des droits de visites.
- Tu vas manquer à Grain.
- Elle va sûrement manquer les gâteries que je lui donne vu que tu ne lui donnes rien.
- Ce n'est pas vrai! Je ne la nourrit pas excessivement parce que je ne veux pas qu'elle soit en mauvaise santé.
- Elle sera bien, elle reçoit beaucoup d'exercices.
- Je vais dire ça au vétérinaire quand elle sera marquée en surpoids au prochain rendez-vous.
Les rirent. Bokuto se demandait pourquoi il s'était inquiété autant pour rien; rien n'allait changer entre eux.
.
Ok, désolée vraiment pour ce retard!
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