Consolations
Le voici en sonnet, lui qui vit de la bise,
Celui qu'on reconnaît à sa posture assise.
Un soir d'octobre ou mai que l'infortune accable
Il compte sa monnaie sur un boîtier de câbles.
Vous n'ouïrez sa voix qu'en lui tendant la vôtre,
Il se garde du froid, au bon flambeau des autres.
Un soir se solitude parmi des milliers,
Il combat la vie rude à son goulot mouillé.
Il embrasse son ombre là dans la bouteille,
À mesure qu'il sombre sa voix fait pareil,
L'espoir abandonné par l'excuse des mots.
Je fus de ces marcheurs qu'on filait aux étoiles,
J'inspire la vapeur qui apaise les râles,
Serein d'avoir donné pour aimer mon repos.
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