Chapitre 12

  Je me réveille doucement, le soleil me fait papillonner des yeux, je me souviens alors que j'avais oublié de fermer mes rideaux hier soir, donc j'ai du mal à affronter directement les rayons du soleil. Les souvenirs de la veille reviennent peu à peu. Drake.

Ma tête se tourne brusquement sur le côté vide de mon lit. Drake n'est plus là. A-t-il seulement été là ? Mes souvenirs ne sont peut-être pas fondés. Mais mon regard se pose sur mon mur de photo, quelque chose y est collé, un post-it.

Je me lève précipitamment et décolle le bout de papier de mon mur.

Éliane,

Tu es toujours cette jolie fille de ces photos, tu m'as sauvé du monstre que j'étais, à moi de te sauver de la personne que tu penses devenir.

Drake.

Alors c'est vrai, je n'ai pas rêvé, il était réellement là hier soir. Et j'ai réellement dormis dans ses bras... Mon cœur s'emballe, il faut que je me calme. Drake n'est rien qu'un ami, n'est-ce pas ? Je l'ai juste embrassé une seule fois, j'ai seulement dormis dans ses bras cette nuit... Mon cœur se remet à battre à cent à l'heure. J'ai peur d'aller trop vite, peut-être qu'il se sent redevable envers moi donc il prend soin de moi. Je ne sais pas.

Pour le moment je descends dans ma cuisine afin de petit déjeuné.

Comme à mon habitude mon petit déjeuné est déjà prêt sur la table, je le mange en quatrième vitesse et monte me préparer pour aller à la fac.

En sortant de chez moi je vérifie le courrier et y trouve la réponse d'Alice à ma lettre, je l'ouvre et la lis.

Ma très chère Éliane,

Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai été heureuse de voir ta lettre, tu me manque tu sais. Ne t'inquiètes pas je suis allé à l'hôpital est ma blessure est soigné de t'en fais pas. Comme tu l'as deviné et comme je pense que tu as vécu la même chose que moi, les retrouvailles avec ma mère ont été plus qu'émouvante, elle m'a confié qu'elle s'est sentie mourir quand elle a vu que j'avais disparu. Et à vrai dire, être aussi loin d'elle aussi longtemps m'a fait sentir plus tout à fait moi-même... Je suis si heureuse si tu savais, je sais que c'est grâce à toi. Si tu n'avais pas été là, je pense qu'on serait tous encore là-bas. Je suis heureuse que ces monstres soient en captivité ! Ils ont tous ce qu'ils méritent !

J'espère quand tu recevras cette lettre que Lily aura retrouvé sa famille. Cette petite ne mérite pas d'avoir vécu tout ce cauchemar, je suis tellement peiné pour elle...

Nous avons survécus, alors que d'autres n'ont pas cette chance c'est vrai. Mais devons-nous nous priver de cette deuxième chance en nous demandant pourquoi nous ? Je ne pense pas. Éliane, nous avons une deuxième chance de profiter de la vie, de notre famille, de les aimer comme jamais ! Alors n'y pense pas, profites seulement.

Ne t'inquiètes pas, écrire ne me déplaît pas pour le moins du monde, au contraire ça me détend et me permet d'afficher mes émotions sur papier. J'espère avoir une autre lettre de toi.

PS: As-tu eu des nouvelles de celui qui nous a sauvés la vie ?

Tendrement, ton amie Alice.

Je la repli et la met dans mon sac. J'y répondrais plus tard. Mais ça me fais plaisir d'avoir de si bonnes nouvelles de sa part. Je pense trouver en Alice une oreille attentive.

Je rejoins Lucie et monte dans sa voiture.

– Ça va Éliane ?

– Oui pourquoi cette question ?

– Tu as l'air fatigué, comme si tu n'avais pas beaucoup dormis.

C'est vrai que d'avoir Drake dans son lit ne m'a pas permis d'avoir un sommeil assez reposé.

– Non tout va bien ne t'en fait pas.

Lucie me sourit et n'insiste pas.

Arrivé devant mon bâtiment, pendant que Lucie cherche une place je remarque Nathan une cigarette à la main devant la porte d'entrée.

– Oh non ! M'écriai-je.

– Qu'est ce qui se passe ?

– C'est Nathan, il ne faut pas qu'il me voit !

– Pourquoi ça ?

– Il m'a avoué qu'il était attiré vers moi hier, et je n'ai toujours pas de réponse !

– Quoi ! L'amour de ta vie t'avoue qu'il est attiré par toi et tu ne sais pas quoi répondre ! Je rêve ou quoi ?

– J'y ai pas réfléchie c'est tout. Je ne sais pas Lucie... C'est bizarre, pour moi, lui et moi c'était dans ma tête pendant que je rêvassais en cours ou chez moi, pour moi ça ne pouvait pas arriver.

– Et alors ! Dis-lui oui ! C'est ce que tu attends depuis longtemps !

– Je me suis faites à l'idée que ça n'arrivera pas, je préfère encore réfléchir tu comprends ?

– Bien-sûr Eli ! Mais de toute façon tu vas devoir lui parler car il arrive vers nous.

En effet je sors à peine de la voiture que je vois Nathan traversé la route pour venir nous saluer.

– Salut les filles !

– Salut Nathan. Éliane j'y vais, il faut que j'aille quelque part... Bisous !

La peste ! Lucie file vers l'entrée de l'amphi un grand sourire collé à ses lèvres. Je me vengerais de toi Lucie Tournier !

– Salut. Ça va ?

– Très bien, mais c'est plutôt à moi de poser la question. Tu vas bien ? Si tu as besoin de parler je suis là tu sais.

– Oui je sais, désolé je n'ai pas le temps, on se voit plus tard ok ?

– A 17h ?

Il veut encore un rendez-vous en tête à tête ? J'allais décliner mais son beau sourire me fait flancher et j'accepte.

– A ce soir alors Eli !

Nathan me fais encore un magnifique sourire d'où la blancheur de ses dents parfaites m'éblouies. La blancheur de ses dents s'accorde parfaitement avec sa peau bronzée et ses magnifiques yeux marron clairs.

Je suis sortie de ma contemplation de Nathan par Adams qui me prend dans ses bras et m'ébouriffent les cheveux. Le sourire d'Adam s'efface un peu quand il voit ma défaitiste.

– Ça va Eli ?

– Oui pourquoi ?

– Tu fais une tête bizarre.

– Non ne t'inquiètes pas ; je vais bien je t'assure ! On va en cours ?

– Oui ! En plus on a travaux pratiques, j'espère avec être avec toi ou Lucie !

– Moi je veux bien me mettre avec toi.

– Oui mais depuis quelques semaines déjà, la prof a décidé de faire les binômes elle-même.

Je hoche la tête et nous allons tous deux dans notre salle de cours.

La professeure nous attribue notre place. Personne n'est encore à côté de moi, mais quelques tables plus loin je vois Adam en binôme avec Paula, la fille qu'Adam hait le plus dans notre promotion. C'est alors qu'il croise mon regard, il a des yeux de chien battus et je ne peux m'empêcher de pouffer de rire. Mais Mme L'aperte me rappelle vite à l'ordre.

– Je vous fais rire mademoiselle Dopkins ?

– Non madame.

C'est au tour d'Adam de rigoler.

Sans m'en apercevoir quelqu'un s'assoit à côté de moi. Je tourne alors vivement la tête et tombe nez à nez avec de magnifiques yeux noisette.

– Nathan ?

– Oui c'est mon nom. Rit-il.

– Qu'est-ce que tu fais là ?

– Je suis ton binôme. Ça te dérange ?

– Non pas du tout...

Après 15 minutes de travail en silence, Nathan se penche vers moi et me chuchote à l'oreille.

– Arrête Éliane.

– De quoi arrête ?

– Arrête d'être comme ça. Depuis que je t'ai avoué mon attirance pour toi tu es distante avec moi. Ça ne doit rien changer entre nous tu sais. Je ne veux pas que tu sois différente avec moi, tu m'as dit d'attendre, de te laisser réfléchir et c'est bien ce que je compte faire. Alors ne soit pas comme ça, reste toi-même, et pendant que tu réfléchies nous sommes seulement des amis comme nous l'avons toujours été. Alors je te le répète : Arrête et sois toi-même.

– D'accord.

Nathan a raison, c'est vrai que je suis distante et je fais tout pour ne pas le voir, ni le croiser dans les couloirs. Je décide de me détendre et nous finissons notre travail ensemble dans une ambiance beaucoup plus amicale.

La journée se termine, comme prévu j'attends Nathan devant la grille à 17h.

Je sens une main se posé sur mon épaule, je me retourne sans attendre et me retrouve nez à nez avec Nathan, un sourire magnifique collé sur son visage.

– Alors on y va ?

J'acquiesce et nous nous dirigeons vers le même parc que la dernière fois.

C'est vrai que ce matin je ne voulais pas voir Nathan, mais depuis qu'il m'a confié qu'il voulait que je reste la même je me sens mieux en sa compagnie. Même si je rigole avec lui je pense toujours à sa confidence de son attirance pour moi, et a vrai dire je ne sais absolument pas quoi lui répondre.

Nathan me coupe dans mes songes en me proposant une cigarette.

– Je ne fume toujours pas tu sais.

– C'est vrai, mais je propose toujours, on ne sait jamais ! Tu as toujours la roulé que je t'ai donné ?

J'hoche la tête, penser à la roulé m'amène à penser à Drake. Avoir passé la nuit avec lui c'est assez étrange surtout vu les circonstances dans laquelle je l'ai rencontré.

– Oui je l'ai toujours, mais je n'y ai pas touché.

Nathan allait répondre mais fut ininterrompue par la sonnerie de mon téléphone.

– Allo ?

Oui ma chérie c'est maman.

– Qu'est ce qui se passe ?

Où es-tu ?

– Dans le parc à côté de la fac, pourquoi ? Qu'est ce qui se passe maman ?

Rentre à la maison tout de suite ! Ne traîne pas.

– Pourquoi ? Allo ? Maman ! Allo !

Je regarde Nathan, je lui dis que je suis désolé et pars en courant pour prendre le prochain bus.

Durant le trajet de bus je ne cesse de paniquer, ma mère avait l'air étrange, elle ne parlait pas comme d'habitude. J'espère que rien de grave n'est arrivé.

Arrivé à mon arrêt de bus, je descends et cours vers ma maison. Mon cœur bat à un rythme saccadé, je suis essoufflé quand j'arrive devant ma porte d'entrée, je l'ouvre avec fracas et me dirige vers la salle en criant Maman.

Je pousse un petit cri de surprise quand je vois un homme assis sur mon canapé dans mon salon. Ses grands yeux bleues m'observent, l'homme a les cheveux roux coupé court, une barbe de trois jours orne ses joues, il porte un costard bleu marine et une chemise blanche qui structure sa morphologie carré. Son allure stricte est soulignée par des traits tirés et de grands cernes sous les yeux. Ces cheveux roux me rappellent quelques choses... Mais bien-sûr ! Lily.

– Bonjours, je m'appelle John je suis le père de Lily. Tu dois être Éliane ?

– C'est donc vous le père de Lily. J-je suis si contente qu'on ait finis par vous retrouver ! Lily est-elle au courant de votre présence ici ?

– Oui je l'ai vu tout à l'heure, elle est en train de se préparer avec votre mère.

Lily a finalement retrouvé son père. Je me souviens qu'elle m'ait dit que sa mère est morte et que son père faisait tout pour être le meilleur père possible. Je suis tellement heureuse pour elle, après tout ce qu'elle a vécu elle méritait de les retrouver.

John se lève et me prend dans ses bras.

– Merci beaucoup Éliane, Lily nous a dit que tu as pris soin d'elle quand vous étiez là-bas, je vous dois tout, vous avez pris soin de mon trésor. Merci milles fois de l'avoir amené avec vous ici, et d'avoir tout fait pour retrouver sa famille. Depuis sa... disparition je suis détruit, perdre ma femme et ensuite ma fille m'était impossible à imaginer, nous l'avons cherché partout, mais sans résultats, j'étais en train de dépérir quand nous avons vu une affiche avec le visage de Lily. Quel soulagement j'ai eu quand j'ai eu votre mère au téléphone me disant que Lily était chez vous. Merci, merci pour tout. Que Dieu vous bénisse.

Je lui souris et l'enlace à mon tour. Je me tourne vers les marches et vois Lily un sourire collé sur ses lèvres. Elle avance vers moi, me fais un câlin puis court dans les bras de son père.

Maman arrive dernière moi et me prend dans ses bras.

– On a réussi à reformer leurs famille mon cœur.

Elle a raison, grâce à notre perspicacité la famille de Lily est de nouveau au complet.

J'embrasse Lily et lui dis qu'on se reverra bientôt en la serrant dans mes bras.

– Je t'aime Éliane.

– Moi aussi je t'aime petit cœur.

Puis elle retourne dans les bras de son père et quitte ma maison.

J'embrasse ma mère sur le front et monte dans ma chambre. Elle paraît triste sans la présence de Lily, mais je suis tellement heureuse qu'elle ait enfin retrouvé ses parents, tout est bien qui finit bien.

Je suis allongé sur mon lit tout en pensant à Drake, c'est vrai qu'on est Jeudi aujourd'hui, on doit se voir ce soir à 18h. Je me dirige vers la salle de bain pour me rafraîchir et pour troqué ma jupe contre un bon jean, étant donné qu'il est 17h45 je préfère commencer à me préparer.

Je suis en train de me démêler les cheveux quand soudain j'entends ma porte d'entrée claquer brusquement, j'appelle ma mère pour savoir si elle va bien, mais pas de réponse. Je commence à descendre les marches quand tout à coups j'entends ma mère crier. Je dévale les marches et arrive dans mon salon.

La scène qui se déroule devant moi me fait pousser un cri d'effroi. Un homme tient ma mère par les cheveux et lui assène des coups de poings sur le visage. Le visage de ma mère est en sang, elle est défigurée. L'homme la jette sur le sol et commence à lui donner des coups de pieds dans l'estomac.

Je cours vers lui et lui griffe le visage. Il me pousse violemment contre la table, j'ai le souffle coupé dû à la violence du coup. Je me relève avec peine et lui lance un vase à la tête, celui-ci explose à son contacte. Le sol est recouvert de bous de verres. Je vois les yeux verts de ma mère me supplier de m'enfuir. Mais c'est trop tard, l'homme m'attrape la jambe me faisant tomber sur le sol. Ma tête me fait mal, je me touche l'arrière du crâne. Du sang. L'homme m'attire jusqu'à lui en tirant sur ma jambe me faisant gémir de douleur. Il m'attrape le bras et me soulève.

L'homme a les cheveux châtains et les yeux marron, son regard est effrayant, ses sourcils sont froncés mais un sourire diabolique se dessine sur ses lèvres.

– Alors Mathilde, tu vois bien que je suis revenu.

L'homme donne un coup de pied dans le corps inerte de ma mère. Je bouge dans tous les sens afin de me libérer de son étreinte, des larmes coulent le long de mes joues. Maman, ma petite maman est en sang, mon cœur se déchire, j'ai envie de vomir.

Je me débats comme une tigresse pour me libérer mais rien ne fait il me tient extrêmement fort. Sa poigne est puissance, ses doigts me compressent le bras. Il faut que je trouve quelque chose pour réussir à me défaire de son étreinte.

Je regarde et voit son pied. Je lui écrase le pied avec mon talon, cela a dû lui faire assez mal car il a desserré sa main d'autour de mon bras, je lui donne un gros coup de coude dans les côtes de me libère de sa poigne.

Je me précipite auprès de ma mère et met son bras par-dessus mes épaules, je la soulève et commence courir vers ma porte de jardin, mais quelque chose m'attrape le mollet et nous fait tomber ma mère et moi. L'homme m'attrape par les cheveux et rapproche son visage du miens.

– Tu ne vas pas t'enfuir, je t'ai retrouvé et je ne compte pas te laisser partir. Avec moi rien de tout ce qui t'a arrivé ne se serait passé.

– Lâchez-moi ! Je ne veux pas vous suivre, laissez-moi tranquille je ne vous connais pas !

– Tu ne me connais pas ? Oui c'est vrai, mais tu sais à cause de qui ?

Je ne bouge pas et ne répond pas, son regard est plongé dans le miens, l'avoir aussi prêt de moi me donne la nausée vu l'odeur d'alcool qu'il dégage. Il semble attendre une réponse que je ne lui donne pas. Il m'éloigne de lui et me montre ma mère du bout du doigt.

– C'est à cause de ta putain de mère. C'est elle qui t'as éloigné de moi. C'est à cause d'elle que tu n'as jamais eu de père, et à cause d'elle que tu t'aies fait enlevé. Mais je suis là maintenant, ton papa est là.

Mon père ! C'est donc lui qui est venu insulter ma mère pendant ma disparition, l'accusant à tort.

– Je n'ai pas de père et je n'en veux pas.

– Tu dis ça parce que tu n'en as jamais eu. Mais ça va changer à présent. Ta mère t'a gardé avec elle comme une égoïste pendant 17 ans, à mon tour. Je vais te protéger ne t'inquiète pas petite fille.

Mon soit disant père me plaque au sol, et se met à califourchon sur moi en bloquant mes bras avec ses jambes. Je profite de son inattention pour hurler de toute mes forces, je hurle à m'en détruire les cordes vocales, je hurle pour avertir quelqu'un. Mais il sort un bout de tissus immonde de sa poche et le fourre dans ma bouche, il découpe un bout de scotche et me le colle ensuite sur ma bouche.

– On va bien s'entendre ne t'en fais pas.

Il se lève, mais quelque chose vient le frapper derrière la tête ce qui semble l'assommer sur le coup. Il s'écroule sur moi, m'empêchant de respirer. Je le pousse sur le côté pour pouvoir enfin respirer. J'essaye de retirer le scotche collé sur ma bouche mais mes mains tremblent énormément et je n'arrive donc à rien.

Quelqu'un se penche vers moi et me l'enlève, je retire le tissus de ma bouche et lève les yeux.

– Drake...

Drake est devant moi, ses yeux sont d'un gris orageux, il semble énervé. Toutefois il me soulève et me fait asseoir sur la commode. Il regarde mon visage ; puis mes bras, il a l'air de cherché quelque chose.

– Tu vas bien Éliane ?

– J-je...

– Es-tu blessé quelque part ?

– Derrière la tête.

Drake me fait pencher la tête en avant et observe l'arrière de ma tête. Il touche à un moment donné une blessure ce qui me fait grimacer.

– Ça ne semble pas très grave.

– Ma mère.

Drake détourne le regard et voit enfin ma mère au sol.

Il me repose au sol et va vers son corps allongé sur le sol. Il ne la touche pas mais il l'observe de toute part. Il sort ensuite un téléphone de sa poche et tape un numéro.

Ma mère est couverte de blessure, son visage n'est coloré que de rouge. Je sens le monde s'écrouler sous mes pieds. Je n'entends plus rien, mon âme semble quitter mon corps, je ne contrôle plus rien et je finis par m'écouler sur le sol. Puis plus rien, le noir total. Ma dernière vision ; Drake criant et courant vers moi.


AudreyPh18

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